par Audrey Le Meur | 8 Juil, 2015 | A la une, Actualitēs, Rachats
Le groupe CGR a fait l’acquisition de l’intégralité du capital social de la société LPI (Le Prototype Industriel), basée à Taverny, spécialiste depuis 40 ans de la micro-tôlerie, de la découpe, et de l’emboutissage de métaux en feuilles de 1/100e à 20/10e d’épaisseur. Ces fabrications se destinent aux secteurs de la haute technologie et des techniques de pointe, essentiellement aéronautique (80% du chiffre d’affaires), mais aussi spatial, ferroviaire, armement, connectique, électronique, médical et optique.
CGR est une entreprise de 850 personnes réparties sur 14 sites industriels dans le monde, pour un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros. Le groupe conçoit et fabrique des ressorts fil, des ressorts plats ainsi que des pièces en fil ou en tube. Par cette acquisition, CGR intègre une activité complémentaire à celles dédiées à l’industrie aéronautique (ressorts en fil rond, fil plat et de pièces formées en feuillard), tant en termes de savoir-faire dans le domaine de la micro-tôlerie, qu’au niveau du portefeuille clients.
En faisant de LPI (une vingtaine de collaborateurs), le spécialiste de la micro-tôlerie aéronautique et de petites séries du groupe CGR, le site de Taverny bénéficiera pour son développement de nombreuses synergies, notamment commerciales, avec l’accès à une clientèle mondiale.
CGR est également présent en France à Igé (61), Montrichard (41), Tricot (60), Sarrebourg (57), Saint-Yorre (03), Veynes (05) et Blagnac (31). A l’international, il est implanté aux Etats-Unis, au Brésil et en Chine.
www.cgr.fr
www.lpifrance.com
par Audrey Le Meur | 30 Juin, 2015 | A la une, Actualitēs, Distinctions
Ce mardi 16 juin, lors d’une grande cérémonie qui s’est déroulée au Showcase, aux pieds du Pont Alexandre III, à Paris, de nombreux acteurs de l’écosystème français étaient réunis pour participer au Grand Prix des Chefs d’entreprise, édition 2015. C’est dans ce haut lieu des nuits parisiennes, bordé par le Grand Palais, que toute l’équipe de Partnering Robotics, dirigée par son chef de fil, Ramesh Caussy, s’est vu décerner le 1er prix dans la catégorie « Innovation » lors du Grand Prix des Chefs d’Entreprise 2015. Lauréat parmi près de 100 concurrents, Partnering Robotics a su s’attirer les faveurs d’un jury composé d’experts de l’entreprenariat grâce à son robot Diya One, et ainsi décrocher l’or dans la catégorie « Innovation », démontrant que cette technologie pertinente séduit chaque jour un peu plus.
Article Paru en avril 2015 dans Contact Entreprises
Ramesh CAUSSY est une personnalité valdoisienne incontournable. Ce chercheur pluridisciplinaire, au CV bien rempli a travaillé outre Atlantique avant de rejoindre Alcatel puis Intel. Désireux d’exprimer pleinement sa créativité, il fonde en 2007 Partnering 3.0 à Cergy-Pontoise, start up qui aide les entreprises à réduire leurs coûts d’impression et réunit 10 chercheurs. Cette activité permet de financer d’autres développements, telles que les recherches sur les robots, avec l’appui d’Oséo Innovation, bpifrance et du Centre francilien de l’innovation. Il choisit de se lancer dans « la robotique bio-inspirée », qui permet de produire des machines autonomes embarquant assez d’intelligence pour se repérer dans l’espace et prendre des initiatives.
Après 5 ans de recherche, l’équipe a donné naissance à un robot entièrement dédié à l’équilibre des environnements intérieurs (habitation ou un lieu de travail), baptisé Diya One. Ce robot de services, grâce à ses réseaux de neurones inspirés de la biologie humaine est capable de naviguer de façon autonome dans différents environnements naturels variés pour remplir trois tâches principalement : la purification de l’air intérieur afin d’enrayer les pollutions particulaires (provenant des aérosols, parfums corporels et d’intérieur, meubles, peintures, tabac, chauffage…), la gestion de l’énergie (en établissant des diagnostics de consommation d’énergie et d’aide à la gestion de l’énergie) et la télésurveillance. En lien avec le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), Aelorve, jeune société de R&D dans le secteur du cleantech, ou encore le laboratoire ETIS, Partnering Robotics a développé des solutions embarquées permettant, en fonction des endroits et des types de pollution détectée, d’adapter les capacités du robot. Grâce à sa caméra à 360° sur le dessus de l’appareil et à sa vingtaine de capteurs, Diya One se déplace pour filtrer l’air en l’aspirant et le nettoyant.
