Parcs de Saint-Ouen l’Aumône : du changement dans les assiettes

Parcs de Saint-Ouen l’Aumône : du changement dans les assiettes

Depuis le changement de présidence, avec l’arrivée de Pierre Coyaud et d’une équipe renouvelée à la tête des SACV de Saint Ouen l’Aumône, des évolutions s’opèrent sur les parcs pour remettre à plat la gestion et les services proposés. Comme il l’avait déjà fait au printemps, le président a convié vendredi 18 septembre les entreprises des parcs pour faire un point sur l’avancée des projets. Les responsables et dirigeants sont venus nombreux participer à cette rencontre, qui s’est déroulée dans les nouveaux locaux, avenue de l’Eguillette (anciennement occupés par l’ANPE), en présence d’Alain Richard, maire de Saint-Ouen l’Aumône. Parmi les points évoqués, la reprise par la société Elior Entreprises de la gestion des RIE et l’annonce de la fermeture du restaurant interentreprises des Béthunes. Une nouvelle accueillie avec circonspection par certaines entreprises.

A l’occasion de ce brunch, l’un des principaux sujets évoqués concernait la restauration sur les parcs. Aujourd’hui, seules 80 entreprises fréquentent encore les RIE, qui servent entre 900 et 1000 repas par jour, des chiffres à la baisse depuis quelques années. « Pour rendre les choses plus équitables, nous avons décidé que la participation salariée ne serait dorénavant plus obligatoire pour les entreprises dont les collaborateurs ne fréquentent pas nos restaurants. Cela se traduira par une baisse immédiate des charges qui leurs sont imputées », détaille Pierre Coyaud.

Par ailleurs, l’équipe des parcs, suite à un appel d’offres, a décidé de retenir un nouveau prestataire, Elior à qui sera sous-traité l’ensemble de la prestation. Elior s’occupera de tout, jusqu’à la gestion des badges, la facturation et même le recouvrement. Côté restauration, l’offre sera elle aussi totalement revisitée. « Nous souhaitions travailler avec un prestataire qui puisse être force de proposition, précise Véronique Valder, secrétaire générale, dans l’optique de reconquérir des clients, avec une offre plus équilibrée, plus variée et raffinée ainsi que des concepts mieux adaptés aux besoins. Aujourd’hui, les temps de pause ne sont plus que de 30 mn le midi en moyenne, contre 1h22 il y a 15 ans. Il faut donc être capables de proposer des nouvelles solutions. Nous envisageons en parallèle du restaurant self et de la brasserie, une restauration mobile type food trucks et la possibilité pour les entreprises de bénéficier de services annexes (cocktails, buffets, petits déjeuners, pauses, plateaux repas, distributeurs automatiques…). L’offre sera plurielle. »

La fermeture programmée du RIE des Béthunes  

Après les bonnes nouvelles, les sujets qui fâchent. Alors que le nombre de repas servis au sein des RIE est passé de 253 000 à 210 000 en quelques années, optimiser les coûts de fonctionnement et trouver des solutions financières semble inévitable. Pour poursuivre son activité, le restaurant interentreprises des Béthunes, devenu vieillissant, nécessiterait d’importants travaux, un vrai gouffre financier. « Aujourd’hui, l’activité est déficitaire. Nous devons réaliser des économies pour équilibrer le budget et nous sommes dans l’obligation de fermer le RIE des Béthunes au 31 décembre. Dans un second temps, le bâtiment sera mis en vente, explique Véronique Valder. Nous avons bien conscience que cette fermeture risque d’être mal perçue par les entreprises toutes proches qui le fréquentent, mais nous n’avons pas d’autre choix. » Du côté des représentants présents, la remise en cause de cet avantage social proposé aux salariés suscite débat. Pour compenser cette fermeture, l’équipe des parcs travaille en parallèle sur un agrandissement du RIE et du parking du Vert Galant. « Nous étudions actuellement un nouveau projet de rénovation qui démarrera très rapidement afin d’accueillir les collaborateurs dans les meilleures conditions, d’optimiser l’exploitation et le confort des lieux. » Véronique Valder assure également que l’équipe reste à la disposition des entreprises pour aider et accompagner celles qui le souhaitent à trouver des solutions alternatives : co-voiturage, plateaux-repas, tickets restaurants… Certains songent aussi à réinternaliser la restauration, profitant de ces changements pour adapter leur offre et aménager un lieu convivial aux normes, dédié à l’accueil des salariés le temps de la pause déjeuner.

