Aéroports de Paris lance sa Fondation d’Entreprise

Aéroports de Paris lance sa Fondation d’Entreprise

Aéroports de Paris lance sa Fondation d’Entreprise

Après 10 ans d’existence sous l’égide de la Fondation de France et plus de 690 projets soutenus, l’autonomisation de la fondation Aéroports de Paris s’inscrit dans la ligne de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise d’Aéroports de Paris. Avec la création de cette Fondation, Aéroports de Paris soutient la dynamique des territoires proches de ses aéroports et entend lutter contre l’illettrisme en France et à l’étranger, porter les valeurs sociétales du groupe à l’international et encourager l’implication de ses salariés dans des projets associatifs. Le rayon d’action de la Fondation est à la fois le territoire d’implantation des aéroports parisiens (Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Paris-Le Bourget) mais également les pays où le savoir-faire du groupe est reconnu.

Ses missions s’organisent autour de 4 axes, en résonance avec les valeurs de l’entreprise. Les initiatives locales : la Fondation soutient la dynamique des territoires proches de ses aéroports dans le but d’améliorer la vie quotidienne des habitants de ces communes. Elle accompagne ainsi le tissu associatif de proximité menant des actions d’intérêt général, innovantes et responsables qui créent du lien social et favorisent la vie locale.

La lutte contre l’illettrisme : Parce que la lecture et l’écriture sont le socle d’une meilleure insertion sociale, la Fondation souhaite agir pour aider les personnes qui en sont éloignées. Elle contribue de ce fait à faire émerger des projets ancrés dans les territoires proches de ses plates-formes qui favorisent l’accès au savoir et à la connaissance.

L’international : La Fondation entend porter ses valeurs sociétales au-delà de ses frontières dans les pays où le groupe est implanté. Elle soutient ainsi des projets d’intérêt général et plus spécifiquement permettant d’aider les personnes en situation d’illettrisme à acquérir les savoirs de base essentiels.

L’implication des salariés : La Fondation souhaite encourager ses collaborateurs à s’investir au service d’associations et leur apportera son soutien. Elle permet à l’ensemble des salariés du groupe de partager leur expérience et de s’engager dans une association grâce au mécénat de compétences.

La Fondation d’entreprise Aéroports de Paris, est présidée par Augustin de Romanet. La direction déléguée est assurée par Laure Kermen-Lecuir. Elle s’appuie sur un Conseil d’administration composé de 9 membres dont un tiers de personnalités extérieures : Béatrice de Durfort, Déléguée générale du Centre Français des Fonds et Fondations, Patricia Charrier, Déléguée générale adjointe de IMS – Entreprendre pour la Cité, François Debiesse, Président exécutif de l’ADMICAL Carrefour du mécénat.

La Fondation a noué des partenariats avec des associations couvrant ses différents axes d’intervention. En matière d’initiatives locales : ADP a aidé l’Association Jeunes Talents qui organise des concerts de musique classique en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes musiciens virtuoses des conservatoires supérieurs de Paris ou d’autres grandes villes d’Europe et permet l’accès de tous à cet univers musical; les Amis de l’INSEP : crée les liens entre générations de sportifs de haut niveau et aide les générations actuelles et futures dans la réalisation de leur parcours sportif et de leur épanouissement personnel ou professionnel. La Fondation accompagne 3 jeunes espoirs sportifs, dont un athlète handicapé, par le financement de bourses d’études.

Pour lutter contre l’illettrisme, l’association Coup de Pouce Partenaire de la réussite à l’école a été accompagnée. Elle permet à chaque enfant, quel que soit son environnement social ou familial, d’accéder à un parcours de réussite scolaire. En partenariat avec les villes et l’Éducation nationale, l’association a mis en œuvre un dispositif de prévention de l’échec scolaire précoce, le Coup de Pouce Clé, dès l’apprentissage de la lecture, en cours préparatoire. Autre action en direction de Lire et Faire lire qui encourage et développe toutes initiatives citoyennes de nature à promouvoir et développer le goût de la lecture. Afin de toucher des publics particulièrement éloignés de la lecture (quartiers prioritaires et Outre-mer), Lire et Faire Lire a adopté le projet « Prévenir l’illettrisme par la lecture-plaisir » en participant ainsi aux politiques urbaines de réussite éducative et de cohésion sociale.

