Le SIST VO inaugure son nouveau centre médical à Franconville

Présent dans le département du Val d’Oise depuis 1943, le SIST VO, Service Interprofessionnel de Santé au Travail du Val d’Oise, a transféré son centre médical d’Herblay au 25 rue André Citroën à Franconville. Après 4 mois de travaux, une ouverture fin mars, Jacky Depierre, Président de la Fédération régionale des SSTI d’Ile-de-France, a inauguré le site aux côtés de Catherine Gaspari, responsable du centre, ce lundi 22 juin, qui va continuer à assurer le suivi médical de 11 000 salariés. Parmi les grands axes portés le SIST VO, la prévention des risques en entreprise, le bien être au travail ou encore la prévention de la désinsertion professionnelle.
C’est pour mieux répondre aux attentes de confort et d’espace des salariés des entreprises adhérentes que le SIST VO a décidé de rejoindre le secteur de Franconville. Cette nouvelle infrastructure de 400 m2 a été conçue pour suivre médicalement les collaborateurs des entreprises, mais également pour organiser des sensibilisations collectives sur les questions de la santé et de la sécurité au travail. Le centre compte une équipe de 11 collaborateurs : 4 médecins du travail, 1 assistante sociale, 1 infirmière, 1 technicien hygiène et sécurité, 1 assistant santé travail, et 3 secrétaires médicales.
Ouvert à tous les salariés des entreprises adhérentes basées sur l’ancien centre d’Herblay, le centre de Franconville accueillera les patients en semaine, sur rendez-vous. Le SIST VO compte 8 centres médicaux dans le département du Val d’Oise, une partie des Yvelines et de la Seine-Saint-Denis qui concernent plus de 74 000 salariés. Ils sont situés à Argenteuil (siège), Enghien, Maisons-Laffitte, Houilles, Bezons, Roissy-en-France, Gonesse, et maintenant Franconville.
Centre médical SIST VO de Franconville
Maeva SIMEON, responsable de centre – simeon@groupe-heloise.com
Tél: 01 39 97 65 01
Site Internet : www.sante-au-travail.fr

Visite du Cablâge français Le premier ministre au contact des PME

Manuel Valls est venu prendre la température sur le terrain. Il s’est rendu ce lundi en terres valdoisiennes, à Osny. Suite aux mesures annoncées le 9 juin dernier en faveur des PME et des TPE, le premier ministre a visité Le Câblage français, société spécialisée dans l’étude, la réalisation, l’installation et la maintenance de câblages et d’équipements électriques et électroniques pour l’aéronautique, l’automobile et les domaines militaires. Les représentants du patronat dans le département étaient également présents pour échanger, évoquer leurs difficultés et leur quotidien avec le ministre. Manuel Valls a d’ailleurs réaffirmé le souhait du gouvernement, « qui se veut pro-entreprise, pro-business et l’assume », d’aider et d’accompagner au mieux les entreprises pour faire face à la conjoncture.

Branle bas de combat pour la cinquantaine de salariés présents sur le site d’Osny. Pour Vincent Durand, directeur général, qui a accompagné le ministre tout au long de la visite, l’événement est tout aussi inattendu. « Sa venue est valorisante pour toute l’équipe, c’est une manière de mettre en avant notre savoir-faire vis à vis de nos donneurs d’ordre », précise le dirigeant. Equipementier et sous-traitant, créé en 1970, LCF travaille pour des grands comptes tels que Dassault ou Renault (câblage de haute technicité pour la formule 1 par exemple). La PME s’est également implantée à Istres en 2000 pour se rapprocher de ses donneurs d’ordre. Vincent Durand n’a pas caché que la période était compliquée et avait entrainé la fermeture d’un 3e site, implanté à Mérignac, employant une quinzaine de personnes. « Notre carnet de commandes a baissé en fin d’année. Toutefois, de nouvelles commandes fermes devraient nous permettre de monter à nouveau en cadence dans les 8 à 12 mois. » Une situation conjoncturelle qui a remis sur la table des échanges la problématique de la réactivité et de la flexibilité sur l’emploi.

Après un tour de l’entreprise, le premier ministre s’est entretenu un long moment avec les dirigeants de la société et représentants des entreprises du département lors d’un tour de table : Pierre Kuchly (CGPME 95) ; Frédéric Vernhes (CCI Val d’Oise), Michel Jonquères (MEVO – MEDEF), Yves Helie (Capeb 95), Nicolas Sablier (FFB95) ou encore Henri Rousseau (parcs d’activités des Beaux Soleils). Manuel Valls a pu mesurer l’accueil réservé au projet en faveur des PME – PMI présenté quelques jours auparavant (voir ci-dessous).

Questionné par le premier ministre, Vincent Durand a lui évoqué les difficultés de recrutement, la mise en place du parrainage en interne pour assurer la formation des collaborateurs, le CICE, bonne mesure, saluée par tous, qui a apporté une bouffée d’air, et permis de maintenir des emplois. Les représentants des entreprises ont pour certains pointé du doigt un climat dégradé, des carnets de commandes faibles et une croissance vacillante qu’ils jugent encore peu perceptible.