 

Nouveaux contacts Elior Entreprises : Responsable de Secteur : Isabelle PERON, isabelle.peron@elior .com / Directeur de Site : Gilles POULIQUEN, gilles.pouliquen@elior.com

Tél. : 01 34 32 33 33 – www.leparcsaintouen.com

Prix Stars et Métiers : trois lauréats valdoisiens

Trois artisans valdoisiens ont obtenu un prix lors du concours Stars et métiers organisé par la Banque populaire en partenariat avec le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat. Ce concours récompense les chefs d’entreprises artisanales, tous secteurs d’activités confondus, pour leur dynamisme et leur exemplarité en matière d’innovation technologique, stratégique, managériale et commerciale. Dans le Val d’Oise, les trois lauréats départementaux sont Emmanuel Dubus (entreprise Artboréal), paysagiste à Ennery dans la catégorie « Management des ressources humaines », Hubert Masse, chocolaterie Le Cacaotier à Enghien-les-Bains dans la catégorie « dynamique commerciale » et Thalakh Dhurumjun (entreprise Arts béton design) à Cormeilles-en-Parisis dans la catégorie « Innovation technologique ».

Créé par les Banques Populaires et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, le prix Stars & Métiers récompense des entrepreneurs modèles, créateurs ou repreneurs, qui illustrent la réussite économique, la diversité et le rayonnement de l’artisanat, « Première entreprise de France ». Dans le Val d’Oise, trois lauréats départementaux se sont distingués :

 

Emmanuel Dubus (entreprise Artboréal), paysagiste à Ennery

Emmanuel Dubus a créé son entreprise Artboréal il y a une dizaine d’années qui emploie aujourd’hui 11 salariés et propose plusieurs services à ses clients : entretien de jardins, création de jardins, élagage et abattage d’arbres. Ce n’est pas un hasard, si ce paysagiste passionné a été récompensé dans la catégorie « Management des ressources humaines ». Il a tout de suite compris le lien entre bien-être au travail et efficacité. « Mon rôle c’est que les équipes se sentent bien au sein de l’entreprise car si les équipes se sentent bien, les chantiers se déroulent correctement et le client est satisfait ». Pour cela, ce chef d’entreprise a basé son fonctionnement interne sur la communication : « On partage, on dialogue, on se réunit et on essaye de résoudre les problèmes rencontrés ». Le mot clé : la confiance. Emmanuel Dubus n’oublie pas non plus la formation qui permet à ses salariés de se perfectionner et d’être valorisés, tout en apportant une expertise technique supplémentaire aux clients. Ecoute, concertation, communication et organisation sont les principes de l’entreprise. Une gestion motivante des salariés et un management participatif qui apportent de la valeur à l’entreprise.

Tél : 01 30 37 01 99 / artboreal@hotmail.fr

 

Hubert Masse, chocolaterie Le Cacaotier à Enghien-les-Bains

Hubert Masse a créé son entreprise Le Cacaotier en 1995, société qu’il n’a cessé de se développer depuis, en ouvrant des boutiques à Paris et Rouen. Ce chocolatier passionné emploie actuellement 22 salariés et sélectionne les meilleurs produits pour fabriquer sa spécialité : le chocolat fourré. Nul doute que ce grand voyageur a tiré son expérience des pays qu’il a visités : il fait son apprentissage chez un chocolatier suisse au Guatemala, puis à Paris (la Maison du Chocolat, le Bristol) et à Londres (les frères Roux) avant de s’installer en Australie.

Son secret : chouchouter ses clients à qui il fait goûter ses créations et écouter leurs remarques pour améliorer le produit. Un échange s’instaure alors avec les clients qui sont ravis de parler du Cacaotier à leur entourage. Ce bouche à oreille fait beaucoup pour la chocolaterie !

Primé au concours « Stars et Métiers » pour sa dynamique commerciale, Hubert Masse  axe sa stratégie sur 4 points essentiels : tout d’abord, il a à cœur de renouveler régulièrement sa vitrine, au moins 2 fois par mois, pour attirer les clients locaux. Ensuite, sa présence sur les différents salons du chocolat lui permet de se faire connaître par des nouveaux clients, tout comme la participation à des concours. Il fait ainsi parti des 12 meilleurs chocolatiers de France, ce qui lui apporte une crédibilité indéniable. Enfin, le chef d’entreprise communique en magasin avec une PLB (Publicité sur Lieu de Vente) attractive qui crée une atmosphère dans sa boutique, propice à l’acte d’achat. Tout un programme qui semble porter ses fruits depuis 20 ans !