Pour l’international : Biblionef donne au plus grand nombre la possibilité de sortir de l’ignorance et de l’illettrisme qui conduisent à la pauvreté. Biblionef est une ONG reconnue par l’UNESCO, l’UNICEF et le Conseil de l’Europe. L’une de ses missions est de fournir aux enfants défavorisés des livres neufs et récents. La Fondation soutient Biblionef afin de développer des projets de création de bibliothèques pour la jeunesse dans les zones géographiques où le groupe intervient tel que le Maroc, Maurice, Madagascar. La Fondation Béatrice Schönberg soutient l’éducation des filles dans le monde, notamment au Maroc. Habitant loin des écoles, une majorité de petites filles marocaines issues du monde rural doit parcourir des kms à pieds pour accéder à l’éducation, les condamnant à stopper leurs études après le primaire. La Fondation d’Entreprise Aéroports de Paris aide à la construction d’une « maison internat », qui permettra à 45 jeunes adolescentes âgées de 11 à 18 ans, domiciliées dans des villages de l’Atlas, d’accéder à une scolarité de niveau collège et lycée.

www.aeroportsdeparis.fr

 

Les assureurs valdoisiens mobilisés pour sauver leurs emplois

Les assureurs valdoisiens mobilisés pour sauver leurs emplois

Le collectif des abeilles regroupant les salariés des mutuelles françaises et les employés de l’assurance de proximité a fait son grand retour… Les mutuelles contestent une disposition concernant l’accès à une complémentaire santé moins coûteuse pour les seniors… Elles l’ont fait savoir en manifestant hier, mardi 27 octobre, partout en France, notamment à Paris, afin de protester contre l’article 21 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, actuellement débattu par le Parlement. Le collectif déplore que « Marisol Touraine, ministre de la Santé, sous couvert de généraliser la mutuelle à tous les retraités, organise un hold-­up sur le marché des mutuelles des retraités. »  Ils étaient une centaine de professionnels à battre le pavé hier, dont une dizaine de valdoisiens, rassemblés sous les fenêtres du sénat.

« Cette mesure est très contestée, c’est une arnaque ! Après l’adoption de la loi ANI, qui oblige les entreprises à mettre en place une complémentaire santé obligatoire au plus tard le 1er janvier 2016, on veut nous massacrer », proteste Denis Guilleminot, courtier (Veralis Assurances) à Saint Ouen l’Aumône, et membre actif du collectif des abeilles.

Cet article prévoit de permettre aux retraités de plus de 65 ans d’avoir accès à une complémentaire santé moins coûteuse. Les « abeilles » ne remettent pas en cause le principe mais les moyens choisis par le gouvernement, qui prévoit de sélectionner des offres de complémentaires via une « procédure de mise en concurrence, sur des critères reposant de manière prépondérante sur le montant des primes, ainsi que sur des critères de qualité. La mise en concurrence doit permettre de relever le rapport entre prestations et cotisations offert par ces contrats ».

Comme l’indique le collectif dans un communiqué, « il existe en France près de 600 organismes d’assurance santé (mutuelles, assureurs) et plus de 10 000 courtiers et agents d’assurance qui conseillent les seniors sur des couvertures santé. Avec cet appel d’offre, la majorité d’entre eux seront rayés de la carte, mettant en péril les emplois de tous ces organismes spécialisés dans la santé. »

A l’issue de cet appel d’offres, le collectif craint que quelques « hyper-assureurs » seulement soient retenus au détriment des « petites mutuelles et des petits commerçants de l’assurance ». Selon eux, pas moins de 100 000 emplois seraient en danger. Au-delà de l’impact social, le collectif juge cette réforme inutile, les retraités modestes ayant déjà accès à la CMU et à l’ACS (plafond de ressources légèrement supérieur à celui de la CMU)…

Suite à la mobilisation parisienne, les représentants des salariés du courtage ont rencontré au Sénat le rapporteur général du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2016 (PLFSS). Ils sont ressortis de l’entretien avec un engagement concernant le projet du gouvernement pour les contrats santé seniors. « Après avoir été reçus et entendus, nous espérons que la mesure sera tout bonnement rayée et abandonnée ! ».