Autres sujets de discussion : l’apprentissage et la formation des jeunes, l’export, la future répartition de la taxe d’apprentissage, la volonté de poursuivre le choc de simplification, la fraude aux travailleurs détachés… Les intervenants ont aussi appelé à la stabilité, afin que les dispositions prises le soient de manière pérenne, la seule manière, selon eux, de voir revenir la confiance.

Bilan des courses : un coup de projecteur inattendu et bienvenue pour cette belle PME représentative du tissu économique valdoisien, le temps d’un déplacement ministériel express ;

Des dirigeants qui ont pu faire passer des messages en haut lieu, mais des réponses sans doute trop convenues et politiciennes; un positivisme de mise du côté du ministre que les acteurs économiques, au quotidien sur le terrain, ne partagent pas forcément, même si évidemment, ils ont envie d’y croire !

Les grands points du projet présentés par Manuel Valls

Parmi les mesures annoncées, les petites entreprises qui embaucheront un premier salarié bénéficieront d’une prime à l’embauche de 4 000 euros (2 000 euros la première année et 2 000 euros la seconde année). Elle cible les entreprises n’ayant jamais eu de salarié ou n’en ayant pas eu depuis au moins 12 mois.

Autre mesure : le recours aux prud’hommes : un plafond et un plancher aux indemnités que l’employeur devrait verser dans le cas d’un licenciement contesté aux prud’hommes seront instaurés. Ce plafonnement variera selon la taille de l’entreprise, l’ancienneté du salarié licencié et le motif du licenciement.

Les entreprises pourront renouveler les CDD deux fois, au lieu d’une, mais la durée maximale du CDD reste de dix-huit mois en tout. Les petites entreprises qui passent un seuil (11, 20 ou 50 salariés) ne verront pas leur situation changer pendant trois ans. Les prélèvements sociaux et fiscaux liés à leur nouvelle situation n’interviendront qu’au terme de ce gel de 3 ans. Toutes les obligations (versement de nouvelles cotisations, déclarations administratives supplémentaires) qui s’enclenchent à partir de 9 et 10 salariés seraient relevées à 11 salariés.

Enfin, pour lutter contre la fraude au détachement de travailleur, les contrôles et les sanctions seront accrus contre les travailleurs détachés en situation irrégulière, en particulier dans les secteurs les plus touchés : l’agriculture et la construction.

Les autres mesures portent sur les sujets précis : allongement à cinq ans des accords de maintien de l’emploi, allongement de la période d’essai des apprentis, soutien à la trésorerie des petites entreprises par un meilleur respect des délais de paiement, réexamen des condamnations de chefs d’entreprise pour faute de gestion  dans le cadre d’une faillite…

24 Heures du Mans IBANEZ RACING remporte « la palme de la meilleure équipe débutante »

24 Heures du Mans IBANEZ RACING remporte « la palme de la meilleure équipe débutante »

Ces 13 et 14 juin derniers, le Team IBANEZ RACING, situé à Saint Ouen l’Aumône, participait pour la première fois en tant que concurrent à l’un des événements automobiles les plus mythiques : les 24 Heures du Mans.
C’est au volant de l’ORECA O3R n°45 que les trois pilotes engagés, Pierre Perret, Ivan Bellarosa et José Ibanez ont pris le départ de la plus grande course d’endurance au monde. Après 24 Heures d’une intensité et d’une tension maximales, tant pour les pilotes que pour l’équipe technique, la voiture a franchi la ligne d’arrivée, pilotée par Pierre Perret pour ce dernier relais. L’équipe décroche ainsi la 8e place de sa catégorie LMP2 (sur 19 voitures) et la 16e place au classement général (sur 56 voitures).
Contact Entreprises suit et encourage depuis plusieurs mois les prouesses d’Ibanez. Pendant ces 24 Heures, c’est non seulement l’endurance des machines qui a été mise à rude épreuve, mais aussi, depuis des semaines et des mois, celle des hommes (et des femmes !) qui composent l’équipe.
Rien n’aurait été possible sans la maîtrise des pilotes et sans le travail irréprochable et l’implication totale de toute l’équipe. Dans le respect des valeurs de la team, et avec la ferme volonté de progresser encore, l’objectif est de renouveler cette incroyable aventure en 2016.

Philippe d’Ornano plaide la cause des « ETI »

A l’occasion du sablier du MEVO, le président Michel Jonquères a convié lundi 22 juin un invité de marque au Novotel de Cergy : Philippe d’Ornano, président de Sisley, société familiale en forte croissance, spécialisée dans la cosmétique et dont le site de recherche et la logistique sont basées à Saint-Ouen l’Aumône. Philippe d’Ornano dirige l’une des pépites d’une catégorie d’entreprises dont la France manque cruellement : les « ETI » (entreprise de taille intermédiaire). En tant que co-président du METI (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire), le dirigeant est venu s’exprimer sur l’importance de soutenir et d’accompagner ces entreprises qui performent à l’international.

