L’Atelier obtient le titre de Maître Restaurateur

L’atelier (Cergy) a obtenu par arrêté préfectoral il y a quelques semaines le titre de Maitre Restaurateur. Ce titre est décerné par l’Etat à partir d’un audit réalisé par un organisme indépendant (3000 titres seulement sur 200 000 restaurants en France). En complément d’une qualité de service et d’accueil, de confort, d’hygiène et de sécurité, le Maître Restaurateur est le seul qui s’engage à une carte entièrement «faite maison» en proposant une cuisine réalisée sur place à base de produits bruts essentiellement frais.

Ouvert il y a 5 ans dans le quartier de l’ESSEC, l’Atelier fait salle comble le midi. Dans un style industriel chaleureux, mêlant brique et parquet, le restaurant, toujours très animé, dispose d’une carte variée de brasserie. Chaque jour, le chef propose une cuisine de saison avec un plat du jour, un poisson du jour, une pièce du boucher du jour et une pizza de la semaine.Tous les desserts sont réalisés quotidiennement et renouvelés très régulièrement.
Une attention toute particulière est donnée à la qualité du produit et « au fait maison », qui nécessite une exigence quotidienne. « Chaque assiette est imaginée, pensée et réalisée par nos équipes en cuisine, pour que les plats soient issus d’un savoir-faire et non d’une industrie agro-alimentaire, précise Tiphaine Gillouard, qui tient l’établissement. Ce titre c’est notre plue-value. Nous n’imaginons pas que la restauration puisse devenir linéaire, avec les mêmes goûts et saveurs de Lille à Marseille en passant par Lyon. La restauration est avant tout un savoir faire dans une cuisine, la main d’un « homme » qui imagine et crée. »

L’ATELIER
8/10 avenue B.Hirsch – 95000 CERGY
Tél.: 01 34 24 23 31
latelier.cergy@gmail.com – www.latelier-cergy.com

3M écrit une nouvelle page de son histoire à Cergy

3M écrit une nouvelle page
de son histoire à Cergy

3M fait depuis quelques semaines la « une » de la presse locale. La tour historique, qui se dresse fièrement à l’entrée de l’agglomération depuis 1976, symbole de Cergy-Pontoise, devrait être détruite. Un nouveau siège flambant neuf et ultra moderne confié à Nexity serait reconstruit à proximité. Le groupe, après avoir envisagé un départ de l’agglo, semble finalement avoir décidé de rester sur le territoire, bien que la direction du siège de 3M France n’ait pas souhaité, pour l’heure, réagir officiellement. L’incertitude demeure néanmoins pour les salariés de l’usine. Si le centre technique, actuellement à Beauchamp et employant 60 personnes, serait, lui, rapatrié à Cergy, du côté de la production, c’est un point d’interrogation qui se dessine et inquiète les salariés concernés.

Sur le blog de Fo 3M Beauchamp, les dernières informations se veulent affirmatives. Si du côté de la direction, on indique qu’il est trop prématuré pour communiquer, le syndicat s’avance sans retenu à donner des éléments très précis : « Le vendredi 23 janvier 2015, le bureau du conseil communautaire de l’agglomération de Cergy a validé le projet tripartite Grand Centre / 3M / Nexity. Le siège social de 3M sera implanté sur le terrain adjacent au site actuel appartenant à la ville de Cergy (ancien terrain de foot). Ce terrain de 1,1 hectare doit être diminué d’une partie de sa superficie pour créer un espace public. La surface du nouveau siège social sera de 18 000 m² (37000 m² actuellement). Il sera implanté en bordure de l’autoroute et comprendra en plus du siège social de 3M, le centre technique actuellement à Beauchamp.
Sur les 7,3 hectares de l’actuel siège social de 3M, seront implantés 1100 logements (dont 200 logements spécifiques et 20% de logements sociaux maximum), le long du boulevard de l’Oise ainsi que des équipements, services de proximités et des espaces verts. La Communauté d’agglomération s’engage à modifier le PLU pour que le nouveau siège puisse sortir de terre et à céder le terrain de 1,1 hectare. Nexity s’engage à réaliser un certain nombre d’aménagements complémentaires d’accès par les passerelles et de voirie. C’est donc une excellente nouvelle pour les salariés de 3M Cergy et du Centre Technique Client de Beauchamp. »
Pour les élus aussi, cette annonce est une étape importante. Alors que l’été dernier, la rumeur d’une délocalisation du groupe « pour se rapprocher de Paris » était encore dans tous les esprits, le vent semble avoir tourné favorablement. Ce nouveau siège social (finalement prévu pour être construit à quelques centaines de mètres, rue des Chauffours, près de la CPAM, dans le quartier des Marjoberts) trouverait sa place dans un Grand Centre en voie de mutation, incluant la requalification des Trois Fontaines et de la gare Cergy-préfecture. Le tour métallique de 14 étages, aux normes dépassée, rongée par l’amiante, disparaitra très probablement du paysage, marquant la fin d’une époque…
La prochaine étape sera la délibération présentée lors du prochain conseil communautaire de l’agglomération de Cergy-Pontoise, qui autorisera le président de l’intercommunalité à signer un protocole avec Nexity et 3M. La direction du siège de 3M France n’a pas souhaité réagir. Prudence est de mise, tout comme à la mairie de Cergy, où l’on souligne que « rien n’est conclu ». Il est vrai, le dossier est délicat et les enjeux importants, avec 800 emplois à la clef.
Restera une autre question en suspens : l’avenir des salariés du site de Beauchamp. Après la délocalisation du Scotch vers les usines d’Hutchinson (Etats-Unis) et de Janinow (Pologne) il y a quelques mois, l’inquiétude grandit chez les collaborateurs, tandis que les volumes de production devraient encore baisser de 12% en 2015. Aujourd’hui l’activité de l’usine se concentre essentiellement sur les Post-it. Après avoir employé plus d’un millier de personnes, l’usine n’en compte désormais plus que 350 à la production, avec une politique de départs non remplacés.