Sans relâcher la pression, le collectif manifestera le lundi 9 novembre, à 13h, devant le Sénat, date à laquelle est prévue l’examen du PLFSS. « Il y a de fortes chances que nous soyons rejoints par des collectifs d’infirmières et de médecins qui ont demandé le rapprochement, poursuit Denis Guilleminot. La mutualité Française, qui souhaitait se rapprocher aussi, a finalement « retourné sa veste », mais certaines mutuelles sont quand même avec nous dans la rue ! Maintenant nous allons essayer de mobiliser les premiers concernés dans cette histoire, les retraités ! Il faut rassembler, car nous, nous ne sommes que 100 000 emplois directs, donc un dommage collatéral acceptable apparemment ! »

La Grande Couronne s’organise pour se faire une place dans le Grand Paris

La Grande Couronne s’organise pour se faire une place dans le Grand Paris

Les départements de l’Essonne, la Seine et Marne, le Val d’Oise et les Yvelines ont décidé d’affirmer le poids de la grande couronne dans le Grand Paris en créant une association qui réunira les départements de la grande couronne. Le projet de création de la Métropole du Grand Paris pourrait donner à penser que l’Ile-de-France se limite au seul périmètre de Paris et des départements de petite couronne. Or, les départements de grande couronne, avec leurs nombreux atouts et potentialités – espace, croissance démographique, dynamique socio-économique et infrastructures – ont un rôle majeur à jouer dans cette nouvelle organisation et plus largement dans le Grand Paris. C’est le message que les quatre départements entendent faire valoir auprès des pouvoirs publics. Ils présenteront l’association à la presse le jeudi 5 novembre à Evry.

Dans moins de deux mois, les élections régionales, le projet de création de la Métropole du Grand Paris, et de la redéfinition des intercommunalités sont susceptibles de totalement modifier l’organisation territoriale. L’équilibre régional a besoin d’un dialogue constructif et permanent entre les différents territoires que sont la Région, le périmètre du projet de Métropole du Grand Paris, et la deuxième couronne. « Force vive de la Région capitale, les départements de grande couronne doivent aujourd’hui accélérer leurs échanges. Cette union se veut constructive et porteuse d’une vision et d’une ambition commune » souligne Arnaud Bazin, Président du Conseil départemental du Val d’Oise.

Pour donner à la grande couronne la place qu’elle mérite au sein du Grand Paris, cette structure aura vocation à représenter les collectivités et groupements concernés dits de la Grande couronne, dont les quatre conseils départementaux, auprès des pouvoirs publics, au premier rang desquels l’Etat, la Région et les départements de petite couronne. Elle permettra de réfléchir à des convergences dans les politiques publiques, d’offrir un cadre d’expression aux élus représentants de ces collectivités, afin d’exposer et de faire valoir des idées transversales et innovantes, ainsi que d’arrêter des positions communes sur les grands dossiers relatifs à la grande couronne ; Mais aussi de définir des mutualisations d’achats et de fonctionnements possibles entre les quatre Conseils départementaux et, plus généralement, toute forme d’optimisation de la gestion en vue d’améliorer la performance des services publics.

 

 

Aide juridictionnelle : les avocats reprennent du service

Aide juridictionnelle : les avocats reprennent du service

Leur mobilisation a été entendue. Dans le département, qui compte 450 avocats la grève a été totale. Après près de trois semaines de mobilisation contre le projet de réforme de l’aide juridictionnelle, un accord a été conclu, mercredi 28 octobre, entre les représentants des avocats et de la chancellerie. Le Conseil national des barreaux (CNB) a appelé à une levée immédiate de la grève qui touchait mercredi 159 des 164 barreaux. En Val d’Oise, le mot d’ordre a été suivi et la grève est « momentanément suspendue ». Après avoir renoncé à taxer ces caisses pour financer la réforme, Christiane Taubira a annoncé hier une augmentation de la rémunération des avocats participant à l’aide juridictionnelle. La révision du barème de ces prestations payées par l’Etat initialement envisagée par la chancellerie se traduisait dans de nombreux cas par une baisse de rémunération des avocats, ce qui constituait l’un des principaux points de crispation.

La grève des avocats contre le projet de réforme de l’aide juridictionnelle a été suivie par l’immense majorité des barreaux de France. Dans le Val d’Oise, la mobilisation a été très active également. Lundi encore, répondant à l’appel du conseil national des barreaux, quelque 140 avocats s’étaient rassemblés, manifestant pour la 3e fois devant le tribunal de grande instance de Pontoise afin de protester contre la réforme de l’aide juridictionnelle, réunis autour du bâtonnier, Maître Frédéric Zajac. Durant plusieurs jours, plus aucune affaire n’a été plaidée. Conséquence : un encombrement des tribunaux encore plus importants et aucun avocat d’office désigné.

Pourquoi cette grogne ? Créée en 1972 et renforcée en 1991, l’aide juridictionnelle (AJ) attribue aux justiciables les plus démunis un soutien financier de l’Etat pour payer les frais de justice. Christiane Taubira a introduit plusieurs modifications de ce système dans le projet de loi de finances 2016, provoquant un mouvement de colère.

