Vux Conseil général : une gestion budgétaire et humaine rigoureuse en 2013
C’est au Dôme de l’Essec que le président Arnaud Bazin a reçu les personnalités conviées par le Conseil général à l’occasion des vux. Dans un discours exhaustif, le président du Conseil général est revenu point par point sur la ligne directrice du département, évoquant la politique de « rigueur » actuellement menée par les élus pour redresser les finances du Conseil général, dans un contexte de gel des dotations de l’état. Le président a défendu le projet visionnaire du Grand Paris, contesté la création d’une autorité régionale du logement, et a rappelé le « rôle de protection » joué par le Conseil général (politique du logement, handicap avec la nouvelle maison départementale des personnes handicapées inaugurée en 2013, enfance mais aussi publics en difficulté ).
Péréquation départementale, gel des dotations de l’état jusqu’en 2017, acte 3 de la décentralisation, mécanismes de compensation par l’état des allocations APAH, APCH, RSA défavorables au Conseil général
autant de mesures, qui, pour Arnaud Bazin, contribuent à « l’assèchement des finances des collectivités par l’état et impactent les services de proximité en cout de chaine. La réforme des rythmes scolaires, a-t-il poursuivi, va pousser les collectivités à contracter de nouveaux crédits. »
C’est dans ce contexte tendu que le Conseil général poursuit son plan d’économie (37,7 millions d’économies à fin 2013), la maîtrise des dépenses étant nécessaire en raison de la diminution des ressources et de la volonté de réduire le recours à l’emprunt, compte tenu du niveau d’endettement passé à 910 M fin 2011.
Dans ce cadre, la réorganisation de l’administration (près de 4000 collaborateurs), opérée par les élus en 2012, a permis une rationalisation des services, pour travailler plus efficacement au service des Valdoisiens. Malgré le contexte, Arnaud Bazin a indiqué qu’aucune hausse de la taxe foncière ne serait appliquée en 2013 et s’est félicité de figurer parmi les collectivités les moins dépensières selon un classement récemment publié : « Nous sommes le 4e département qui dépense le moins au niveau national et 1er département au niveau régional, le 8e en frais de communication. Nous avons aussi baissé de 73% nos frais pour la présidence. »
Au plan de l’économie locale, l’élu n’a pas manqué d’évoquer le Grand Paris. Le conseil général s’attellera aussi à dynamiser l’économie locale à travers ses PME innovantes, à renforcer son soutien à la R&D et ses liens avec l’université et les écoles, ainsi que ceux naissants avec la Chine, à l’image des partenariats établis de longue date avec le Japon.