Un partenaire de choix
Diya One n’a pas laissé insensible Cofely Services, filiale de GDF SUEZ spécialisée dans les services en efficacité énergétique et environnementale. La filiale a investi dans la start-up Partnering Robotics pour faire de Diya One un support de nouveaux services innovants. Les fonctionnalités de Diya One vont permettre à Cofely Services de proposer dans un premier temps des services aux musées, aux espaces recevant du public et dans les bâtiments tertiaires de bureaux. Le robot collectera des données relatives à différents paramètres comme l’humidité, la lumière, et plus globalement la qualité d’air intérieur, utiles en matière de conservation des œuvres mais aussi pour le confort des occupants. Après une phase d’expérimentation de six mois, Cofely Services présentera les résultats des travaux en juillet 2015, lors du Salon Innorobo, avec pour objectif de commercialiser les premiers services au second semestre 2015. L’idée est ensuite de s’orienter vers du co-développement avec les clients, en s’adaptant à leurs besoins spécifiques. Avec ses fonctions « à la carte », le robot pourrait séduire un public large de professionnels, du restaurateur souhaitant se lancer dans la robotisation de l’accueil des clients et de la prise de commandes, au grand groupe pour des missions de surveillance de bâtiments de bureaux ou de sites industriels.
http://partnering-robotics.com
par Audrey Le Meur | 30 Juin, 2015 | Actualitēs, Evenement
Le temps d’une soirée, l’ESSEC a accueilli le 18 juin les membres du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants d’entreprises) et leurs invités pour partager ensemble leur vision de « l’entreprise désirable ». L’objectif ? Le développement d’approches centrées sur la confiance et l’autonomie qui poursuivent le double objectif d’améliorer la performance et de remettre l’homme au cœur de l’entreprise. En fin de soirée, Clément de Souza a passé le témoin à Sébastien Ramé, nouveau Président du CJD Val d’Oise, pour les deux années à venir.
Diriger autrement
La soirée a été rythmée par l’intervention de cinq dirigeants très différents, qui ont su, chacun à leur manière, exprimer les valeurs de « l’entreprise désirable ». Philippe RISOTTO, manager dans le show-business, a animé la soirée. Clément DE SOUZA a expliqué comment il avait rendu son entreprise, Acces-sit, « libérée » : « Libérer son entreprise ne rend pas son dirigeant obsolète, il change simplement son rôle, ses priorités, l’ambiance s’en ressent, mais aussi ses résultats ». Chaque intervenant du CJD a fait le pari de donner les pleins pouvoirs à ses employés. Après un immense travail sur eux-mêmes et leur égo, les patrons engagés dans cette démarche ont réussi à détruire leur image de dirigeant « supérieur » et à faire comprendre aux employés que leurs idées sont bonnes et qu’elles seront respectées, laissant le libre cours aux rêves, à l’expérimentation, et à l’innovation. « Une entreprise libérée n’a pas de chef, ni de patron, ceux-ci se transforment simplement en leader et leur place reste importante ».
Un concept novateur
Comme l’a indiqué Christophe PRAUD (Président national CJD 2012-2014), la première étape est de comprendre qu’ « un dirigeant n’est pas un sachant » et qu’une entreprise libérée, c’est d’abord mettre le client et le salarié au centre de ses préoccupations. Pour Gaétan DE SAINTE MARIE (dirigeant de PME Centrale), une entreprise désirable est infinie (rien n’est jamais acquis) et collaborative. Elle repose sur de la confiance et du lien. L’objectif, selon Jérôme LEFEVRE (vice-président national CJD 2012-2014), est qu’il y ait moins de validation hiérarchique pour plus d’efficacité, responsabiliser le salarié pour qu’il s’épanouisse mais également rendre l’entreprise citoyenne.