Tél. : 01 39 89 29 31/ td@artsbetondesign.com

 

Thalakh Dhurumjun (entreprise Arts béton design) à Cormeilles-en-Parisis

Il y a 15 ans, Thalakh Dhurumjun s’est positionné sur un marché de niche : le béton décoratif. Un challenge pour ce mauricien arrivé en France dans les années 90 qui a conscience de la mauvaise image de ce matériau. Il travaille l’aspect esthétique avec sa compagne Anne-Laure Tauney, architecte d’intérieur.

En 2008, Arts béton design commence à travailler avec la célèbre maison de couture Balenciaga et prouve que le béton peut être un matériau noble. Peu à peu, l’entreprise réussit la prouesse d’imposer le béton décoratif pour du mobilier, des revêtements de sols et des murs design. Et ça marche !

Très sollicité, cet artisan talentueux reçoit désormais des demandes à l’international et ne travaille qu’à 40 % pour des particuliers. La majorité de sa clientèle étant des grandes entreprises, notamment dans le domaine du luxe.

L’entreprise dispose de son propre département « Recherche et Développement » pour innover sans cesse.  Elle est d’ailleurs sur le point de déposer plusieurs brevets pour un « béton tactile », un « béton léger » et un béton qui dépollue l’air. De belles perspectives d’avenir pour cette PME de 10 personnes située à Cormeilles-en-Parisis.

Tél. : 01 39 31 23 26 / contact@lecacaotier.com

 

Une journée sous le signe de Google

Une journée sous le signe de Google

Près de 500 entreprises ont participé à la journée « Google pour les pros » ce lundi 21 septembre, à Eragny, en association avec la Chambre de commerce et d’industrie du Val-d’Oise. La CCI a largement communiqué sur cet événement à destination des dirigeants de TPE et de PME, commerçants et artisans du département afin de les aider à développer et renforcer leur présence en ligne, source d’opportunités et levier de croissance pour les professionnels afin de gagner de nouvelles parts de marché ou d’atteindre une clientèle plus importante. En préambule, Frédéric Vernhes, président de la CCI Val-d’Oise et Hélène Duval, directrice marketing entreprises et professionnels Google France, sont revenus sur les enjeux du numérique, avant de laisser la parole à plusieurs chefs d’entreprise valdoisiens qui ont expliqué ce que la mise en place d’une stratégie digitale leur avait apporté.

« Val d’Oise, terre du digital », c’est le fil rouge choisi cette année par la CCI pour décliner ses actions. Une thématique en parfaite adéquation avec la manifestation mise en place par Google pour faire découvrir ses outils aux entreprises. « Il y a encore une marge de manœuvre évidente pour les entreprises dans ce domaine, a indiqué Frédéric Vernhes, nous avons parfois le sentiment que le consommateur est en avance et que ce sont les entreprises qui accusent un certain retard. En matière de relation client consommateur, il y a encore un grand espace à combler. » Soucieuse d’accompagner les acteurs économiques locaux, la CCI vient tout juste de créer un poste spécialisé sur le sujet, confié à Eric Donadieu. Celui-ci va intervenir pour aider les entreprises désireuses de lancer un site d’e-commerce à bien en mesurer les coûts, les ressources nécessaires pour le faire vivre, ficeler une stratégie marketing web viable et identifier les prestataires compétents pour réaliser leur projet.

C’est ensuite Hélène Duval, directrice marketing entreprises et professionnels Google France qui a pris la parole pour présenter l’événement, dont le concept lancé il y a trois ans, a déjà permis de former près de 38 000 pros. Lors de ces journées, Google offre un accompagnement gratuit et sur mesure pour comprendre l’intérêt du digital et comment en tirer parti, avec un choix de huit ateliers thématiques animés par des experts, en forme de sessions collectives de 30 minutes (faire ses premiers pas sur Internet, développer sa clientèle avec Google AdWords, augmenter sa notoriété sur Internet, gagner en productivité grâce à Google Apps for Work…). En parallèle, étaient proposées des sessions individuelles de 20 minutes de diagnostic et de coaching avec les experts Google, CCI Val-d’Oise et des agences de la région.

Dans le Val d’Oise, cette opération s’est parallèlement accompagnée d’une opération sur le terrain, conduite entre mai et septembre 2015 par 6 étudiants de l’ESSEC, école de la CCI Paris Ile-de-France, formés par Google, auprès des commerçants de 7 villes du département (Enghien les Bains, L’Isle d’Adam, Herblay, Cergy, Argenteuil, Pontoise et Montmorency). A la suite de ces visites, près de 217 professionnels ont déjà basculé en ligne.

