Un nouveau CitésLab dans le Haut Val d’Oise

Un nouveau CitésLab dans le Haut Val d’Oise

Le CitésLab du Haut Val d’Oise a été inauguré mardi 3 octobre. Prise en charge par la Caisse des Dépôts, la région, les collectivités locales et Initiactive 95, ce service de proximité a pour mission de favoriser la création d’entreprise par les habitants dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Conduit par un chef de projet, CitésLab mène des actions de sensibilisation à la création d’entreprise sur ces territoires, apporte un appui aux habitants désireux de créer : aide à la formulation d’une idée de création d’entreprise et sécurisation de leur parcours de création.

La nouvelle structure a pris ses quartiers à la Maison des associations, à Beaumont sur Oise. L’objectif est de permettre aux habitants des quartiers d’aller au bout de leurs idées et de construire un projet. Les chefs de projets CitésLab interviennent en complémentarité avec les services d’accompagnement à la création d’entreprise existants, en amont du processus de la création d’entreprise, au stade de la détection et de l’amorçage. Ce service de proximité est gratuit.

Le chef de projets du réseau CitésLab aide les porteurs de projets à concrétiser leurs idées. Il les informe sur les étapes de la création et les oriente vers des partenaires financiers, en restant le référent tout au long du parcours. Un plan d’action personnalisé permet d’évaluer la faisabilité de l’idée et de construire un projet étape par étape. Des entretiens personnalisés et individuels sont mis en place pour exprimer les motivations, clarifier les idées. Tous les mois il est également possible de participer à des ateliers d’amorçage, des ateliers de créativité…

Plus d’informations au 01 30 31 96 66 – accueil@initiactive95 

Vive le #madein95 !   

Vive le #madein95 !  

Un groupe d’entrepreneurs du Val d’Oise, parmi lesquels Pierre Kuchly, président de la CPME 95 et Philippe Ecran, premier vice-président de la CCI 95, a lancé le « hashtag made in 95 » : #madein95. Ce label, identifié par un logo, peut être apposé gratuitement sur les supports de communication des entreprises du 95 dans le domaine des services, des prestations ou des produits, qui revendiquent des fabrications issues du département. L’objectif : montrer au public la richesse des entreprises locales et en être fier ! Les initiateurs encouragent un maximum d’acteurs économiques à les suivre dans cette démarche pour faire le buzz. Alors que le Val d’Oise semble, comme trop souvent, le grand oublié des JO 2024 à Paris, ils abordent cette démarche comme un moyen de faire le buzz. 

Elus et impliqués, Pierre Kuchly et Philippe Ecran, n’ont de cesse, dans le cadre de leurs activités professionnelles et leurs mandats respectifs, de mettre en avant le département. A la tête d’entreprises exportatrices, ils n’en sont pas moins attachés au territoire, sentiment d’appartenance qu’ils ont voulu matérialiser par une marque déposée, identifiée par un logo, utilisable de manière libre par les entreprises valdoisiennes qui fabriquent dans le 95*.

Cette initiative est aussi une manière de mettre en avant le département alors qu’aucun site  valdoisiens n’a été retenu dans le cadre des JO qui se tiendront en 2024 à Paris. Oublié, une fois encore, tel est le sentiment général. « Pour éviter que nos entreprises le soient elles aussi, nous proposons que tous ceux qui souhaitent proposer leurs services, prestations ou produits dans le cadre de la préparation, l’organisation et la tenue des prochains JO à Paris puissent se faire connaitre au travers d’une pétition en ligne, explique Pierre Kuchly. Nous voulons être gagnants nous aussi, montrer que nous sommes là, revenir en première ligne ! ». 

Une adresse mail a été créée pour permettre aux entreprises d’indiquer ce qu’ils proposent, ce qu’ils fabriquent, ce qu’ils pourraient apporter dans le cadre de cet événement sportif international : Jo2024@madein95.fr

L’initiative s’adresse à toutes les entreprises du Val d’Oise donc à tous les réseaux. L’idée est d’organiser dans un second temps, avec la députée d’Argenteuil Fiona LAZAAR, une rencontre avec les dirigeants du Comité d’Organisation des JO si possible dans le 95. Un site web est en cours de construction et sera disponible très rapidement.

