Amaury de SAINT-QUENTIN, Préfet du Val-d’Oise, a présenté ses vœux aux personnalités du département le 9 janvier dernier. Élus, chefs d’entreprises, responsables associatifs, représentants des cultes, anciens combattants, forces de sécurité et de secours, ils étaient plus de 300 à répondre à l’invitation. Le préfet a émis trois vœux : plus de sécurité, de solidarité, un développement cohérent et durable.

« La sécurité de nos concitoyens est la condition sine qua non du vivre ensemble, et ma première préoccupation. Il revient à l’État et à ses partenaires et exclusivement à eux, d’assurer cette sécurité. C’est pourquoi nous luttons inlassablement contre toute tentative de repli communautaire », a-t-il déclaré.

Si la prévention et la lutte contre les violences de toute sorte a progressé en 2019, un autre impératif du préfet, pour une société apaisée « est d’agir en direction des plus fragiles. La solidarité et la cohésion sociale sont naturellement le deuxième vœu que je formule et la deuxième exigence qui guide l’action de l’État dans le Val-d’Oise ».

« Je formule pour ce territoire un troisième voeux, celui d’une indispensable mobilisation pour en assurer un développement cohérent et durable. Un développement cohérent et durable, c’est un développement intégral, qui ne laisse aucun territoire sur le bord du chemin. Je suis attentif à ce que le Val-d’Oise bénéficie de l’ensemble des appels à projet et initiative lancé à l’adresse de tous ces territoires. »

« Accompagner le développement du territoire, c’est enfin soutenir l’emploi et l’entreprise. Cet enjeu est crucial. Le chômage reste encore au-dessus de la moyenne enregistrée en France métropolitaine et en Île-de-France. Mais nous sommes dans une dynamique réelle dans le Val d’Oise, avec une économie qui recrée des emplois salariés, avec une croissance en moyenne des chiffres d’affaires des entreprises, avec une croissance des encours de prêt qui porte l’investissement, avec une croissance également des recettes de TVA et d’IS ce qui est bon pour les finances publiques, avec une baisse du chômage surtout, une baisse continue depuis trois ans et qui atteint 2 % en 2019, soit 1500 personnes de moins inscrites à Pôle Emploi en catégorie A.

Pour faire reculer davantage le chômage, il nous faut poursuivre l’effort de formation des actifs, des demandeurs d’emploi et des jeunes pas ou peu qualifiés. Le plan d’investissement dans les compétences, avec 14,6 milliards investis sur le quinquennat pour former 1 million de jeunes et 1 million de demandeurs d’emploi, donne toute sa mesure en 2019, avec une progression de 17 % des entrées en formation dans le Val d’Oise, pour 12 000 demandeurs d’emploi bénéficiaires. C’est un effort massif, nécessaire et qui se poursuivra en 2020.

La qualification pour l’emploi passe aussi par l’apprentissage, reconnu aujourd’hui unanimement comme une voie d’excellence. Nous sommes en progression avec 10 000 jeunes valdoisiens en apprentissage sur la dernière campagne, soit 1000 de plus en deux ans, mais je suis convaincu que nous pouvons encore faire plus en 2020 avec le concours des acteurs économiques. Nous allons nous y employer. Nous entretenons pour cela des partenariats de qualité avec les forces de vives de l’économie valdoisienne, notamment les chambres consulaires et les organisations patronales. La mise en réseau que nous déployons, dans la cadre de l’initiative « La France une chance, les entreprises du Val-d’Oise s’engagent », de la semaine école-entreprise, de l’opération « Ouvre-moi ta boite », des différents salons auxquels l’État est associé, tout cela fait connaître notre tissu économique, son excellence et ses opportunités. »