Ch. Besson intègre le groupe industriel NAWI

Ch. Besson (Saint-Ouen l’Aumône) intègre
le groupe industriel NAWI

NAWI GROUPE est un groupe industriel né en juin 2013 par la double acquisition de la société Guerton (Eure-et-Loir), spécialisée dans la chaudronnerie lourde à dominante acier carbone et de la société 2C Cellier (Savoie), spécialisée dans la chaudronnerie inox, aciers spéciaux et métaux nobles. Dans le cadre de son développement, NAWI GROUPE a également fait l’acquisition de plusieurs PME aux savoir-faire complémentaires, parmi lesquelles Ch. Besson, située à Saint Ouen l’Aumône, qui développe une activité de chaudronnerie spécialisée et mécano soudure,. Le nouve groupe emploie à présent plus de 200 personnes et réalise un chiffre d’affaires de près de 30 M€.

La société Ch. Besson a été fondée en 1963 par Charles Besson puis reprise par ses fils Bernard et Daniel Besson. Spécialisée dans la fabrication de sous-ensembles spéciaux de chaudronnerie/mécanique, elle travaille les aciers alliés, les aciers inoxydables usuels et réfractaires, aciers à base nickel ou des alliages cupro-nickel et le titane. La société, qui enregistre un chiffre d’affaires d’environ 2,4 M€, réalise des sous-ensembles haut de gamme pouvant aller de quelques kilos à 10 tonnes pour des clients exigeants, notamment des secteurs du pétrole, de la chimie, du nucléaire, de l’armement.
Aujourd’hui, la PME rejoint le giron du groupe Nawi constitué par Stanislas Baugé, ingénieur X-Mines de 51 ans, ancien directeur d’une filiale de Vinci Energie et d’une chaudronnerie spécialisée dans les constructions nucléaires.

Croissance externe
Nawi Groupe a également racheté le groupe ALTI, situé en Seine-Maritime, spécialisé dans la maintenance industrielle, et la société Naudin, située dans le Nord Cotentin, spécialisée dans la tuyauterie et la chaudronnerie. Le nouveau groupe est ainsi en mesure de mettre à disposition de ses clients industriels une large palette de savoir-faire en chaudronnerie, tuyauterie, mécanique, installations et maintenance. Il bénéficie, à travers ses cinq sites de production, d’une présence sur une grande partie du territoire français.
Les synergies et complémentarités entre les entités sont très fortes. Ce regroupement valorise leurs compétences et permet d’assurer la pérennité des activités et des emplois actuels avec des perspectives de développement importantes liées à la croissance des investissements industriels dans les secteurs de l’énergie en France et à l’export.
Tél : 01 30 37 35 80

Environnement : les bons élèves récompensés

Le 17 décembre dernier s’est déroulée à la CCI Val-d’Oise la remise des Prix Entreprises & Environnement 2013.Ces prix sont organisés conjointement par l’association Yvelines Environnement et les CCI Versailles-Yvelines et Val-d’Oise, en partenariat avec les Conseils généraux du Val-d’Oise et des Yvelines, la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie d’Ile-de-France (DRIEE-IF). L’objectif est de récompenser des entreprises qui ont, au cours des deux dernières années écoulées, engagé une action innovante et performante relative à la gestion et au respect de l’environnement, et au développement durable.

Pour sa 11e édition, ce concours a permis de récompenser 5 entreprises des Yvelines et du Val-d’Oise (3 prix et 2 mentions) qui se sont montrées les plus exemplaires et remarquables en la matière :

Lauréat Catégorie I : Développement d’un nouveau procédé industriel innovant respectueux de l’environnement ou d’un produit nouveau développé selon les critères de l’éco-conception : EUROVIA – VINCI – 48, avenue Gabriel Péri – 78360 Montesson
Projet récompensé : La gamme des enrobés E2 (écologiques et économiques)

Lauréat Catégorie II : Mise en place de procédés de prévention et/ou de traitement liés à la protection de l’environnement : déchets, eau, air, économies d’énergie… PROTEC – 208, rue Michel Carré – 95870 Bezons
Projet récompensé : Station d’épuration zéro rejet liquide dans le milieu naturel

Lauréat catégorie III : Mise en place d’une politique forte de management environnemental global et notamment de réduction des émissions de gaz à effet de serre PEPINIERES THUILLEAUX : 6, route de Rambouillet – 78460 Choisel
Projet récompensé : Démarche environnementale globale : limitation de l’impact des l’activités de production sur l’environnement, notamment l’obtention d’un bilan carbone positif

MENTIONS POUR : JUNGHEINRICH France – « Système de récupération des déchets lors des opérations de maintenance » en catégorie II – 2 sites, à Roissy et à Vélizy

CHIMEX – « Objectif 0 émission de CO2 » en catégorie III – Filiale de L’Oréal – Basée à Le Thillay.

