Les chefs d’entreprise rassemblés
lors des voeux de la CGPME 95
Jean-Pierre Cormier, président de la CGPME 95 a reçu les chefs d’entreprises adhérents ce jeudi au Comfort Inn Hotel d’Eragny afin de formuler ses vux pour la nouvelle année. En présence de nombreux élus et personnalités, le dirigeant a rappelé le rôle majeur des entrepreneurs, qui souvent ont le sentiment « d’avancer à contre-courant, dans une société qui ne les reconnaît pas », un sentiment illustré par de récentes mesures (seuil minimum hebdomadaire du temps partiel, réforme de la formation professionnelle, règles et charges en hausse ). «Oeuvrant modestement pour tenter d’obtenir des conditions plus favorables au développement de l’activité », la CGPME poursuivra en 2014 son action sur le terrain et entend continuer son développement avec toujours plus d’adhérents.
« Nous portons, parmi les principes qui dirigent notre action, l’idée qu’un système politique d’organisation des hommes ne peut fonctionner sans activité économique et que cette activité doit être favorisée et soutenue pour que le projet collectif puisse fonctionner, a lancé Jean-Pierre Cormier. Cependant, nous avançons dans une société qui nous ajoute chaque jour un peu plus de contraintes et de charges. » Le président de la CGPME 95 a pointé du doigt le seuil minimum hebdomadaire du temps partiel fixé à 24h, réforme qui a toutefois pu obtenir un report jusqu’au 1er juillet 2014 mais « s’inscrit à l’opposé de la souplesse que souhaitent les entreprises ».
Autre point soulevé, la réforme de la taxe professionnelle « qui devrait nous handicaper lourdement, nous les PME/TPE, en nous attribuant des obligations supplémentaires en échange d’une baisse de fonds mutualisés et mobilisables. »
« Si nous savons être critiques, a poursuivi Jean-Pierre Cormier, nous savons évidemment saluer les avancées quand il y en a. » La CGPME nationale s’est ainsi félicitée, en début de semaine, que le Président de la République, lors de ses vux à la presse, reconnaisse le rôle central des entreprises dans la création d’emplois « durables », évoque la baisse du coût du travail (à travers la fin annoncée pour 2017 des cotisations patronales famille) et entende moderniser l’impôt sur les sociétés.
Au plan local, Jean-Pierre Cormier a également souhaité que la CGPME poursuive son développement et ses actions telles que le recrutement des jeunes autour du contrat de génération et le renforcement des liens collèges – entreprises, « rapprochement de l’éducatif et de l’économique qui nous semble essentiel pour l’avenir. »
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