 

L’intervenant a séduit. Philippe D’Ornano ne pratique pas la langue de bois. Direct, bon communicant, décontracté, ce chef d’entreprise à l’allure sportive qui pratique le surf et le rugby, a parlé sans détour aux dirigeants présents. En préambule, il est revenu sur la création de l’entreprise, fondée par son père en 1976, positionnée dès ses débuts dans les produits haut de gamme à base d’actifs naturels. Il rejoint 10 ans plus tard la société et fait ses premières armes en tant que représentant.
Cette très belle succès story à la française, devenue marque mondiale avec 30 filiales de distribution et 85% de son chiffre d’affaires réalisé à l’export, ne doit son développement qu’à l’auto-financement et à l’emprunt. « Sisley reste une entreprise patrimoniale qui n’est pas côté en bourse. Ces 20 dernières années, explique Philippe D’Ornano, nous avons multiplié notre chiffre d’affaires par deux tous les 5 ans. »
Avec un site de production à Blois, un second site implanté depuis 2009 à Saint-Ouen l’Aumône pour la R&D et la logistique, la marque est reconnue pour ses produits de beauté, crèmes, maquillage et parfums proposés dans les circuits sélectifs où elle se positionne en top des ventes.Défenseur des ETI
Philippe d’Ornano s’est laissé convaincre. Il est aujourd’hui en première ligne pour défendre la cause des « grosses PME » et a pris la tête du METI pour porter la voix de ces entreprises de taille intermédiaire, au modèle performant, capables de se battre sur le terrain international, qui emploient moins de 5 000 salariés (4700 personnes chez Sisley) et réalisent un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 1,5 milliard d’euros (600 millions d’euros pour Sisley). Cette catégorie d’entreprise contribue à la solidité industrielle et commerciale de l’Allemagne, qui en compte 12 500, ou du Royaume-Uni (10 500), tandis que la France n’en recense que 4 600…
A travers le METI, Philippe d’Ornano, dans la lignée d’Yvon Gattaz, a notamment évoqué les droits de succession élevés pouvant conduire à la vente de l’entreprise et la mobilisation engagée depuis plusieurs années pour atténuer l’impact de cette fiscalité. Depuis 2003, des avancées significatives ont été faites, notamment avec le pacte Dutreil qui permet d’éviter que les héritiers d’un chef d’entreprise ne soient obligés, à son décès, de vendre l’activité familiale pour payer les droits de succession. Les parts ou actions de société sont en effet exonérées de droits de donation ou de succession à hauteur de 75 % de leur valeur, sans limitation de montant. Ce système permet donc d’assurer la pérennité du tissu économique français en allégeant le coût fiscal de la transmission d’entreprise dans un cadre familial.
Philippe D’ornano a également mis en avant l’idée que les entreprises sont des actifs stratégiques pour un pays et qu’il est donc nécessaire de les encourager. « La question est : développons-nous un écosystème qui leur est favorable ? Beaucoup de dispositifs sont pris pour protéger les TPE et les PME-PMI, mais les plus touchées restent les ETI. Il nous semble essentiel d’avoir un tissu d’entreprises moyennes fortes et stables, qui ne sur-réagissent pas en cas de crise et jouent un rôle d’amortisseur. » Pourtant, un peu à l’image de la classe moyenne, les ETI subissent, il est vrai, la fiscalité la plus lourde avec des taux de prélèvements obligatoires pouvant atteindre 33% contre 29% pour les grandes entreprises. Autant de sujets à faire valoir pour que l’environnement juridique et fiscal de ces entreprises s’améliore.

Lisi remporte le tournoi de foot de Cergy-Pontoise

Lisi remporte le tournoi
de foot de Cergy-Pontoise

Le tournoi de foot interentreprises de Cergy, organisé par le comité du Val d’Oise de la Fédération Française du Sport Entreprise (FFSE 95) en partenariat avec la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, s’est achevé le 20 juin au stade des Maradas, sous un beau soleil. Les deux équipes finalistes, FNAC Cergy et Lisi Aerospace de Saint-Ouen l’Aumône, ont livré un beau match dont Lisi est sortie victorieuse. Une récompense sportive a également été remise à Morpho et Valeo (trophées du Fair Play). Plusieurs partenaires soutiennent cette manifestation annuelle : le Conseil Général, DDJS, Renault Rousseau, BNP Paribas, CDOS 95, Mc Donald’s Eragny et la FNAC Cergy.

Pour cette édition 2015, le tournoi a mobilisé 16 entreprises soit 255 sportifs, et 32 matchs joués durant deux semaines de compétition. Lisi est reparti avec le titre, détrônant le centre Leclerc d’Osny, victorieux l’an passé. Pour l’année 2016, une nouvelle formule de tournoi de Football à 7 est à l’étude, sur des demi terrains, ce qui permettra aux entreprises à cours d’effectif de participer plus facilement. Ceux ayant un effectif suffisant pourront engager 2 équipes maximum.
Contact : bernard.nouchi@orange.fr