Le CEEVO : 40 ans d’action économique

Le CEEVO, Comité d’expansion économique du Val d’Oise, a fêté le 17 décembre ses 40 ans à l’abbaye de Royaumont. Créé en 1973, cet « organisme associé » du Conseil général du Val-d’Oise, déploie ses activités depuis 40 ans au service de l’ensemble des acteurs institutionnels, économiques, sociaux, ou universitaires. Il est aujourd’hui la plus ancienne des agences de développement économique en Île-de-France.

C’est à l’initiative de la Jeune Chambre économique de Cergy-Pontoise qu’a été créé le « Comité de Coordination des Activités Economiques du Val d’Oise (CCAEVO) », qui a pris le nom de Comité d’Expansion Economique du Val d’Oise (CEEVO) en 1976, outil de promotion et de valorisation économique, devenu, à partir de 1982, le « bras armé » de la stratégie économique du Val-d’Oise. Sous l’impulsion et la responsabilité de ses présidents successifs, notamment Robert Bichet, André Petit, Francis Delattre, Bernard Février, Yanick Paternotte, Alain Leikine, et aujourd’hui François Scellier, grâce aux compétences de son équipe opérationnelle, dirigée en particulier par Anne Miché, par Bernard Ferniot et depuis 1991, par Jean-François Benon, le CEEVO a connu un élargissement important de son champ d’action et un accroissement de ses missions.
Progressivement, les missions du CEEVO ont intégré l’accompagnement des créateurs et des dirigeants d’entreprises, la promotion économique du territoire, la diffusion des opportunités d’accueil pour l’installation de nouvelles sociétés, la prospection d’entreprises et de projets innovants, l’incitation aux coopérations technologiques et aux relations entre l’enseignement supérieur et les entreprises ou encore la participation à la définition des stratégies économiques des collectivités territoriales et l’organisation d’opérations d’appui à l’internationalisation…
« Très tôt, dès le début des années 80, le CEEVO a compris l’importance de la prise en compte de la dimension internationale de ses activités de promotion et d’accompagnement des entreprises en engageant ses premières relations institutionnelles avec Osaka, au Japon, précise François Scellier, président du Comité. Le CEEVO a commencé à déployer des opérations réunissant des entreprises et des organisations économiques vers ce pays. Le savoir-faire ainsi acquis par les équipes du Comité pour l’organisation au Japon de missions d’appui à l’internationalisation des activités commerciales des entreprises ou pour la promotion des atouts économiques du département, a permis au Comité, à partir de 1991, de lancer des actions de même nature en Chine. Ensuite, des « missions export » ont été proposées à l’intention des entreprises vers un nombre important de pays du monde, en Europe, au Moyen-Orient, au Maghreb, en Afrique, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et même en Australie. »
Pour accompagner les stratégies portées par le Conseil général du Val-d’Oise, le CEEVO a parallèlement ouvert des bureaux de représentation permanente à Osaka, en 1999, et à Shanghai, dés 2005, qui participent activement à la promotion des atouts du département au Japon et en Chine, mais qui accompagnent également des entrepreneurs, des responsables d’établissements universitaires et des étudiants en recherche d’opportunités de partenariats ou des contacts sur place.
Ce travail a été fortement renforcé depuis 2011, dans le cadre de la nouvelle stratégie développée par le Conseil général du Val d’Oise pour développer des échanges institutionnels, économiques et universitaires en Asie, en particulier au Japon, au Vietnam, et surtout en Chine, pays ou le CEEVO a donc multiplié les actions et les contacts sur place depuis deux ans.
A noter que depuis 1973, le Comité a également accompagné des milliers de projets de créations d’entreprises ou d’activités sur le territoire du département. Chaque année, ce sont environ 500 projets de recherche de sites d’implantation pour des entreprises qui sont identifiés et font l’objet d’une orientation vers des terrains, des locaux d’activités, des entrepôts ou des bureaux. Ce travail est mené en partenariat étroit avec les commercialisateurs, les aménageurs et les responsables des collectivités territoriales.
www.ceevo95.fr

« La beauté vient de nos quartiers » Douze valdoisiennes diplômées au Ministère du droit des femmes

« La beauté vient de nos quartiers »
Douze valdoisiennes diplômées reçues au Ministère du droit des femmes

Ce jeudi, les douze jeunes femmes valdoisiennes ayant participé au programme de formation « La beauté vient de nos quartiers » (soutenu par la Préfecture du Val d’Oise, le groupe Sisley et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise) ont reçu leur diplôme des mains de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des droits des femmes et porte parole du gouvernement. Invitées à venir partager leurs expériences au ministère des Droits des femmes, ces diplômées du CAP esthétique et cosmétique ont livré leurs ressentis et expliqué leurs parcours.