Enfin, Iker AGUIRRE (conseiller en marketing et business development dans les sports de glisse), a expliqué qu’il avait un rêve, celui de surfer et de faire du snowboard. Et de cet idéal, il a créé quatre entreprises dédiées à ces passions. Il s’est donné les forces, les moyens de réaliser ces simples idées qu’il avait en tête. C’est pour cette raison qu’il a décidé de donner les moyens à ses salariés d’accomplir leurs rêves. Il a démontré que libérer son entreprise était une véritable nécessité dans un monde économique où selon l’OMS, la dépression sera la maladie n°1 au monde en 2020. « Le monde tel que nous le connaissons arrive à la fin d’un grand cycle, le changement de paradigme. Les méthodes du passé ne font plus recette alors que le monde change sous nos yeux de jour en jour. Devons-nous subir ou est-ce une porte vers de nouvelles opportunités pour imaginer, designer et construire le monde de demain ? ».
Nul n’est parfait
La soirée s’est prolongée par un buffet où les participants ont pu poursuivre les discussions. Fabienne GOUATARBES (Best Infos) explique qu’on peut tout à fait adopter les valeurs d’une entreprise libérée sans pour autant en devenir une à part entière. L’écoute des salariés ou l’impact de l’environnement de travail sont des valeurs qui se construisent tous ensemble, sur le long terme. Cependant nulle méthode n’est parfaite. A la question « Quel est le défaut de l’entreprise libérée ? », Clément DE SOUZA répond instinctivement : « Ce n’est pas fait pour tout le monde. Certains dirigeants ou salariés ont besoin de travailler avec un fonctionnement hiérarchique… ».
Le CJD en chiffres
Le CJD est apparu en 1938 et compte 4 500 membres – chefs d’entreprises ou dirigeants – dans toute la France. Plus de 80 000 entrepreneurs ont été formés par le CJD depuis la création du centre et compte 12 délégations au niveau international. Le CJD est dirigé au niveau national par Richard THIERIET. En Val d’Oise, Clément de Souza, président de la section, de 2013 à 2015, a passé la main en fin de soirée à Sébastien RAME (dirigeant de l’entreprise GTPR à Bezons).
par Audrey Le Meur | 30 Juin, 2015 | A la une, Actualitēs
Contact Entreprises lance une nouvelle version de son site www.contact-entreprises.net : fonctionnalités repensées, actualités valorisées, liens directs vers les réseaux sociaux pour plus d’interactivité, graphisme retravaillé avec plus d’images et de photos, présentations plus complète des activités et du magazine… Le nouveau site, tout juste mis en ligne, va être amené à évoluer au fil des semaines. Il sera ainsi possible de retrouver en ligne les articles rédigés au cours des dernières semaines, d’apporter des commentaires aux publications ou encore d’accéder aux archives du journal pour télécharger les anciens numéros.
par Audrey Le Meur | 29 Juin, 2015 | Actualitēs
Un mot d’ordre : favoriser et accompagner la création d’entreprise autant que faire se peut. Afin de mener à bien cet objectif, l’AEPF (association des entreprises de la Plaine de France) s’est associée au réseau Entreprendre Val d’Oise, à Initiactive 95 et à l’Aface 95, avec lesquels une convention a été signée fin juin. En conjuguant leurs forces, ces trois organisations vont permettre d’encourager et de faciliter la création ou la reprise d’une entreprise sur le territoire de la Communauté de communes de l’ouest de la plaine de France. Pour l’heure, ce partenariat concerne les villes d’Attainville, de Bouffémont, Moisselles, Ezanville, Domont, Piscop, Saint-Brice-sous-Forêt. Dès 2015, Montmorency, Andilly, Soisy-sous-Montmorency, Groslay, Montmagny, Enghien, Margency, Saint-Gratien, Deuil-la-Barre, Montlignon et Saint-Prix seront elles aussi concernées.
Par cette convention, signée en présence de Christian Lagier, président de la CCOPF, de Jean-Pierre Genton, président de l’AEPF, des différents organismes et de 80 chefs d’entreprise, l’association des dirigeants d’entreprise de la Plaine de France ajoute son concours à celui de Réseau Entreprendre, d’Initiactive 95 et de l’AFACE Val d’Oise, pour les porteurs de projet qui s’installeront sur le territoire. Une initiative qui vise à renforcer le tissu local et l’emploi.
Contact : jp.genton@aepfr.com