Méfiez-vous de Locky

Méfiez-vous de Locky

Locky, c’est son nom, une arnaque consistant à prendre en otage les données informatiques d’un utilisateur et à lui demander une rançon pour les débloquer… Ce «ransomware» («rançongiciel» en français), sème actuellement la pagaille auprès des particuliers, des entreprises et des institutions. Frédéric GALLIN, dirigeant de Service Maintenance AGSI informatique basée à Saint-Ouen l’Aumône, a souhaité mettre en garde les responsables d’entreprises ainsi que les utilisateurs contre ce virus assez redoutable qui peut conduire à la perte de données conséquentes et mettre les professionnels en difficultés.

La perte de données est un problème majeur et certains utilisateurs n’ont même pas de sauvegardes. C’est pourquoi, il faut rester vigilants face à la capacité de certains à imaginer de nouveau virus extrêmement nuisibles pour nos appareils et réseaux. Certains ont, hélas, été confrontés à cette expérience douloureuse avec l’apparition depuis quelques semaines d’un nouveau venu…

Son nom : Locky. Sa particularité : ce virus chiffre un grand nombre de fichiers, en particulier tous ceux ayant des extensions renvoyant à des vidéos, des images, des codes source et des fichiers Office. Une fois les données verrouillées, les cybercriminels demandent aux victimes de s’acquitter d’une rançon pour retrouver l’accès à leurs données devenues illisibles.

« Locky a une redoutable capacité de nuisances, indique Frédéric GALLIN. Il s’introduit le plus souvent par un mail accompagné d’une pièce jointe (facture, fichier PDF renfermant du code JavaScript déclenchant le téléchargement du malware) pour laquelle son ouverture signifie le début de la fin. En effet très virulent, il se distingue par une attache en format Word et compromet le pack office. Le macro étant activé il se répand très vite au sein de votre appareil mais aussi sur vos dossiers et réseaux partagés ! Dans les versions les plus récentes, le malware se présente également sous la forme d’une notification de fax ou de scanner… »

Malheureusement, il n’y a pas de solution, à part en formatant l’ordinateur et en y réinstallant les programmes. Les données infectées seront perdues, mais l’ordinateur sera sauvé. Il n’y a qu’une chose à faire : redoubler de vigilance en appliquant les mesures de sécurité habituelles :

– Ne pas ouvrir les pièces jointes envoyées par des expéditeurs inconnus

– Réaliser une sauvegarde de l’ensemble de vos données sur un disque dur externe, et d’isolé ce support de votre réseau ou de toute connexion informatique

– Penser à des antivirus digne de ce nom, à souscrire à un systeme de sécurisation externe pour vos données,

– Ne pas céder au chantage, mais avertir les autorités de toute tentative de cyber-racket.

 Pour toute question, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’équipe technique d’AGSI : maintenance@agsinet.com

 

GEODIS et Delta Drone testent en avant-première une solution d’inventaire à Saint-Ouen l’Aumône

GEODIS et Delta Drone testent en avant-première une solution d’inventaire à Saint-Ouen l’Aumône

GEODIS et Delta Drone viennent de signer un accord qui vise à développer en commun une solution d’inventaire automatisé en entrepôts reposant sur l’utilisation de drones. Un premier test grandeur nature sera réalisé dès le mois de mai dans un entrepôt GEODIS à Saint-Ouen l’Aumône, une première dans le secteur de la logistique. A terme, cette solution pourra être mise à disposition des 300 entrepôts gérés par GEODIS dans le monde, représentant 6 millions de m².

La solution déployée, qui assure le comptage et le reporting des données en temps réel, vise à intégrer toute la chaîne de valeur, y compris la partie traitement des données et restitution dans le système d’information de GEODIS. Le drone est un prototype unique conçu par les équipes d’ingénierie de GEODIS et Delta Drone. Il combine un robot au sol, doté d’une batterie lui assurant l’énergie nécessaire pour parcourir un entrepôt et un quadricoptère équipé de caméras haute-définition. L’ensemble, doté d’une technologie de géolocalisation indoor, fonctionne en totale autonomie pendant les heures de fermeture du site.

Au travers de cet investissement important, GEODIS entend figurer parmi les entreprises les plus innovantes de son secteur. L’analyse des contraintes réglementaires et de sécurité des personnes et des biens a conduit le Groupe à sélectionner parmi de nombreuses possibilités d’utilisation des drones civils une première application fiable et génératrice de productivité.