Ouvrage « Calcul des coûts dans les PME » : les experts comptables vous informent

Ouvrage
« Calcul des coûts dans les PME » :
les experts comptables vous informent

Le calcul des coûts n’est pas une préoccupation nouvelle pour les entreprises. Cependant, cet exercice revêt une dimension particulière à l’heure où la rentabilité des entreprises baisse. En effet, en période de difficulté (forte concurrence, augmentation des frais, baisse des marges…), les entreprises prêtent légitimement une plus grande attention à leurs résultats et à leurs décisions. Le calcul (ou plutôt les calculs compte tenu des différents besoins) des coûts n’est pas une fin en soi mais un moyen de poser les bonnes questions et de trouver les réponses appropriées pour gérer l’entreprise. Pertinence et simplicité doivent faire bon ménage.

Cet ouvrage apporte un regard différent sur un sujet essentiel. Il ne part pas de la technique mais des besoins en informations des dirigeants de PME. C’est à eux qu’il s’adresse ainsi qu’à ceux qui les conseillent. Autrement dit, les auteurs cherchent à apporter des réponses pratiques à des questions concrètes telles que : comment calculer des coûts en fonction des spécificités de l’entreprise (secteur d’activité, taille, organisation…) ? comment fixer des prix ? comment mesurer et améliorer la rentabilité de l’entreprise ?
Le jargon technique a été banni afin que le lecteur n’ayant pas de connaissances comptables préalables puisse comprendre la logique des outils présentés avec des mots et des exemples simples.

« Le calcul des coûts dans les PME : connaître et agir »
paru dans la collection « l’Expert en Poche ».

Banque de France : Des orientations positives pour 2015 / 2016

Banque de France Val d’Oise :
Des orientations positives pour 2015 / 2016

Vendredi dernier, chez Olivarius, Philippe PREVOST, directeur de la Banque de France dans le Val d’Oise, a dressé un bilan de la conjoncture mondiale, suivi d’un état des lieux de la situation territoriale. Globalement, 2015 et 2016 sont « deux années qui s’annoncent plutôt convenablement avec une reprise du commerce mondial porté par les pays avancés (+1,1%), et notamment les Etats Unis », a t-t-il commenté. Pour la zone euro, les chiffres s’améliorent, grâce à des taux d’intérêt très bas, la baisse de l’euro et la chute des cours du pétrole. Selon les pays, les situations restent cependant contrastées. La France ne fait plus partie du cercle restreint des 5 AAA que sont l’Allemagne, l’Autriche, les Pays, Bas, le Luxembourg et la Finlande. Des réformes structurelles s’imposent pour que la reprise soit réelle. On retiendra tout de même de cette présentation des frémissements positifs et un soupçon d’optimisme…

La bonne nouvelle, c’est que 2015 et 2016 laissent entrevoir des évolutions favorables. La moins bonne, c’est que la France, comparativement à d’autres pays mieux orientés, ne profitera pas à plein régime de cette reprise. Pour mieux comprendre, ce qui se passez chez nous, Philippe PREVOST, au cours de sa présentation, nous a commenté les grandes tendances macroéconomiques pour les deux années à venir.