Témoignages

Plusieurs chefs d’entreprise ont ensuite fait part de leur expérience : Bruno Didier, dirigeant de Promofiltres, fabricant de filtres industriels, a fait le choix de doter sa société d’un premier site Internet il y a une quinzaine d’années. Il y a deux ans, son site fait l’objet d’une refonte, l’accent est mis sur le référencement naturel avec un choix étudié de mots clés, complété par une campagne AdWords. « Aujourd’hui, nous enregistrons près de 500 visites par mois et une vingtaine de demandes hebdomadaires qui alimentent nos commerciaux, indique Bruno Didier. L’aspect commercial n’est plus du tout géré comme avant. Notre collaborateur est devenu sédentaire, ne sort que lorsqu’une visite technique est nécessaire. Il répond aux demandes qui arrivent via le site, dont 15 à 20% proviennent de l’étranger. Nous utilisons également cet outil pour promouvoir les événements auxquels nous participons, notamment les salons. » Autre témoignage, celui de Stéphane Claudel, dirigeant d’AEG Cintro Metal (chaudronnerie et cintrage de tubes) qui partage avec Promofiltres des problématiques assez proches. « Il est important de laisser sur le web une trace numérique à travers la création d’un compte Facebook, Viadeo, des vidéos postées sur You Tube, d’actualiser et d’animer son site pour créer du flux. »

Chez Sitour aussi, entreprise spécialisée dans le merchandising et la communication sur lieux de vente, la communication digitale s’est imposée, avec plusieurs sites correspondant aux différentes activités du groupes, en 5 langues, paiement sécurisé et connexion au système de gestion informatisé. « Aujourd’hui, cette partie représente 5 à 6% du CA, notre objectif est d’atteindre les 10% », souligne Philippe Ecran.

Enfin, Jean-Baptiste et Guillaume Ducos, dirigeants des Magiciens du feu (spécialisé dans le tir feu d’artifice) sont intervenus en binôme pour parler de leur démarche sur le web. En complément de leur activité principale, ils développent, depuis dix ans, le commerce et la vente de feux d’artifice, pétards et produits festifs. Ils font rapidement le choix de segmenter leur offre sur la toile, avec un site de vente d’artifices dédié aux particuliers, un autre pour les professionnels et un 3e à destination des grossistes. « C’est une démarche stratégique qui permet de mieux cibler nos clients, chacun ayant des besoins et attentes différents et de renforcer notre omniprésence sur le marché. Aujourd’hui, nous enregistrons 25% de croissance, avec un CA qui atteint les 2 millions d’euros cette année. »

 

Contact CCI : Eric Donadieu, conseiller numérique – Tél. : 01 30 75 35 29 – 06 21 09 75 90 – edonadieu@cci-paris-idf.fr

 

Le Musée de Butry se mobilise pour une locomotive venue du Portugal

L’association du Musée des tramways à vapeur et des chemins de fer secondaires français, basée à Butry-sur-Oise, organise une grande fête portugaise les 3 et 4 octobre prochain. Le MTVS rassemble de nombreux amateurs des chemins de fer secondaires de France. L’association est entièrement gérée et animée par des bénévoles qui œuvrent pour la préservation du patrimoine ferroviaire historique. Le musée présentera en octobre une exposition photographique sur les chemins de fer Portugais dans les années 70 et tout particulièrement de la région de Porto (vallée du Douro), où le MTVS a acquis une locomotive en 1981. Cette machine, de marque Decauville, a roulé sur ces terres jusqu’en 1976. L’association va prochainement la démonter pour faire d’importants travaux sur sa chaudière afin de la remettre en service. La chaudière va partir en Angleterre, seul pays compétent dans les restaurations à l’ancienne (par rivetage). Avant son départ, elle sera présentée au public les 3 et 4 octobre prochain, afin de collecter des fonds. « A ce jour, 40% des travaux sont financés par la DRAC IDF, cette locomotive étant classée Monument Historique constructeur français. Le département du Val d’Oise devrait contribuer lui aussi à hauteur de 20%, mais il manque encore des fonds pour boucler la boucle, explique Olivier JANNEAU, président de l’association. C’est pourquoi, nous espérons parvenir à collecter des fonds pour soutenir l’action. Reconnue d’intérêt général, l’association peut lancer des opérations défiscalisées à la hauteur minimum de 66 %. L’an dernier, nous avions reçu plus de 2500 visiteurs au cours des deux jours portes ouvertes, nous espérons qu’ils seront aussi nombreux pour cette nouvelle édition. » En plus des travaux de chaudière, les bénévoles aimeraient pouvoir lancer, grâce au mécénat, la révision de la partie mécanique et de la tôlerie, en se tournant, cette fois-ci, vers des entreprises valdoisiennes.