* logo déposé par l’ADPAVAB

L’open Spot 95 et la Coding Factory inaugurés ce mercredi à la CCI

L’open Spot 95 et la Coding Factory inaugurés ce mercredi à la CCI

Aménagé dans les espaces de la CCI à Cergy, ce lieu est dédié aux PME et TPE qui s’intéressent au digital et souhaitent intégrer de nouvelles technologies dans leur stratégie de développement. L’open Spot 95 permet, à travers un espace de 200 m2 de salles de réunion et de showroom, de découvrir de nouvelles technologies dédiées à l’industrie, au bâtiment, aux services (impression 3D, réalité augmentée et virtuelle…). Pour les commerçants, une boutique de démonstration intégralement connectée a été aménagée pour présenter les dernières solutions digitales. L’idée est aussi de faire vivre de lieu, ouvert à tous les réseaux d’entreprise, de l’animer à travers des manifestations régulières, notamment les Focus de l’Openspot. Ces manifestations seront dédiées à des sujets métiers ou des thématiques spécifiques avec des interventions ciblées.   

Beaucoup de monde pour cette inauguration, qui a permis d’officialiser l’ouverture de l’Open Spot mais aussi celle de la Coding Factory, la nouvelle école de l’ITESCIA, dédiée au métiers du codage.  « Ce lieu va jouer un rôle de démonstrateur, a souligné Frédéric Vernhes, président de la CCI 95, pour présenter les dernières solutions numériques dédiées aux entreprises. L’implantation de la Coding Factory dans les mêmes locaux va permettre la mise en place de dynamiques croisées entre entreprises, réseaux et écoles, de créer un éco-système qui s’inscrit plus largement dans le projet de Campus international. » 

En matière de formation, l’ITESCIA accueille depuis la rentrée 34 jeunes de moins de 30 ans, qui se forment aux métiers du codage, secteur en plein expansion. Les étudiants, tous venus d’horizons assez divers, ont le choix entre deux formules : opter pour une formation à temps plein sur un an, ou sur deux ans en alternance, comme Alexandre, qui a intégré l’école à la rentrée, après avoir eu diverses expériences professionnelles dans le commerce. Aujourd’hui en apprentissage chez un fabricant de portails wifi captifs basé à Cergy le Haut, il espère décrocher un Bac + 2 de développeur à l’issue de cette formation. Les entreprises intéressées pour intégrer un apprenti au sein de leurs équipes peuvent contacter Léa Pasdeloup, chargée de relations entreprises au 01 34 20 63 56 – lpasdeloup@itescia.fr.

www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/cci95/openspot-95

Le député Aurélien Taché à la rencontre des chefs d’entreprise

Le député Aurélien Taché à la rencontre des chefs d’entreprise

Tenue plutôt décontractée, abord souriant, Aurélien Taché, 33 ans, incarne la nouvelle génération de députés de la majorité gouvernementale. Elu dans la 10e circonscription du Val d’Oise, il accepté de venir à la rencontre des dirigeants d’entreprise de la CPME 95 et du club ACE le 28 septembre dernier, pour se présenter, échanger et répondre aux interrogations des chefs d’entreprise. Les participants sont repartis plutôt séduits par la personnalité, l’enthousiasme et la jeunesse de ce député fraichement élu, qui entend casser les codes et se démarquer des « vieux briscards » de la politique. 

Son parcours en lui-même est atypique. Aurélien Taché a débuté des études professionnelles à l’âge de 16 ans en apprentissage plomberie. Il reprend ses études à 19 ans avec un cursus en droit public à l’université de Limoges où il développe une vocation pour l’action publique. Il s’engage dans le syndicalisme étudiant, en devenant président de l’UNEF Limoges, obtient en 2010 le concours d’attaché territorial et intègre le conseil régional d’Ile-de-France où il sera en charge de la politique de lutte contre l’exclusion.