Bernard Pérot, Président de la CMA 95 ainsi que l’équipe enseignante de l’Institut des Métiers de l’Artisanat d’Eaubonne ont salué le courage et la motivation de ces douze valdoisiennes aujourd’hui diplômées, fin prêtes à mettre en œuvre leurs savoir-faire acquis. Pour rappel cette formation a permis à douze femmes en difficulté issues des quartiers du Val d’Oise, d’obtenir un CAP accéléré (en 1 an) pour se former aux métiers liés à la cosmétique, la parfumerie et l’univers des soins. Le groupe Sisley a pris en charge leur apprentissage en entreprise tandis que les cours ont été assurés par l’Institut des Métiers de l’Artisanat d’Eaubonne. Grâce au concours de la Préfecture du Val d’Oise, la fondation Sisley et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise, ces jeunes femmes ont suivi une formation qualifiante. L’objectif d’obtenir un diplôme d’Etat par l’apprentissage d’un métier en avenir et de se réinsérer professionnellement dans le secteur de la cosmétique est aujourd’hui atteint

La Chambre de commerce met ses industriels à l’honneur

La Chambre de commerce
met ses industriels à l’honneur

La Chambre de commerce et d’industrie a offert aux industriels valdoisiens une belle soirée le 18 décembre dernier, dans ses locaux cergyssois, afin de clôturer son opération Val d’Oise Terre d’industrie, thématique mise en avant tout au long de l’année 2013 par la CCI Val d’Oise. La Chambre a présenté à cette occasion les résultats d’une enquête menée auprès des industriels valdoisiens, destiné à mieux comprendre leurs problématiques et à proposer, dès 2014, le déploiement d’un plan d’actions. Les échanges se sont poursuivis dans le cadre d’un dîner carrousel très convivial. La centaine de participants, parmi lesquels de nombreux dirigeants de PME – PMI, a pu échanger et prendre des contacts de proximité. Pour prolonger l’action, l’innovation sera la thématique à l’honneur en 2014, avec le démarrage d’un nouveau cycle de visites.

Avec plus de 2000 entreprises industrielles représentant 13% des emplois du territoire, le Val d’Oise se positionne comme le 1er département industriel d’Ile-de-France. « C’est dans ce cadre que tout au long de l’année, de nombreuses actions ont été réalisées afin de mettre toutes les forces vives industrielles du territoire sous les projecteurs », précise Frédéric Vernhes, président de la CCI 95. Du 20 septembre au 18 octobre dernier, près de 400 industriels ont répondu à l’enquête, présentée en préambule par Bruno Didier, vice président de la CCI du Val d’Oise en charge de l’industrie. Parmi les chiffres évoqués, 37% des dirigeants ont, dans les 5 années à venir, un projet d’agrandissement ou de déménagement ; 51% envisagent des investissements (matériels, machines, développements…) dans les deux ans. L’industriel valdoisien apparaît également comme un chef d’entreprise tourné vers les marchés extérieurs puisque 42% ont déjà une activité à l’international et 13% envisagent un développement à l’export dans les années à venir. Malgré les difficultés rencontrées (79% des entreprises ont subi les conséquences de la crise, enregistrant une baisse de leur chiffre d’affaires, des défaillances de certains clients, des annulations ou reports de commandes), 43% des entreprises prévoient une évolution de leur activité en 2014 et 40% une stabilité. Ces chiffres ont ensuite été commentés par le président de la CCI Île de France, Pierre-Antoine Gailly, qui a noté que les deux tiers des patrons étaient auparavant d’anciens salariés, Arnaud Bazin, président du Conseil général, qui a évoqué l’action menée en faveur du déploiement de la fibre sur l’ensemble du département et le préfet du Val d’Oise, Jean-Luc Névache.

Place aux échanges
Le principe du « dîner carrousel » permet de changer de table à chaque plat et ainsi de multiplier les contacts sans recroiser les personnes déjà rencontrées. L’idée est d’encourager les échanges de cartes, que chacun puisse exprimer ses attentes et les inquiétudes rencontrées. Dans la pratique, l’expérience fonctionne vraiment et les rapprochements s’opèrent de façon très concrète. « C’est la première fois que je participe à ce type de rencontre, témoigne Franck Nardin, directeur général de Wall Colmonoy, société de 30 personnes basée à Argenteuil, spécialisée dans le dépôt par soudure et projection de matériaux durs sur la surface de pièces, neuves ou à réparer. J’ai eu avec les industriels présents des échanges très intéressants, le sentiment de partager des problématiques similaires. »
Le directeur de Wall Colmonoy a fait, au cours de la soirée, la connaissance de Rémy Laumonier, dirigeant de la société Laumonier à Nesles la Vallée, potentiellement intéressé par les services de l’entreprise, a rencontré Carole Gratzmuller, dirigeante de la société Etna Industrie (équipements et composants dans les domaines hydraulique et pneumatique) et Nicole Senecal, directrice administrative et financière de SDI (ingénierie de l’essai), avec lesquelles des discussions sur l’export, les difficultés rencontrées durant la crise et la question de la sous-traitance à l’étranger ont été évoquées. Franck Nardin a pu échanger avec Philippe Ecran, président de l’ADPAVAB, association des industriels d’Argenteuil Bezons, qui l’a vivement encouragé à rejoindre la structure pour rencontrer ses homologues sur le territoire.
Cet exemple, un parmi d’autres, témoigne de la qualité des contacts initiés lors de la soirée. A noter que les 2/3 des dirigeants interrogés lors de l’enquête n’appartiennent pas encore à un réseau : autant de rapprochements et de mises en relation encore possibles.