Audience solennelle au Tribunal de Commerce de Pontoise

Audience solennelle au
Tribunal de Commerce de Pontoise

L’audience solennelle s’est déroulée le 19 janvier. Le Président a prononcé son discours devant les très nombreuses personnalités et élus présents. Gérard Maury s’est interrogé sur la justice commerciale du 21e siècle. « Se fera-t-elle avec nous ou sans nous ? ». L’année a été également marquée par certains dossiers médiatisés (Mory Ducros), dans un contexte économique difficile, avec des conséquences directes sur l’activité, la pérennité des entreprises et l’emploi. Un climat directement perceptible au sein du Tribunal avec une activité juridictionnelle globalement en forte augmentation (le nombre total de décisions rendues est passé de 17 619 en 2013 à 18 712 en 2014). Le président a nuancé ces chiffres en indiquant que 2014 avait présenté de légers mais réels signes d’un probable redémarrage de l’économie (baisse du prix du baril de pétrole, conjuguée avec une parité dollar/euro plus réaliste et des taux d’intérêt historiquement bas…), souhaitant que ces signaux conduisent à une reprise de la croissance.

Le travail de sensibilisation mené par les acteurs du tribunal semble avoir porté ses fruits : le nombre de rendez-vous dans le cadre de la prévention à la demande du dirigeant a, cette année encore, fortement augmenté conduisant à un accroissement de nominations de mandats ad’hoc et de conciliations débouchant sur un pourcentage élevé de situations normalisées.
Tout au long de l’année, 435 dossiers de prévention ont été ouverts générant près de 900 entretiens avec des chefs d’entreprise en difficulté pour les orienter afin de leur permettre de passer un cap difficile. Le nombre d’affaires enrôlées au contentieux général est également en forte croissance, passant de 941 en 2013 à 1015 en 2014, croissance due pour partie à l’apport à Pontoise des contentieux de la caisse des congés payés du bâtiment. Les procédures collectives ont connu elles aussi une activité à la hausse.
« Au delà des chiffres, mon inquiétude tient au fait que les entreprises faisant l’objet d’une procédure collective ne sont plus majoritairement des entreprises de moins de 2 ans et que le nombre de salariés concernés est en forte croissance. Le nombre de sauvegarde est toujours ridiculement peu élevé », a indiqué le président. Les campagnes d’information menées tout au long de l’année n’arrivent toujours pas à faire intégrer aux chefs d’entreprises l’idée que « Le Tribunal de commerce n’est pas uniquement un lieu où l’on condamne, sanctionne ou liquide une entreprise. Les crises que nous ne finissons pas de vivre rendent le bon déroulement des plans de continuation de plus en plus difficiles. » C’est dans ce contexte que les 2 chambres de suivi des procédures collectives ont été conduites à prononcer la résolution de 30 plans de continuation.

Des valeurs fortes
Gérard Maury a rappelé son attachement à la déontologie, « une nécessité absolue et qui ne peut accepter le moindre écart. Il en est de même de la formation. » Les 9 juges élus en octobre 2013 ont suivi avec assiduité la formation initiale dispensée par l’école nationale de la Magistrature. En 2014, 4 nouveaux juges suivront les mêmes modules. Pour ce qui concerne la formation continue, 43 juges sur les 49 juges ont été concernés, cumulant ainsi plus de 900 heures de formation.
Durant son intervention, le président n’a pu faire l’impasse sur la réforme de la justice commerciale. « Nous avons été amenés à manifester notre opposition dès le 8 décembre au projet de loi Macron qui effaçait avec mépris 18 mois de concertations, de réflexions, d’avancées et de propositions. C’est ainsi que nous avons été amenés dès le 8 décembre dernier à suspendre toute activité juridictionnelle jusqu’au retrait de la mixité dans le projet de loi présenté le 10 décembre au Conseil des Ministres. »
Le président a préféré dépasser les points de divergence pour évoquer les sujets de consensus, ceux pour lesquels les jugent sont en demande : que la formation initiale et continue des juges consulaires soit obligatoire, sanctionnée par un diplôme et constitue une condition sine qua non du renouvellement du mandat du juge consulaire ; que l’éthique et la déontologie soient des exigences de tous les instants. « Nous demandons et apprécions aussi la présence du Ministère Public à nos audiences, indispensable gage de respect de l’ordre public économique. Le juge consulaire doit également bénéficier d’un statut énonçant ses devoirs et ses obligations, mais aussi définissant sa garantie fonctionnelle. Ainsi, tout en restant vigilants, continuons à apporter notre connaissance et notre expérience du monde économique en rendant au nom du peuple français une justice de qualité, rapide, peu onéreuse et contrôlée par la Cour d’Appel. »

