A l’invitation de sa présidente, Joëlle Castro, la délégation des Femmes chefs d’entreprise du Val d’Oise (FCE 95) organisaient hier soir, mardi 7 novembre au Resort Lucien Barrière d’Enghien-les-Bains sa grande soirée prestige sur « sport et leadership : quelle inspiration pour l’entreprise ? ». L’événement très réussi a reçu le soutien du groupe La Poste, engagé depuis dix ans aux côtés des arbitres de quatre grands sports collectifs : le football, le rugby, le handball et le basket-Ball. Une rencontre passionnante avec des intervenantes de grande qualité, qui ont partagé leur expérience avec les quelque 150 convives présents. 

Pour intervenir dans le cadre de cette soirée visant à mettre en avant l’association et ses actions, les FCE ont invité une femme d’exception, Béatrice Barbusse, docteur en sociologie, ancienne handballeuse de haut niveau, qui a intégré en 2002 le staff de l’US Ivry Handball, d’abord comme chercheuse, avant de devenir préparatrice mentale puis présidente de ce club historique, champion de France en 2007. En charge d’un plan de féminisation du handball français, au sein de la fédération (FFH), elle a raconté son expérience dans un livre, « Du sexisme dans le sport », où elle décrypte l’ancrage du sexisme dans le milieu sportif en s’appuyant sur son expérience de sportive de haut niveau et propose de féminiser l’encadrement.

A ses côtés, deux arbitres de football de haut niveau, Stéphanie Frappart et Stéphanie Di Benedetto, étaient présentes pour parler de l’arbitrage. Les chiffres dans le football parlent d’eux-mêmes : parmi les 25 150 arbitres officiels en France, il n’y a que 779 femmes, dont une seule parmi les arbitres de l’élite : Stéphanie Frappart, 33 ans, qui exerce en Ligue 2. Arbitre depuis 1996, elle était également présente aux JO de Rio. Stéphanie Di Benedetto a quant elle démarré l’arbitrage en 2007. A cette époque, elle jouait au foot à Gretz-Tournan (PH). Elle officie aujourd’hui en Fédérale Féminine 1 et souhaite poursuivre en accédant à des matchs de niveau international.  A travers leur expérience respective, les deux jeunes femmes ont construit un parallèle avec le monde de l’entreprise. Les points communs sont nombreux : travail en équipe, management, prises de décision parfois impopulaires ; l’autorité de l’arbitre comme celle du dirigeant peut être malmenée.

De son côté, la Poste est aussi partenaire des arbitres depuis 2007. L’objectif est de « promouvoir et valoriser la fonction arbitrale afin de susciter des vocations car elle est décriée et méconnue ». Par ailleurs, le groupe considère qu’il existe un vrai parallèle entre les arbitres et les postiers : acteur de terrain et de confiance, les arbitres sont investis d’une mission de service public comme les postiers et ils agissent au service de tous sur tous les terrains, toute l’année. Un site Internet dédié a d’ailleurs été créé : www.tousarbitres.fr

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