Tout d’abord, les pays avancés redémarrent tandis que la situation des pays émergents prend un tour plus chaotique, avec, notamment une baisse des exportations chinoises. Le Brésil, rongé par son déficit public et l’inflation, subit le contre coup de l’effondrement des matières premières, avec un taux de croissance zéro. En Russie, dans un contexte géopolitique compliqué, la récession s’installe, l’inflation élevée entraine une baisse du niveau de vie…

Du côté des pays « avancés », les Etats-Unis ont su se montrer réactifs dans la gestion de la crise. « Les US retrouvent leur sentier de croissance classique : 2,4% en 2014, 3,6 en 2015 et 3,3 en 2016, des chiffres que l’on ne connaît plus en zone euros », a indiqué le directeur. Cette croissance est tiré par l’investissement, lui-même favorisé par la baisse du coût de l’énergie et une tendance à la relocalisation d’activités externalisées. Le chômage est en baisse (5,6%) et le marché immobilier résidentiel se redresse. Néanmoins, les inégalités se creusent en terme de rémunération.
La zone euro renoue elle aussi avec la croissance (+1,3 en 2014 ; +1,7% en 2015 et 2,1 en 2016), la conjoncture économique s’améliore, mais les difficultés demeurent. « Pour 2015 et 2016, tout s’ajuste pour animer la reprise : les taux d’intérêt sont très bas, produit de la politique ultra accommandante de la BCE. La situation de l’euro, par rapport aux autres principales devises, est très enviable. Autre avantage : la chute des cours du pétrole. » Néanmoins, indique Philippe PREVOST, l’absence de politique budgétaire commune, malgré quelques mesures, crée certaines difficultés. Des réformes structurelles s’imposent pour renforcer le potentiel de croissance de la zone euro, aujourd’hui très faible.
C’est à peu près un constat similaire que dressent les économistes au niveau de l’hexagone : faibles perspectives à moyen et long terme, avec un déficit du commerce extérieur encore important (comparativement à l’Allemagne, qui enregistre un excédent commercial). « En France, la situation est spécifique, depuis quelques années, le pays ne produit pas assez de richesses, le chômage est élevé. Contrairement à d’autres pays comme l’Espagne, l’Italie ou le Portugal, qui ont procédé à des ajustements au niveau des salaires, en France, les salaires sont rigides, le coût du travail est plus élevé qu’ailleurs et du fait de la faible rentabilité des entreprises, l’investissement productif se situe à un niveau faible. Enfin, le système social, avec des dépenses de protection sociale élevées, n’est pas finançable. »
Alors, solutions ? la Banque de France laisse entrevoir quelques pistes : faire les nécessaires réformes structurelles pour libérer l’économie des contraintes qui l’entourent ; ouvrir à la concurrence les secteurs protégés (loi Macron), réformer le marché du travail, mieux cibler la formation professionnelle, baisser les coût de fonctionnement et relancer la compétitivité des entreprises. Bref, si les conditions sont réunies pour permettre un redémarrage plus net de l’activité en 2015, la France devra impérativement engager, en parallèle, une mutation de son modèle économique pour s’adapter aux enjeux de long terme. Une conclusion que l’on martèle depuis des décennies sans vraiment parvenir à passer de la parole aux actes. 

Le groupe Balas intègre CCR

Basé à Saint-Ouen, le groupe Balas (qui intervient en génie climatique, couverture et plomberie, électricité, étanchéité, isolation et bardage, cuisines professionnelles et salles de bain) vient d’acquérir CCR (Champagne Construction Rénovation), située à Champagne-sur-Oise. Avec l’acquisition de CCR, le groupe aborde 2015 avec 850 collaborateurs et un CA de 124 millions d’euros. Complémentaire, CCR (9M€ de CA et 70 salariés), est spécialisée dans la maçonnerie-pierre de taille pour les monuments historiques et la réhabilitation lourde : gros oeuvre, maçonnerie, plâtrerie.

Créée en 1990, CCR (Champagne Construction Rénovation), tout récemment rachetée par le Groupe BALAS a développé ses compétences en maçonnerie-pierre de taille qui lui ont permis de se spécialiser, notamment, dans la restauration de Monuments Historiques. Le personnel de CCR maîtrise à la fois les savoir-faire de taille de pierre, de maçonnerie traditionnelle (pose de pierres, moellons) et d’enduit, mais également de démolition, gros-oeuvre, béton armé, plâtrerie, carrelage…
Elle est présente sur des chantiers Monuments historiques tels que l’Abbaye de Royaumont, des chantiers de réhabilitation lourde comme l’Ecole Nationale des Chartes, chantiers où les équipes de Balas sont également intervenues.
CCR a vocation à garder son identité et son implantation à Champagne-sur-Oise : Jean-Bernard Paillet, fondateur de CCR en 1990, accompagnera l’évolution de l’entreprise et son intégration dans le groupe, avec le soutien de Lucas Aubrun, directeur du métier rénovation au sein de Balas.
www.groupe-balas.com