DHL Express : une nouvelle agence ultra moderne à Roissy

DHL Express : une nouvelle agence
ultra moderne à Roissy

DHL Express renforce sa présence en région parisienne et poursuit son programme d’investissements avec l’inauguration de la 4e plus grande agence de France à Roissy pour soutenir la croissance des volumes. L’ancien site était en effet devenu trop étroit pour répondre à la forte hausse des volumes traités par le leader du transport express international en France : +27% à l’export et +12% à l’import en 2014 par rapport à la même période en 2013. La nouvelle agence dirigée par Vincent Lair dessert l’intégralité du Val d’Oise et une partie de la Seine-Saint-Denis. ELle emploie 47 personnes et traite en moyenne 2 900 à 3 200 colis par jour à l’export et 2 500 à l’import

Toujours située à proximité de l’aéroport, la nouvelle agence est plus de 4 fois plus grande que la précédente et bénéficie d’équipements de pointe pour optimiser le traitement des colis. Elle fait une superficie totale de près de 4 000 m2 alors que l’ancienne occupait une surface de 900 m2. La nouvelle agence de Roissy représente ainsi l’un des plus importants déménagements du programme global d’investissement de DHL Express en France. En effet, l’entreprise a engagé plus de 30 millions d’euros d’investissements sur les années 2014-2015 pour renforcer les performances de son réseau hexagonal. 17 des 40 sites que compte l’entreprise sont concernés par ce vaste plan de modernisation (déménagements ou réaménagements). Un plan auquel il faut ajouter des investissements conséquents en matière de renouvellement des équipements (notamment de nouveaux scanners) et de recrutements : 30 nouveaux collaborateurs vont rejoindre les opérations DHL Express France dans les prochains mois.


Des technologies de pointe pour un traitement optimisé

Le nouveau site de Roissy bénéficie d’équipements de pointe pour offrir un meilleur environnement de travail aux collaborateurs et optimiser le service aux clients. Il est notamment équipé d’une chaîne de tri entièrement motorisée de 170 mètres de long. Le site peut ainsi traiter jusqu’à 4 000 colis/heure. Il est également équipé de scans wifi, pour identifier les colis en temps réel dans l’entrepôt et offrir un suivi instantané des expéditions aux clients, sans autre intervention spécifique. De plus, le site est équipé d’un système de chargement/déchargement direct des camions pour optimiser les temps de traitement des colis. Ces travaux de reengineering permettent de réduire fortement les manipulations des colis et d’optimiser les temps de traitement. Les divers gains de temps (environ 30 minutes) engendrés par les équipements du nouveau site permettent aux navettes de partir plus tôt pour les livraisons et de proposer un enlèvement plus tardif aux clients. L’agence est en liaison directe avec le hub situé à l’aéroport de Roissy, avec deux navettes par jour, et avec le hub de Bruxelles, grâce à une navette internationale quotidienne.

Le programme se poursuit en 2015. Après l’inauguration de son nouveau siège au Bourget (93), représentant 13 millions d’euros investis, DHL Express poursuit le renouvellement de ses agences en France pour un montant de près de 17 millions d’euros sur 2014-2015. Si les premiers déménagements ont eu lieu en 2014, pour l’agence de Saint-Quentin-en-Yvelines (78), le nouveau siège du Bourget (93) et le site de Roissy (95). Dix sites sont concernés en 2015 dont Grenoble (déménagement), Orléans (réaménagement) et Strasbourg (pose de la première pierre) sur le premier trimestre 2015.

Site de Roissy
47 personnes
4 000 m² de superficie totale, dont 430 m² de bureaux
2 900 à 3 200 colis par jour à l’export et 2 500 à l’import
47 camions
Responsable du site : Vincent Lair
Adresse : 6 rue de la presse 95 700 Roissy en France

Trafic aérien : année record à Roissy en 2014

Toujours plus d’avions sillonnent le ciel valdosien. En 2014, Aéroports de Paris a accueilli un total de 92,7 millions de passagers, soit une hausse de 2,6 % par rapport à l’année précédente, dont 63,8 millions à Paris-Charles de Gaulle (+ 2,8 %) et 28,9 millions à Paris-Orly (+ 2,1 %), nouveaux chiffres record en nombre de passagers pour les deux aéroports. Le trafic a progressé de 4,2 % sur le 1er semestre et de 1,2 % sur le second semestre. Tous les mois, à l’exception du mois de septembre 2014, impacté par la grève des pilotes Air France, furent également des mois record pour Aéroports de Paris.

Si l’on détaille, le trafic international (hors Europe) est en hausse (+ 1,9 %) avec une croissance sur les faisceaux suivants : Moyen-Orient (+ 6,7 %), Asie-Pacifique (+ 3,1 %), Amérique Latine (+1,4%), Amérique du Nord (+ 1,4 %), Afrique (+ 0,7 %). Seul le faisceau DOM-COM est en léger retrait (- 0,2 %). Le trafic Europe (hors France) est aussi en forte progression (+ 5,3 %) alors que le trafic France est en décroissance (- 2,0 %).