Tel : 01 34 73 04 40- ok.janneau@orange.fr

www.musee-mtvs.com

 

Université des entrepreneurs : La CGPME 95 sur le devant de la scène le jeudi 1er octobre 2015

Université des entrepreneurs : La CGPME 95 sur le devant de la scène le jeudi 1er octobre 2015

Pour la 3e année consécutive, la CGPME 95 réitère son université des entrepreneurs le jeudi 1er octobre, au Moulin d’Orgemont à Argenteuil. L’objectif de la Confédération, qui représente les petites et moyennes entreprises dans le Val d’Oise, est de se faire connaitre, de faire parler de son action et d’attirer de nouveaux adhérents. Ce rassemblement est aussi l’occasion de favoriser les rencontres entre entrepreneurs locaux avec les principaux acteurs économiques du département, de rappeler aux pouvoirs publics que les « petits patrons » sont organisés et construisent une représentation engagée et responsable. Cette année, cette manifestation qui met en lumière les valeurs de l’entrepreneuriat sera lancée pour la première fois par le nouveau président, Pierre Kuchly. La journée sera ponctuée d’ateliers thématiques et dès 18h, l’économiste Michel Godet interviendra avant le dîner convivial qui conclura la journée.

Comme l’explique Pierre Kuchly, président CGPME95, « Nous entendons tous les jours parler d’entreprise, mais si peu de l’entreprise telle que nous la vivons au quotidien au sein de nos PME/TPE. De la même manière, les entrepreneurs portent un certain nombre de valeurs qui transparaissent peu dans ces échanges médiatiques. Pour cela, nous croyons à la nécessité d’assurer la présence des entrepreneurs dans tous les espaces économiques et sociaux pour favoriser la diffusion de ces valeurs. Nous proposons donc cette demi-journée pour en discuter entre pairs à l’occasion de différents ateliers thématiques. Il s’agit de favoriser les échanges entre participants. »

Contenu des ateliers :

 

A partir de 15h :

  • Un engagement pour l’avenir : Des entrepreneurs investissent l’école

Cet atelier traitera des rapports entre l’entreprise et l’école, entre l’éducatif et l’économique.

  • Un engagement quotidien : Des mandats patronaux

Au programme : l’action des mandataires. A quoi servent les mandats patronaux. En quoi est-ce utile pour les entreprises ? Et pour mon entreprise ?

 

A partir de 16h45 :

  • un engagement visible : image et communication

Comment mieux communiquer pour faire connaitre l’univers des PME/TPE ? Comment mieux gérer le rapport à la presse ? Quelles initiatives pour faire comprendre le fonctionnement de nos entreprises au grand public.

  • Un engagement local : des entrepreneurs élus

La CGPME compte des adhérents mais également des élus locaux. Quel bilan font-ils de leur engagement ? Quel regard porte un entrepreneur (avec ses méthodes et ses valeurs) sur la gestion d’une collectivité territoriale ? Que peut-il apporter dans ce cadre ?

 

A partir de 18h : intervention de Michel Godet

Michel Godet est membre de l’Académie des Technologies et créateur du Cercle des Entrepreneurs du Futur qui organise chaque année le grand prix de l’impertinence et des bonnes nouvelles. Il est aussi membre du Conseil d’orientation  de l’Institut Montaigne. Ces trente dernières années il a été professeur du Conservatoire National des Arts et Métiers (titulaire de la Chaire de Prospective Stratégique), a été consulté en prospective et stratégie par de nombreuses grandes entreprises et a publié une vingtaine d’ouvrages. Il intervient régulièrement sur les plateaux de télévision et notamment dans l’émission diffusée sur France 5, C’est dans l’air.

 

Des centaines de dirigeants engagés

Cette belle opération est conduite dans le département par le syndicat patronal, qui, depuis sa création il y a 9 ans, s’est fortement structuré, avec, aujourd’hui près de 500 adhérents et sympathisants dans ses rangs. A l’origine essentiellement issus de l’industrie, ils représentent aujourd’hui tous secteurs. Active sur le terrain, la CGPME 95 promeut les réussites, accompagne les PME et TPE qui connaissent des difficultés, agit en faveur de la formation professionnelle et porte la voix de ses adhérents, avec le désir de continuer cette marche en avant.

 

Participation : 35 euros adhérents / 55 euros non adhérents

 

 

Contact et renseignements Alexis Daubail 01 34 30 05 76 – www.cgpme95.fr

http://www.cgpme95.fr/universite-des-entrepreneurs-du-val-doise-le-1er-octobre/