Fédération du Bâtiment : 200 décideurs présnets lors de l’AG

Fédération du Bâtiment
200 décideurs présents lors de l’AG

La FFB 95 (Fédération Française du Bâtiment du Val d’Oise) a tenu son Assemblée Générale le 21 mai dernier dans les salons du groupe Lucien Barrière à Enghien, en présence de plus de 200 décideurs, élus et chefs d’entreprise du secteur. Comptant 830 entreprises adhérentes et 8 200 salariés, le premier syndicat patronal du Val d’Oise continue de grandir avec, en 2014, 72 nouveaux adhérents. Deux thèmes centraux étaient au programme de cette rencontre : l’accessibilité et les investissements privés en Val d’Oise, en présence de Marita Esclapez, responsable du projet ITC (International Trade Center) sur Roissy. Ce projet de centre européen de conférences et d’hôtels, dont les travaux se poursuivent en 2016, représente un investissement de quelque 750 millions d’euros. Une annonce bienvenue dans un contexte économique difficile et tendu pour le secteur (qui totalise 30 000 actifs dans le Val d’Oise), mais aussi l’occasion pour le président, Nicolas Sablier, arrivé à la tête de la FFB il y a tout juste un an, de mobiliser et de prendre position sur des sujets centraux comme le compte pénibilité ou la fraude au travail détaché.

Le président a démarré l’AG sur une note conjoncturelle. « Le secteur n’a cessé de se dégrader au cours des dernières années. C’est ainsi que sur le plan national on estime la baisse d’activité dans le bâtiment à 18,4% entre 2007 et 2014. La construction neuve a subi la plus forte diminution avec un recul de 10,8% de la production en 2014 par rapport à 2013. En Val d’Oise, la baisse de l’emploi s’est limitée à 8,1% entre 2007 et 2014, mais sur les 4 premiers mois de l’année 2015, nous déplorons déjà une baisse de 0,8% d’activité sur le territoire de la FFB IDF Ouest qui comprend les Yvelines, l’Essonne et le Val d’Oise. »
Dans ce contexte, le président a indiqué que la FFB allait continuer à se battre pour défendre ses idées, dans l’intérêt des entreprises, des salariés et pour encourager la reprise économique en France. Parmi les messages qu’il souhaite continuer à relayer tant au niveau national que local, Nicolas Sablier a réaffirmé plusieurs des positions de la Fédération : « Non à la mise en place d’une loi sur la pénibilité aussi complexe en 2016 ; non à la baisse des investissements publics comme conséquence de la baisse des dotations aux collectivités locales ; non à la fraude au travail détaché ; non aux offres anormalement basses ; mais oui au respect des délais de paiement de la part des Maîtres d’Ouvrage publics et privés ; oui à la rénovation énergétique et à toutes les mesures qui l’encouragent ; oui au Pacte de Responsabilité et le maintien du CICE et oui au choc de simplification : moins de contraintes, moins de paperasse, moins de normes. Notre pays en a bien besoin ! »

De belles interventions
Après le bilan des actions de la fédération, Marita Esclapez, responsable du projet ITC, a présenté le futur centre international d’affaires. Avec 317 000 m2 de surfaces construites sur un terrain de 13 ha, à deux pas de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, le futur International Trade Center (ITC), sera le plus important « centre intégré européen ». Il proposera des espaces dédiés aux congrès, salles de réunion (18 000 m2), halls d’exposition (49 000 m2), bureaux (23 000 m2) et équipements hôteliers (1 843 chambres au total) pour un coût estimé de 650 millions d’euros. Le programme doit être livré en totalité fin 2017 ou début 2018.
L’accessibilité était également en question à l’occasion d’une table ronde animée par la FFB, la CCI95, la Préfecture, avec le témoignage de la commune d’Osny et d’un commerçant Adamois. A cette occasion et c’est une première en France, la CCI VO, la FFB 95 et la SMA (assureur BTP) ont signé une convention tripartite pour développer la démarche accessibilité dans les ERP privés 5ème catégorie du Val d’Oise !