Face à cette fronde nationale, la ministre de la Justice avait finalement fait marche arrière la semaine dernière sur un premier point qui concernait le prélèvement des caisses gérées par les avocats (Carpa) pour financer le budget de l’aide juridictionnelle. En leur demandant de contribuer au financement de cette aide (les prélèvements prévus portaient sur 5 millions d’euros en 2016 et 10 millions en 2017, sur les intérêts générés par ces Carpa), la ministre de la Justice avait déclenché la colère de la profession. « C’est un premier point de satisfaction, puisque cette mesure a été abandonnée, précise Dominique Le Brun, avocat au barreau de Pontoise, membre du Conseil de l’ordre chargé des relations avec les entreprises. Il n’était pas question pour les avocats de payer un impôt pour travailler ! La seconde mesure envisagée ne nous convient pas davantage, c’est pour cela que nous poursuivons le mouvement », nous confiait-il mardi.

La ténacité des avocats a finalement payé. Le ministère de la Justice et le Conseil national des barreaux (CNB) ont signé hier un protocole d’accord qui prévoit en revanche une hausse de la rémunération des avocats au titre de l’AJ, sans clore le débat sur l’aide juridictionnelle. Selon le compromis, la rémunération des avocats au titre de l’AJ est immédiatement revalorisée, une première depuis 2007 : l’unité de valeur (UV) correspondant à une demi-heure de travail augmentera en moyenne de 12,6%, précise le ministère dans un communiqué. Le gouvernement s’engage également à augmenter le budget de l’aide juridictionnelle, qui sera porté de 375 millions d’euros en 2015 à 400 millions en 2016. Des réunions régulières auront lieu avec la profession pour suivre la mise en oeuvre de la réforme. Avocats et ministère sont convenus de réfléchir dans un deuxième temps à une nouvelle étape, avec une contractualisation complémentaire et un dispositif assurant la pérennité du financement de l’AJ.

 

500 000€ levés par la startup MyCommunIT !

500 000€ levés par la startup MyCommunIT !

C’est une double bonne nouvelle pour Mouna Badi, fondatrice de MyCommunIT (plateforme de recrutement par affinité adressée à la communauté digitale) et son équipe : une levée de fonds de 500 000 € auprès d’investisseurs privés et le partenariat avec IT News Infos, premier groupe d’information et de service pour les professionnels de l’informatique en France. Réinventer le processus RH en proposant aux entreprises les candidats qui correspondent parfaitement à leurs cultures et à leurs ambitions. C’est l’objectif que s’est fixé cette jeune start-up implantée au sein de l’incubateur Val d’Oise Technopole, fondée par une jeune femme d’Eragny et spécialisée dans le recrutement dédié aux métiers du web et des nouvelles technologies. 

Après 12 ans d’expériences professionnelles dans le monde de l’informatique et les SSII, passionnée par les sciences humaines, Mouna Badi a entamé une réflexion concernant le recrutement informatique. Quels services pour la communauté IT ? Sous quelles formes ? Comment peut on proposer un service novateur en pleine expansion du web 2.0 et à l’aube du web 3.0 ? C’est ainsi qu’elle lance officiellement, le 15 septembre dernier, MycommunIT. La plateforme propose un algorithme innovant qui génère un matching intelligent entre les aspirations des postulants et les valeurs de l’entreprise. Plus qu’un jobboard traditionnel, MycommunIT prend le parti d’ériger l’humain au cœur du recrutement. Ce service s’appuie sur la mise en relation affinitaire et se charge de mettre en relation talents IT et recruteurs sur des critères tant professionnels qu’extra professionnels.

La technologie développée propose à ses utilisateurs un bilan de personnalité complet s’intéressant aussi bien aux compétences techniques qu’humaines,  rendant ainsi le recrutement plus responsable, épanouissant et pérenne. Comme le disait Bill Gates, le facteur essentiel pour réussir, c’est de savoir s’entourer. Mouna applique cette règle et  décelé une collaboration de choix en s’adossant à IT News, média influent dans l’écosystème technologie et web.

Pour consolider sa démarche de levée de fonds, la startup a également mobilisé le réseau de partenaires de Val d’Oise Technopole pour s’appuyer sur des compétences solides en organisation et financement.

Grâce à cette levée de fonds, Mouna Badi va pouvoir accélérer le déploiement de la plateforme et se fixer des objectifs audacieux : atteindre les 4 500  candidats inscrits d’ici la fin de l’année 2016 et s’imposer rapidement comme le leader du secteur.

https://www.mycommunit.com/fr/ –  Tél. : 01 34 40 65 00