par Audrey Le Meur | 16 Nov, 2017 | A la une, Actualitēs, Institutionnels
L’expérimentation des emplois francs aura lieu dans un premier temps sur une dizaine de territoires et sera lancée le 1er janvier 2018. En Ile-de-France, les quartiers « politique de la ville » de Seine-Saint-Denis, de l’agglomération de Val-de-France dans le Val-d’Oise, du territoire Grand Paris Sud qui englobe Grigny et Evry, de l’agglomération de Cergy-Pontoise, ont été retenus pour le test avec Angers, Marseille, Tourcoing et Roubaix. L’Elysée promet 10 000 emplois francs.
Le dispositif concernera les entreprises qui embauchent dans les quartiers « politique de la ville » pour une durée d’au moins deux ans, sans critère d’âge. Ces entreprises recevront une aide « de 5000 euros par an sur trois ans pour les CDI et 2500 euros par an sur deux ans pour les CDD de plus de six mois« , a précisé Emmanuel Macron. Dans un premier temps, le président a indiqué que des crédits avaient été débloqués pour 25% des quartiers « politique de la ville ».
Emmanuel Macron a précisé dans son discours que les emplois francs sont « le pendant indispensable à la lutte contre les discriminations. Ça veut dire quand une entreprise prend en CDD pendant plus de deux ans ou en CDI une personne qui vient d’un quartier « politique de la ville » et qui cherche un emploi, on encourage l’entreprise. Ce n’est donc pas une politique qui consiste à dire on aide simplement l’endroit, non on aide les personnes et on les aide pour être mobiles pour aller réussir dans leur quartier ou ailleurs mais accéder à un emploi stable ».
Ce système a été plusieurs fois mis en place par le passé, mais qui n’a jamais connu un succès notable jusqu’à présent. « On a mis trop de règles, trop de contraintes. Cela n’a pas coûté cher car peu de gens étaient éligibles », a critiqué le chef de l’État, qui a souhaité épurer au maximum ce dispositif : l’ensemble des demandeurs d’emploi, quel que soit leur âge, pourront en bénéficier tant que cela concerne des CDI et des CDD de plus de deux ans. Ce dispositif, budgété à hauteur de 180 millions sur 3 ans, devrait permettre l’embauche de 12 000 à 25 000 personnes en emplois francs l’an prochain, selon les chiffres évoqués par l’Élysée.
par Audrey Le Meur | 16 Nov, 2017 | A la une, Actualitēs
La société Trad’inov, installée à Neuville, fabrique d’authentiques pâtes de fruits, ou plutôt des rouleaux. Ce projet a débuté en cuisinant des cuirs de fruit, une ancienne pratique qui consiste à faire sécher doucement, à basse température, de la purée de fruit sous la forme d’une fine couche uniforme. Cela a donné naissance aux Rouleaux de Phébée, qui se déclinent dans une grande variété de goûts : mangue, fraise, poire, abricot, pomme, ananas, pêche et framboise. A l’origine de ce projet, une jeune étudiante de l’EBI, Phébée Racat, qui mène de front études et création d’entreprise.
La cuisine, toute une alchimie… Trad’inov revisite les fameux rouleaux, qui, en fin de cuisson donne une sorte de cuir, un film assez fin et résistant, qui n’est pas cassant. Leur texture n’est pas des plus agréables, mais le goût est au rendez-vous. C’est la raison pour laquelle les Rouleaux de Phébée ont été confectionnés, pour avoir une texture beaucoup plus tendre, avec un goût de fruit, un plaisir sucré légèrement acidulé, tout aussi savoureux mais bien plus moelleux. Ils sont créés à partir de cette même recette traditionnelle qui permet de conserver toute leur saveur et leurs propriétés bienfaisantes.
Une grande partie de la fabrication des Rouleaux se fait à la main. Après avoir mélangé les ingrédients, ceux-ci sont séchés à basse température pour conserver leur goût et leur couleurs naturelles. Ils ne contiennent ni conservateurs, ni colorants ou arômes, qu’ils soient naturels ou non, ce qui permet de conserver l’authenticité du produit. Produits sains, riches en fibres, chaque rouleau est composé à 75% du même fruit. La jeune femme vise en premier lieu une clientèle professionnelle et présente toute son offre sur son site, tout juste lancé : www.phebee.fr . Les professionnels peuvent s’inscrire en ligne et ainsi avoir accès à la boutique pour passer commander. La société est également à la recherche d’éventuels distributeurs pour proposer ses produits.
par Audrey Le Meur | 16 Nov, 2017 | A la une, Actualitēs, Evenement
En fin d’année, c’est l’heure du grand ménage ! Du 1er au 15 décembre, les chefs d’entreprise sont invités à faire enlever leur mobilier professionnel usagé par l’éco-organisme ValdeliA, partenaire du réseau COAXION (CCI 95), qui viendra le collecter gratuitement dans leur entreprise. Inscription dès maintenant en un clic !
Que faire de son ancien fauteuil de bureau, d’une chaise déglinguée ? De la table de la salle de réunion ? De cette armoire d’archives devenue obsolète avec la numérisation ? Pas question de s’en débarrasser en décharge ou de les abandonner sur la voie publique ! En effet, depuis 2013, la législation française impose aux professionnels de recycler tous les déchets générés par leur activité, y compris les déchets d’ameublement.
A l’initiative du réseau COAXION et des associations membres, et en partenariat avec la CCI Val-d’Oise, l’éco-organisme ValdeliA organise une collecte gratuite du mobilier professionnel usagé du 1er au 15 décembre auprès des toutes les entreprises du département. Les autres réseaux d’entreprises du Val-d’Oise sont les bienvenus pour s’associer à cette opération.