Démocrate et internationaliste convaincu, il devient en 2014 conseiller auprès de la Ministre du Logement Sylvia Pinel, fonctions qu’il continuera d’occuper auprès d’Emmanuelle Cosse. Pendant deux ans, il est en charge des dossiers relatifs à l’hébergement des sans-abris, du logement des personnes défavorisées, de l’habitat des gens du voyage, et de l’accueil des réfugiés.

Aujourd’hui député de la 10e circonscription, il met un point d’honneur à rester en connexion avec le terrain et siège à la commission des affaires sociales, thème qui lui tient particulièrement à coeur. Depuis juin, déjà six lois ont été votées et bon nombre de mesures fiscales permettront de fixer le cap des 5 ans à venir : budget de l’état et de la sécurité sociale, réforme du code du travail, baisses d’impôts…. Les questions posées par les participants ont notamment porté sur le relèvement des seuils qui pourraient, selon le président de la CPME 95, avoir un impact positif sur la courbe du chômage. D’autres dirigeants, personnellement engagés dans le domaine de l’Economie sociale et solidaire, se sont inquiétés de la réduction drastique des contrats aidés et ont souhaité tiré la sonnette d’alarme.

Ont également été évoquées les questions de l’assurance chômage et de son financement pour les salariés démissionnaires et les travailleurs indépendants ou encore de la trésorerie des entreprises à court terme. Aurélien Taché a lui présenté une mesure qui lui tient à coeur, celle concernant les emplois francs pour les jeunes des quartiers prioritaires avec des aides pouvant aller jusqu’à 15 000 euros par embauche. En fin de déjeuner, le jeune parlementaire a été interrogé sur ses débuts au parlement, la période de mise en place et ses premières impressions sur le fonctionnement de l’institution qu’il découvre depuis quelques mois de l’intérieur.

D’une manière générale, les participants ont apprécié ce moment d’échanges : si le député doit encore se roder sur certains sujets, il laisse globalement une bonne impression d’ensemble, à l’aise dans l’exercice, accessible et à l’écoute, porté par l’envie de faire bouger les choses et de marquer une rupture avec ses prédécesseurs.

Hyphen Biomed inaugure une nouvelle extension à Neuville

Hyphen Biomed inaugure une nouvelle extension à Neuville

La société Hyphen Biomed a inauguré jeudi dernier une troisième extension sur son site de Neuville-sur-Oise. Créée en 1999 par Anne-Marie Vissac et Jean Amiral, chercheurs en biologie appliquée, l’entreprise a rejoint le groupe japonais Sysmex en 2010, qui compte 8000 collaborateurs à travers le monde et occupe une place de  leader mondial en hématologie. Hyphen Biomed est reconnue pour son expertise et son innovation dans le domaine de la thrombose, de l’hémostase et de l’auto-immunité. Le nouveau bâtiment devrait accueillir une trentaine de chercheurs. 

Sysmex France, filiale de Sysmex Corporation, innove depuis plus de 40 ans en hématologie, en assurant la conception et la fabrication de solutions diagnostiques, dont l’automatisation, pour les laboratoires de biologie médicale. En 2010, le groupe nippon a croisé la route d’Hyphen Biomed, entreprise à forte expertise, spécialisée dans le diagnostic hémostase. « Le projet proposé par Sysmex, avec qui nous partageons les mêmes valeurs de respect, était ambitieux et présentait de forte complémentarité avec notre expertise », a souligné Jean Amiral.

L’implantation de ce 3e bâtiment de 2500 m2 (laboratoires et production) qui vient s’ajouter aux 1000 m2 de locaux existant (pour la recherche, la production et le stockage), accueille une trentaine de nouveaux collaborateurs, ingénieurs et chercheurs et va participer au développement des activités de l’entreprise, déjà en pleine expansion.

De nombreuses personnalités locales étaient présentes pour saluer cet investissement de qualité sur le territoire cergypontain : Arnaud Bazin, Président du conseil départemental, Jean-Paul Jeandon, président de la communauté d’agglomération ou encore Gilles Le Cam, maire de Neuville, aux côtés des représentants du groupe Sysmex.