Pour Delta Drone, acteur reconnu du secteur des drones civils à usage professionnel, l’opportunité de mettre son savoir-faire, basé sur des convergences d’expertise métier, au service du Groupe GEODIS, l’un des acteurs leader de son secteur au niveau mondial, constitue une référence marquante. Elle présente également l’avantage de pouvoir opérer sur deux marchés clés que sont l’Europe et les Etats-Unis.

www.deltadrone.com

Nouvelle levée de fonds pour Tiller

Nouvelle levée de fonds pour Tiller

Fondée en 2014 par Dimitri Farber, Josef Bovet, Vincent Oliveira et Scott Gordon, la solution de caisse enregistreuse Tiller vient d’annoncer une nouvelle levée de fonds de 4 millions d’euros, qui va renforcer le développement de cette ambitieuse startup de 32 personnes et accompagner son développement à l’international.

Passée par Startup42, l’Essec Ventures puis la saison 6 de l’accélérateur parisien Le Camping, Tiller (Cergy) est une plateforme de gestion d’encaissement 2.0 pour les restaurants et les commerces de proximité. Après avoir réalisé une première levée de fond en janvier 2015, la startup a bouclé un nouveau tour de table.

Comme l’ont indiqué les fondateurs sur leur site, « nous serons à présent accompagnés par 360 Capital Partners, ainsi que par des Business Angels expérimentés et motivés (ndlr parmi lesquels Damien Guermonprez de LEMONWAY et Thierry Petit de SHOWROOMPRIVE), apportant leur expertise et réseau. Véritables partenaires opérationnels et stratégiques, ces nouveaux investisseurs vont, à travers ce tour de table, nous permettre d’accélérer notre croissance ainsi que les services que nous proposons au jour le jour. Nous sommes aujourd’hui fiers d’être devenus leaders de la caisse iPad en France, mais c’est le moment d’aller voir hors de nos frontières avec l’ouverture de plusieurs pays européens dans les mois à venir. C’est également le début d’une nouvelle campagne de recrutement, avec la création de plus de 100 postes, dont une cinquantaine de commerciaux, sur l’année 2016. »

Concept prometteur

Agés de 25 à 27 ans, les cofondateurs cumulent les profils complémentaires : HEC, MBA en hôtellerie de l’Essec, Epita… L’idée est née de leur expérience professionnelle chez un leader français de l’hôtellerie. Chargés de l’analyse des tickets Z de fin de journée dans les restaurants, ils imaginent un système de collecte des données plus rapide et plus efficace. Leur point de départ, est l’analyse des données, le conseil à l’optimisation du chiffre d’affaires des restaurateurs qui les a conduit au développement d’un système complet.

Deux ans après avoir créé Tiller Systems, Josef Bovet, Scott Gordon, Vincent Oliveira et Dimitri Farber peuvent s’enorgueillir de résultats prometteurs. Leur solution de caisse enregistreuse sur tablette (avec système d’abonnement) a déjà conquis un petit millier de clients en France. La société revendique Néanmoins, sur ce marché, la concurrence fait déjà rage. Pour les fondateurs de Tiller Systems, pas question de se laisser distancer et c’est donc avec l’objectif d’accélérer leur développement que la start-up s’est lancée dans un nouveau tour de table. L’accent sera désormais mis sur le commercial, alors que la loi de finances 2016 rend désormais obligatoire l’utilisation d’un logiciel de caisse sécurisé au 1er janvier 2018 sous peine d’une amende de 7 500 euros.

www.tillersystems.com

 

Allieco participe au projet « Marbre d’Ici » à Cergy

Allieco participe au projet « Marbre d’Ici » à Cergy

Depuis ce lundi, la société Allieco (Taverny), spécialisé dans le domaine du recyclage, accueille dans ses espaces une œuvre d’art. Baptisée « Marbre d’Ici », cette sculpture faite à partir gravats et matériaux récupérés sur les chantiers de l’agglomération cergypontaine, est signée Stefan Shankland, artiste plasticien qui conçoit des projets artistiques transversaux dans le cadre de transformations urbaines ou de mutations du territoire. Ce projet a été initié par la DRAC Ile-de-France dans le cadre du programme Culture et lien social, auquel ont participé 8 jeunes de l’association cergyssoise APR (association pour la rencontre).

Valoriser des déchets de BTP voués à être mis au rebus, les transformer pour leur redonner une seconde vie, récréer une œuvre à partir de matières prêtes à partir à l’enfouissement… c’est tout l’objectif de ce projet, plus particulièrement porté par Stefan Shankland, initiateur de la démarche HQAC (Haute Qualité Artistique et Culturelle). Pour cet artiste plasticien, le temps de la transformation urbaine et du chantier, habituellement considérés comme problématiques, doivent être pris comme une opportunité et une ressource pour la création contemporaine, l’architecture expérimentale, la recherche, l’enseignement et les dynamiques participatives.