Enfin, le président a tenu à rendre un bel hommage à Heidi Brenier, ancienne collaboratrice de la FFB, décédée il y a quelques semaines. « Elle nous était chère et a œuvré pour la FFB. Elle était la mémoire vivante de notre organisation qu’elle a marqué de son empreinte, nous ne l’oublierons pas. »

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soirée Coaxion : 210 entrepreneurs enthousiasmés

Soirée Coaxion : 210 entrepreneurs « enthousiasmés »

La 7e soirée Soirée inter-associations organisée par COAXION Val d’Oise et la Chambre de commerce et d’industrie départementale s’est déroulée le 20 mai dernier au Centre Cyrano à Sannois. Plus de 200 chefs d’entreprise ont répondu présents à l’appel, une très belle mobilisation. Cette année, l’intervenant était Philippe Bloch, chroniqueur et animateur reconnu, qui a animé une conférence sur le thème de l’optimisme, de l’innovation et de l’esprit client. Son discours, résolument positif et revigorant, a apporté une vraie bouffée d’air frais à l’assemblée et plongé les participants dans une ambiance détendue et joyeuse. Un bon antidote contre la morosité ambiante ! A l’issue de la conférence, un cocktail dînatoire a permis de poursuivre les contacts et les échanges professionnels entre les participants.

Depuis 2009, Coaxion ne déroge pas à la règle en organisant chaque année une grande soirée conviviale. « Ces rencontres ont adopté chaque année diverses formes : dîner carrousel, soirée casino, conférence… mais avec, toujours, l’esprit attaché au même objectif : permettre à chacun de vous de vivre un bon moment, d’apprendre à se connaître et de créer des liens propices aux courants d’affaires », précise Philippe Ecran, membre élu de la CCI Val d’Oise. Créé en 2008, le réseau Coaxion Val d’Oise rassemble aujourd’hui 14 associations, représentant près de 700 entreprises et permet de développer des contacts entre les associations et les entreprises membres, de partager les bonnes idées et les bonnes pratiques au bénéfice de tous.
Pour cette édition 2015, les 210 dirigeants d’entreprise ont été accueillis au centre Cyrano de Bergerac, en présence d’un invité de marque : Philippe Bloch qui a fait découvrir aux dirigeants présents « les meilleures armes anti-crise pour votre business : optimisme, innovation et esprit client ». Ce diplômé de l’ESSEC, qui a démarré sa vie professionnelle au Groupe Expansion, a communiqué à l’assistance sa bonne humeur, en expliquant comment répondre aux différentes demandes clients, sans perdre sa courtoisie, à travers des exemples réels et vivants. Les participants, enthousiastes, ont particulièrement apprécié le discours enrichissant et constructif basé sur des retours d’expérience, saisis avec humour et humilité. « J’ai passé une soirée enthousiasmante ! confie Sabine Dechaumont, dirigeante de Formobilis. Philipe Bloch nous a communiqué son énergie et son état d’esprit positif. Deux point fort : ne plus jamais dire « petit » et avoir de l’audace. Une vraie bouffée d’oxygène ! »
Il faut dire que Philippe Bloch a un CV bien rempli. Son premier livre « Service Compris » s’est vendu à plus de 500 000 exemplaires. Il a réalisé à ce jour plus de 2 800 conférences et animations de conventions en France et en Europe, réunissant plus d’un million de participants. Ce business man a aussi créé en janvier 1987 PBRH Conseil, une entreprise de communication, de conseil et de formation ayant pour but de mettre concrètement en application les idées de son livre, déjà plébiscitées par des entreprises comme Citroën, Elf, Carrefour, France Télécom, EDF-GDF Services, Parc Astérix, les Caisses d’Epargne, Monoprix, Le Printemps…. Son second livre, � »Dinosaures & Caméléons� », sorti en avril 1991, s’est vendu à plus de 60 000 exemplaires. En 1994, il décide d’allier la théorie et la pratique en introduisant en France le concept d’Espresso Bar, développé avec succès en Amérique du Nord. L’enseigne Columbus Café, qu’il a créée (et quittée en juin 2004), exploite actuellement 70 points de vente en France et au Moyen-Orient, et emploie plus de 500 personnes. Il raconte l’histoire mouvementée de cette enseigne dans son troisième livre « Bienheureux les Fêlés… » et défend les valeurs d’innovation, d’audace et d’initiative.
Chroniqueur à « L’Entreprise » de 2003 à 2012 et désormais chroniqueur aux « Echos », il anime chaque week-end sur BFM Business « L’Entreprise BFM », une émission entièrement consacrée à l’esprit d’entreprise, dans laquelle il reçoit de nombreuses figures emblématiques de l’entrepreneuriat français. Il a également animé l’émission « Valeurs Ajoutées », le rendez-vous PME de BFM TV et investit en tant que Business Angel dans différentes sociétés. Son livre « Service compris 2.0 – 360 idées pour améliorer la qualité de service à l’heure d’internet », est immédiatement considéré comme une référence. Suivra « Ne me dites plus jamais bon courage ! », « Lexique anti-déprime à usage immédiat des Français. »