Diconex et Delta Ohm : rapprochement entre deux Valdoisiens

Diconex et Delta Ohm :
rapprochement entre deux Valdoisiens

En décembre dernier, la société Diconex, spécialisé dans les composants passifs hyperfréquences et les systèmes d’antennes, a racheté la société Delta Ohm, un fabricant de composants, systèmes de couplage et filtrage radiofréquences, ainsi que de connecteurs coaxiaux et de bretelles de raccordement… Comme l’explique Christophe Pigault, directeur général de Diconex et vice-président de Delta Ohm, «le rapprochement des deux sociétés va permettre de consolider nos activités dans les télécommunications et de développer de multiples synergies techniques et commerciales».

Implanté à Andilly, Diconex a été créé en 1962 et est devenu le fabricant de connecteurs coaxiaux pour Alcatel en 1988. L’entreprise a ensuite lancé une activité « composants hyperfréquences » en 1996 et « systèmes antennaires » en 2009. Diconex exporte 60% de sa production. Ses produits sont installés dans les émetteurs de télévision, stations de base de téléphonie mobile, radars, synchrotrons et systèmes d’antennes. Ses domaines d’expertises ont trait aux techniques hyperfréquences, fortes puissances, couches épaisses et couches minces, ingénierie d’antennes. Implanté à Taverny, Delta Ohm a été créé en 1984 par Michel Taton. Ses composants sont destinés aux faisceaux hertziens, stations de base GSM / UMTS / LTE, émetteurs TV et FM, etc. Sa clientèle est diversifiée : opérateurs des radiocommunications mobiles en Europe, OEM, opérateurs PMR et ferroviaires, intégrateurs, administrations civiles et militaires, câbliers. Chaque entité garde son identité propre et que les interlocuteurs habituels des clients restent les mêmes.
www.diconex.fr

www.delta-ohm.fr

Safe Orthopaedics bientôt en bourse

Safe Orthopaedics prépare son projet d’introduction en bourse sur le marché d’Euronext à Paris. Basée à Eragny, la société développe une gamme innovante d’implants stériles associés à leurs instruments de pose à usage unique pour sécuriser, optimiser et réduire les coûts de la chirurgie du dos. En seulement 4 ans, la PME a développé et commercialise une gamme d’implants stériles et leurs instruments à usage unique marqués, protégés par 17 familles de brevet et un positionnement unique, sans produit concurrent comparable, sur le marché du lombaire dégénératif, estimé à 5 milliards de dollars. Pour préparer cette introduction, qui marquera une nouvelle étape dans le développement de l’entreprise, la société vient d’effectuer l’enregistrement de son document de base auprès de l’AMF.

Créée en 2010, Safe Orthopaedics est une société française de technologie médicale, spécialisée dans les dispositifs médicaux. Elle développe et commercialise des produits innovants dans le domaine de la chirurgie du rachis en répondant aux nouvelles contraintes du marché et des hôpitaux. L’entreprise a été fondée à Paris en 2010 par Dominique Petit, un entrepreneur et ingénieur fort d’une expérience de 24 ans dans le secteur des technologies de la colonne vertébrale, Pierre Dumouchel, un expert des procédés d’industrialisation et Thomas Droulout, un expert en nouvelles technologies et matériaux. Basée à Eragny-Sur-Oise, elle emploie aujourd’hui 30 collaborateurs et dispose d’une filiale aux Etats-Unis. Dans le cadre de son développement, elle envisage la commercialisation de ses produits innovants dans le monde entier.

Des solutions très innovantes

L’entreprise propose un modèle révolutionnaire d’instrumentation à usage unique, stérile et totalement traçable. Associés à une gamme complète d’implants innovants, les kits d’instruments sont livrés prêts à l’emploi garantissant une sécurité et une efficacité optimale pour les patients, les chirurgiens et le personnel soignant. En mettant fin à la réutilisation des instruments chirurgicaux, Safe Orthopaedics réduit les risques d’infections pour les patients, évite la lourde et incertaine logistique liée au processus de stérilisation des instruments et limite les coûts supportés par les centres hospitaliers. Les kits SteriSpineTM, homologués CE et approuvés par la FDA, sont d’ores et déjà commercialisés dans 12 pays, en Europe et aux Etats-Unis (une filiale américaine a été créée en 2011). Ils bénéficient d’une adoption rapide par les chirurgiens du monde entier avec plus de 1 000 chirurgies réalisées au cours des 12 derniers mois.

Une étape clef
Pour formaliser ce projet d’introduction en bourse, plusieurs étapes doivent être suivies, et, en premier lieu, l’enregistrement du document de base auprès de l’AMF. D’ici quelques semaines, après étude, l’autorité des marchés financiers devrait donner son feu vert. L’entreprise sera alors autorisée à communiquer les sommes qu’elle souhaite lever, le montant de l’action, la période à laquelle il sera possible de souscrire et l’objectif poursuivi. Les entreprises « promues » de la cote Euronext souhaitent, pour la plupart, passer à la vitesse supérieure (investissement en R&D et forces commerciales, développement à l’international), préserver leur indépendance ou encore rembourser leurs dettes. On saura dès lors quelles sont les intentions de Safe Orthopaedics.
Pour plus d’informations : www.SafeOrtho.com