Collins Aerospace se lance en France dans les actionneurs de vol électriques. Le groupe américain investit 18 millions de dollars dans ce projet. Cette ingénierie sera réalisée par les sites de Saint-Ouen-l’Aumône et de Saint-Marcel (Eure).

L’enjeu est de remplacer par une puissance électrique la puissance hydraulique de ces actionneurs. Il s’agit aujourd’hui de vérins hydrauliques qui « actionnent » les commandes de vol pour permettre à l’appareil de s’orienter dans l’espace, dans toutes les phases de vol : décollage, montée, croisière, descente, atterrissage. Sur un avion moyen-courrier, on compte une vingtaine d’actionneurs, situés dans les ailerons et l’empennage arrière.Collins Aerospace va investir 18 millions de dollars (16,4 millions d’euros) sur quatre ans dans ce projet, dont la moitié sera financée par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) dans le cadre de France Relance.

Les technologies mises au point pour ces actionneurs électriques vont entraîner l’élimination de multiples pièces hydrauliques et mécaniques. Il va en résulter un actionneur plus petit, avec un gain de poids évalué à environ 500 kilos sur l’ensemble de l’avion, contribuant à l’allègement de la structure et à une baisse de la consommation de carburant. Sur les sites de Saint-Ouen-l’Aumône et Saint-Marcel, la mutation vers l’actionneur électrique va entraîner un redéploiement des compétences, mais pas de suppressions de postes, assure la direction.

www.collinsaerospace.com