Il y a quelques mois, la Préfecture du Val d’Oise a donc fait appel à son expérience et à ses connaissances dans ce domaine pour répondre à l’appel à projet lancé par la DRAC. L’artiste a travaillé en lien avec un acteur social, l’association APR qui vise à accroître le lien social et favoriser le vivre ensemble, porteuse d’un leitmotiv « Solidarité, Animation, Sport  et Culture ». Pour boucler la boucle, la FFB (Fédération française du bâtiment) a été associée à la démarche par l’intermédiaire de la société Allieco Environnement, centre de tri dédié aux déchets du BTP basé à Taverny, pourvoyeur de matériaux.

« Notre volonté était de pouvoir travailler à partir de gravats inertes récupérés sur les chantiers de l’agglomération. Ces déchets, qui ont une valeur presque négative (tuiles, usagées, briques, parpaings…) ont été dans un premier temps récupérés puis triés, précise Stefan Shankland. Avec les jeunes, nous les avons ensuite concassés pour les réduire en poudre et granulats, avec des plaques vibrantes et des pilons. Lors du 2e séance, nous avons réalisé deux coulages par strates, avec un mélange de ciment et d’eau, pour répliquer une forme de palette. Cette matière première, produite localement permet aux déchets du BTP de devenir un matériau noble à intégrer aux projets architecturaux et urbains à venir. L’œuvre, dont le décoffrage a été réalisé sur le site d’Allieco le 25 avril dernier, servira de prototype. L’objectif est de montrer ce que l’on peut faire avec un tel procédé et d’envisager d’autres créations (éléments mobilier, sol…) dans le cadre des réhabilitations futures prévues sur l’agglomération, comme celle de la dalle de Cergy mais aussi en lien avec le groupe Hammerson (propriétaire de Trois fontaines). »

La sculpture sera présentée dans les semaines à venir à l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la FFB. Au delà de l’intérêt technique que présente cette réalisation, « Marbre d’Ici » revêt un caractère hautement symbolique pour l’agglomération cergypontaine, où l’architecture contemporaine et le béton occupent depuis 40 ans plus tard une place de premier plan. Trace de ce patrimoine en mutation, l’œuvre incarne l’héritage de cette ville nouvelle imaginée par les urbanistes dans les années 70, et ouvre la voie à l’innovation et la création artistique dans l’espace public.

 

 

Edelweiss Technologies lance une campagne de crowdlending

Edelweiss Technologies lance une campagne de crowdlending

Par l’intermédiaire du crowdlending, le particulier se substitue au banquier en prêtant directement à des entreprises, avec un fonctionnement d’emprunt bancaire classique. Le particulier prêteur perçoit une partie du capital prêté et ses intérêts, sous forme de mensualité, souvent à un taux d’intérêt bien plus avantageux qu’un plan d’épargne classique. C’est ce système qu’a choisi Edelweiss Technologies (Herblay), spécialisée en génie climatique, pour emprunter les 150 000 euros nécessaires à son fonctionnement, en passant par la plateforme web de financement participatif Prêtgo. Avis aux investisseurs !

Fondée en 2012 par Julien Della Negra, Edelweiss Technologies, basée à Herblay, est usne entreprise familiale spécialisée dans le domaine du génie climatique (climatisation, ventilation et chauffage). Sa clientèle est composée d’entreprise de premier rang, essentiellement des grands donneurs d’ordres dans les secteurs du tertiaire et de l’industrie. La société assure, dans toute l’Île-de-France, la vente, la livraison, l’installation et la maintenance d’appareils de toutes marques comme Toshiba, Atlantic et Mitsubishi.

L’accroissement prévu de son activité pour 2016 s’élève à 15 % suite à la signature de nouveaux contrats significatifs, ce qui implique de procéder au recrutement de nouveaux techniciens et d’augmenter les stocks de climatiseurs, pour une meilleure réactivité. Plutôt que le circuit classique des établissements bancaires, l’entreprise a choisi la plateforme de crowdlending Prêtgo (emprunt de 150 000€ sur 4 ans à un taux annuel de 8,2%).

« Nous avons choisi de soutenir cette société en tenant compte de sa solidité financière et de sa croissance depuis 2013, précise Patrick Derhy, président de Prêtgo. Très rapidement et grâce à l’expérience du dirigeant et de son équipe, la PME a réussi à atteindre un niveau d’activité conséquent. Le chiffre d’affaires 2014 a progressé à 813K € et réussi à se maintenir à 780K € en 2015, tout en orientant son activité vers des chantiers à forte valeur ajoutée. Elle poursuit sa croissance tout en gérant ses charges d’exploitation et dégage depuis 2013 un bénéfice récurrent (+12% en 2015). Nous proposons cet investissement à des particuliers désireux de diversifier leur épargne en soutenant des projets dont la rentabilité est supérieure aux produits d’épargne classique. »

www.pretgo.fr/projets/detail/145

Adresse : 25 Rue du Gros Murger, 95220 Herblay – Tél. : 01 34 46 93 35