Le nouveau pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale passe à l’action à Pontoise

C’est un pôle de renommée nationale, voire internationale, qui vient de s’installer à Pontoise. Après 25 ans d’activités techniques et scientifiques sur le site de Rosny-sous-Bois, le Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale vient de prendre ses quartiers dans l’agglo. Jeudi 21 mai, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve est venu inaugurer ces nouvelles installations ultra modernes, dignes des Experts, amenées à devenir une référence internationale en matière de lutte contre la délinquance. Avec un Institut de recherche criminelle (IRCGN), un Service central du renseignement criminel (SCRC) et un Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), le PJGN, qui se déploie sur 20 000m2, accueille aujourd’hui près de 500 gendarmes. Une zone de vie sur la base militaire a également été construite pour les accueillir avec et leurs familles.

Pôle scientifique de très haut niveau, le PJGN marque, pour la gendarmerie, le franchissement d’une étape historique dans le traitement des délinquances, avec un matériel scientifique et technologique de pointe mais également la volonté d’affirmer une approche pluridisciplinaire unique en France. Avec une R&D innovante, des personnels militaires et civils de la gendarmerie et du service de santé des armées (médecins légistes, dentistes, pharmaciens) et la mise en œuvre d’une lutte toujours plus active contre les nouveaux phénomènes criminels numériques, les délinquants n’ont qu’à bien se tenir !
Ces nouveaux bâtiments hautement sécurisés regroupent quatre départements qui intègrent à la fois des technologies ultra modernes et des méthodes plus traditionnelles et artisanales mais qui continuent à être extrêmement efficaces. C’est ici que toutes les enquêtes confiées à la Gendarmerie Nationale remontent de toute la France pour expertises.
Le Département « Médico-légal », laboratoire sous atmosphère régulé, permet ainsi d’analyser plus de 10 000 empreintes génétiques par mois, telles que des prélèvements de salive d’un suspect, ou l’identification de victimes, comme celles du crash de Germanwings.
Très impressionnante, l’armurerie (Département « Balistique ») possède la plus grande collection d’armes en France, ce qui permet de faire des comparaisons avec les armes saisies sur les scènes de crime et de déterminer ainsi si elles sont d’origine ou si elles ont été modifiées.
Le Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale compte également un Département « Véhicules ». Muni de deux ponts élévateurs, le hangar servant de garage permet aux gendarmes d’inspecter les carrosseries pour déterminer si un véhicule a été maquillé par des voleurs. L’analyse de l’électronique et des voitures connectées est de plus en plus poussée pour comprendre et anticiper les nouvelles méthodes de vols de voitures.
Enfin, le Département « Informatique et Électronique » scrute et analyse toutes les informations utiles à la lutte contre la délinquance, dans le but d’éviter que des actes ne soient commis et d’aider les groupements de gendarmerie à adapter leurs effectifs en prédisant l’évolution des délits dans les territoires. Les gendarmes spécialistes de ce département effectuent ces analyses grâce à l’exploitation de plus de 250 variables chiffrées.

Bezons réinvente son cœoeur de ville

C’est un projet ambitieux que porte la ville de Bezons. Au sein de la ZAC « Cœur de Ville», 700 logements et 20 000 m2 de commerces et loisirs vont sortir de terre sur près de 65 000 m2 au total, au cœur d’un parc urbain entièrement réhabilité. Le projet dont la réalisation sera assurée par Altarea Cogedim et groupe Imestia prévoit la création d’un parking public d’environ 600 places. Après le tramway et le développement du pôle tertiaire, qui devrait voir arriver encore 9000 salariés supplémentaires, l’image de Bezons se veut plus qualitative. Les premières livraisons interviendront dès 2020.

