L’association Dynamic95 a organisé le 27 février une visite du site de PAPREC, le centre de tri et valorisation des déchets sur Saint Ouen l’Aumône, à l’invitation de Erwan Le MEUR, directeur General Grand Ile de France et de Arnaud WICQUART, directeur du site PAPREC de Saint Ouen l’Aumône. Depuis le 1er février 2022, la Communauté d’agglo de Cergy-Pontoise a confié au groupe la gestion et la valorisation de ses déchets avec des ambitions plus écologiques. La gestion de ce service public court jusqu’en 2037. Cette belle visite a également permis à Patrick Rolland, président de DYNAMIC95, de faire passer quelques messages quant aux désaccords qui opposent plusieurs entreprises de Saint-I’Aumône avec la SA le PARC.

Cette nouvelle DSP (Délégation de Service Public), longue de 15 ans, autorisera un investissement de 60,9 millions d’euros, financés en grande partie par Paprec (subventionné à hauteur de 8 % par l’agglo) afin d’assurer notamment un traitement sec des fumées, une technologie plus écolo. Sur le front du tri des déchets, la capacité du centre de tri a grimpé à 30 000 tonnes par an depuis juillet 2023. Côté encombrants, le nouveau contrat ne vise pas moins que le zéro enfouissement.

Présidé par Patrick Rolland, DYNAMIC95 est la seule organisation sur les Parcs de Saint Ouen l’Aumône, depuis une dizaine d’année, à fédérer les entreprises et à participer à leur développement. Près de 140 entreprises adhèrent librement à l’association, soutenue par les élus. Etaient présents lors de cette rencontre Régis LITZELLMANN et Gilles LECAM, vice-présidents de la communauté de l’agglomération de Cergy Pontoise ainsi que le maire de la commune, Laurent LINQUETTE.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec la communauté de l’agglomération de Cergy Pontoise et la mairie de Saint Ouen l’Aumône, pour l’avenir de nos Parcs et trouver ensemble toutes les solutions aux demandes des entreprises, s’est félicité Patrick Rolland. Malheureusement, ce n’est pas le cas d’une autre organisation la SA le PARC. Nous avons essayé à plusieurs reprises de trouver des accords, et dernièrement avec le nouveau président, sans succès. La SA le Parc invoque une obligation d’adhérer qui date depuis plus de 40 ans et qui pourrait être renégociée pour s’aligner avec les pratiques actuelles, les services fournis par la SA le PARC pouvant sembler limités par rapport aux cotisations demandées. Les dépenses liées à la masse salariale de la SA le PARC sont significatives et peuvent susciter des interrogations sur leur pertinence par rapport aux avantages perçus par les membres. Pour ceux qui n’adhèrent pas encore à l’association, venez rejoindre notre démarche pour une gestion financière plus équitable et transparente. »