Concrètement, il suffit à chaque entreprise de s’identifier, dès maintenant, sur la page dédiée du site de ValdeliA (http://www.valdelia.org/operation-speciale-voreseaux95/), avec une évaluation du nombre de meubles et de leur type à collecter chez elle. L’organisme fixera alors un rendez-vous pour venir chercher le mobilier, à charge pour l’entreprise de le regrouper à un endroit facilement accessible. A l’issue de la collecte, un retour sera fait à chaque entreprise sur le recyclage qui aura été effectué sur l’ensemble de la collecte.
Au-delà de cette opération écologique, une autre se profile, sociale, qui vise à faire émerger des projets locaux de réinsertion autour des métiers de restauration ou de recréation de mobiliers professionnels.
Plus de 2 millions de tonnes de déchets d’ameublement sont produits chaque année en France, dont 300 000 sont issus des entreprises. 40 % sont enfouis, 45 % sont incinérés et 15 % seulement sont recyclés.
En savoir plus : cpocquet@cci-paris-idf.fr
par Audrey Le Meur | 16 Nov, 2017 | A la une, Actualitēs, Sortir
Pour la première fois chez Barrière, la bûche de Noël est signée Pierre Gagnaire et sera disponible dans tous les Fouquet’s. Cette bûche gourmande est inspirée du rond de serviette, qui symbolise la célèbre brasserie. Elle se compose d’un moelleux du traditionnel gâteau roulé, associé à une génoise onctueuse aux amandes et relevé de sirop au poivre du Vietnam. En bouche, le délicat mariage marmelade orange-citron-gingembre finement surmonté de crème mascarpone promet des envolées gourmandes et fruitées. Une élégante finition velours rouge et poudre d’argent pour un effet du bel éclat. En plus, cette bûche d’exception est en édition très limitée : seulement 350 exemplaires !
Pierre Gagnaire, Chef triplement étoilé et récemment élu meilleur Chef du Monde par ses pairs, présente pour la première fois sa bûche création, accessible aux palais des petits et des grands. Cette année et en exclusivité la bûche Fouquet’s signée Pierre Gagnaire sera proposée à la carte des 6 restaurants Fouquet’s (Courchevel, Paris, La Baule, Cannes, Toulouse, Enghien- les-Bains). Il sera également possible de réserver la bûche auprès de ces mêmes établissements durant toute la période des fêtes. Une bûche de 8/10 parts au prix de 65€.
par Audrey Le Meur | 8 Nov, 2017 | A la une, Evenement
A l’invitation de sa présidente, Joëlle Castro, la délégation des Femmes chefs d’entreprise du Val d’Oise (FCE 95) organisaient hier soir, mardi 7 novembre au Resort Lucien Barrière d’Enghien-les-Bains sa grande soirée prestige sur « sport et leadership : quelle inspiration pour l’entreprise ? ». L’événement très réussi a reçu le soutien du groupe La Poste, engagé depuis dix ans aux côtés des arbitres de quatre grands sports collectifs : le football, le rugby, le handball et le basket-Ball. Une rencontre passionnante avec des intervenantes de grande qualité, qui ont partagé leur expérience avec les quelque 150 convives présents.
Pour intervenir dans le cadre de cette soirée visant à mettre en avant l’association et ses actions, les FCE ont invité une femme d’exception, Béatrice Barbusse, docteur en sociologie, ancienne handballeuse de haut niveau, qui a intégré en 2002 le staff de l’US Ivry Handball, d’abord comme chercheuse, avant de devenir préparatrice mentale puis présidente de ce club historique, champion de France en 2007. En charge d’un plan de féminisation du handball français, au sein de la fédération (FFH), elle a raconté son expérience dans un livre, « Du sexisme dans le sport », où elle décrypte l’ancrage du sexisme dans le milieu sportif en s’appuyant sur son expérience de sportive de haut niveau et propose de féminiser l’encadrement.
A ses côtés, deux arbitres de football de haut niveau, Stéphanie Frappart et Stéphanie Di Benedetto, étaient présentes pour parler de l’arbitrage. Les chiffres dans le football parlent d’eux-mêmes : parmi les 25 150 arbitres officiels en France, il n’y a que 779 femmes, dont une seule parmi les arbitres de l’élite : Stéphanie Frappart, 33 ans, qui exerce en Ligue 2. Arbitre depuis 1996, elle était également présente aux JO de Rio. Stéphanie Di Benedetto a quant elle démarré l’arbitrage en 2007. A cette époque, elle jouait au foot à Gretz-Tournan (PH). Elle officie aujourd’hui en Fédérale Féminine 1 et souhaite poursuivre en accédant à des matchs de niveau international. A travers leur expérience respective, les deux jeunes femmes ont construit un parallèle avec le monde de l’entreprise. Les points communs sont nombreux : travail en équipe, management, prises de décision parfois impopulaires ; l’autorité de l’arbitre comme celle du dirigeant peut être malmenée.
De son côté, la Poste est aussi partenaire des arbitres depuis 2007. L’objectif est de « promouvoir et valoriser la fonction arbitrale afin de susciter des vocations car elle est décriée et méconnue ». Par ailleurs, le groupe considère qu’il existe un vrai parallèle entre les arbitres et les postiers : acteur de terrain et de confiance, les arbitres sont investis d’une mission de service public comme les postiers et ils agissent au service de tous sur tous les terrains, toute l’année. Un site Internet dédié a d’ailleurs été créé : www.tousarbitres.fr
https://fce95.wordpress.com