Ville en plein essor, Bezons a décidé dès 2011 de confier l’opération d’aménagement « Cœur de Ville » à l’aménageur Sadev 94, avec, comme objectif de se doter d’un véritable centre-ville et d’y développer une mixité des fonctions urbaines. C’est dans ce contexte, après un an et demi de consultation qu’Altarea Cogedim a été retenu aux côtés du Groupe Imestia pour réaliser un programme mixte d’envergure comprenant 700 logements et 20 000 m2 de commerces et loisirs au sein de la ZAC « Cœur de Ville ».
« La très large concertation lancée depuis de nombreux mois concernant le projet Cœur de Ville a été mise à profit pour nous aider dans la décision, souligne Dominique Lesparre, maire de Bezons. Les Bezonnais se sont largement impliqués pour imaginer le Bezons de demain. Par son ampleur, le projet retenu par la ville offrira au cœur de notre cité, non seulement des équipements publics de grande qualité mais accroîtra aussi l’offre de logements diversifiés, de commerces, de lieux de cultures, d’espaces de promenade, de détente et de loisirs pour les habitants et les salariés ».
Avec 60% de logements en accession et 40% de logements en locatif social à l’architecture soignée, l’opération comprendra aussi un hypermarché d’environ 3 500 m2 de surface de vente, des rues commerçantes animées, un pôle loisirs composé d’un multiplexe de cinéma et d’un pôle restauration ainsi que des services proposés aux résidents et la création d’un parking public d’environ 600 places. L’objectif est de créer un vrai lieu de cheminement et un pôle d’attractivité fort. « Actuellement 700 des 4500 salariés d’Atos déjeunent à la Défense le midi. Il existe donc une attente forte du côté des habitants mais aussi du côté des actifs qui travaillent à Bezons. »
Situé à 600 mètres du Pont de Bezons, au nord de la ligne 2 du tramway et de l’avenue Gabriel-Péri, axe majeur de la ville, l’opération mixte développée viendra compléter un dispositif majeur d’espaces publics, en pleine continuité avec la place et le parvis de la nouvelle Mairie donnant sur la rue Edouard-Vaillant. Des équipements multiservices de proximité avec une salle polyvalente, un groupe scolaire composé de 16 classes, un stade de football et une maison des sports sortiront ausside terre. Ce projet qui apporte de nombreuses innovations urbaines, architecturales, écologiques, programmatiques et de gestion (mixités urbaine, fonctionnelle, sociale, paysagère…) a pour ambition d’ouvrir Bezons sur son avenir et de fabriquer une « ville contemporaine ». Il sera réalisé en une seule phase : après deux ans de conception, comprenant la signature de la promesse, l’obtention du permis de construire, les travaux débuteront au 1er semestre 2018 pour de premières livraisons à compter de 2020.

Le Rotary remet le prix Servir

Le 12 mai dernier, les Rotary Clubs de Cergy, l’Isle Adam-Beaumont, Magny-en-vexin et Pontoise ont remis, à la Chambre des métiers de l’Artisanat à Cergy, le Prix du Courage et le Prix du Dévouement. Ces prix ont mis à l’honneur pour son dévouement Michèle le Bel, impliquée bénévolement dans l’aide aux devoirs des jeunes, et Yassine Saïdane, dont le courage a permis de sauver la vie d’un voisin.

Le Rotary international réunit des hommes et des femmes depuis 1905 à travers le monde qui se mobilisent pour des causes humanitaires. L’une de leurs réussites les plus connues est l’éradication de la polio dans le monde.
Chaque année, un jury remet un prix à ceux qui ont porté les valeurs du Rotary International dans un projet ou lors d’un acte qui sort de l’ordinaire. Cette année, ce prix a été remis à Yassine Saïdane, âgé de 36 ans, qui travaille en tant qu’artisan dans la rénovation des logements. Ce dernier a su mettre à profit ses connaissances pour aider un de ses voisins. Le dimanche 22 juin 2014, lorsqu’il bricole dans son jardin, Yassine Saïdane sent une odeur de fumée. Il regarde par la fenêtre du voisin et voit de la fumée. Avec sang-froid, il coupe le gaz et décide d’aller le chercher. Il parvient à le faire sortir et explique clairement et calmement les faits aux sapeurs-pompiers. On peut féliciter cet acte de bravoure qui a permis à un homme de survivre à un accident domestique (incident causé par une friteuse).
De son côté, Michèle Le Bel, retraitée de l’Education nationale, n’a pas perdu son envie de travailler avec les jeunes. Elle reste impliquée bénévolement à l’aide aux devoirs de jeunes (de primaire au collège) au sein de sa commune, le Plessis Bouchard. Elle décide de privilégier le dialogue avec les jeunes en montant des programmes de prévention dans des lycées de 2006 à 2008. Dans le cadre du partenariat de l’Education Nationale avec la Police Nationale, les jeunes ayant fait des actes d’incorrection, d’insolence, d’indiscipline au sein de leur établissement sont reçus par Michèle Le Bel et l’officier correspondant scolaire du service de police. La directrice départementale de la police nationale qui a présenté le dossier de candidature de Michèle Le Bel pour le prix insiste sur le résultat bénéfique auprès des jeunes et le nombre à la baisse des récidives. Ce prix valorise ici une carrière qui a toujours été dévouée.