par Audrey Le Meur | 5 Mai, 2020 | A la une, Actualitēs, Distinctions
L’information est officiellement tombée fin avril : les Jokers de Cergy-Pontoise font leur entrée en Ligue Magnus, le plus haut niveau hexagonalpour la saison 2020/2021. Le club du Val-d’Oise s’était porté candidat pour une montée administrative en élite en fin de saison. Le feu vert vient d’être donné par la Fédération de hockey sur glace. Une belle récompense pour le club cergypontain, à l’issue d’une très belle saison, qui a su fédérer autour de son projet et s’armer pour atteindre cet objectif ambitieux.
Alors que la crise s’annonce mi-mars, la FFHG est la première fédération à mettre un coup d’arrêt à ses championnats. Elle annonce qu’aucune équipe ne sera couronnée en 2020 : ni montée ni descente possible d’une division à une autre pour la saison suivante. Sauf que… après avoir décrété une « saison blanche », la Fédération souhaitait malgré tout voir son élite composée de 12 équipes et non 11, comme ce fut le cas cette année. Les les mieux classées à l’issue de la dernière phase jouée de compétition ont été sollicitées. Les clubs avaient jusqu’au 11 avril pour déposer un dossier incluant des informations financières et structurelles, mais également l’organisation de la formation au sein du club. « Il y avait une place à prendre, souligne Christophe Cuzin. Une démarche d’études a été engagée : nous sommes portés candidat en valorisant tous nos atouts : notre vivier de joueurs, les 530 licenciés qui font du club de Cergy-Pontoise le premier en nombre de licenciés, l’Aren’Ice, un équipement de grande qualité, sans oublier notre pôle espoir labellisé. C’est la récompense de notre travail sportif et administratif depuis des années.L’équipe a fédéré autour d’elle : nous accueillons en moyenne 2300 spectateurs du chaque match, il y a un véritable engouement autour de cette équipe, étendard du territoire, qui offre de beaux moments d’exutoires au public. »
Ce sera donc une première dans l’histoire des Jokers qui rejoindra en ligue Magnus les équipes d’Amiens, de Rouen, Angers, Bordeaux, Anglet, Mulhouse, Chamonix, Grenoble, Briançon, Nice et Gap… Un bel aboutissement pour le club valdoisien, premier de la saison régulière de D1 qui se prépare depuis plusieurs années à une montée en Ligue Magnus. »
Pour l’heure, les joueurs sont toujours en confinement. Ils ont été rapatriés dès l’annonce du confinement. La saison prochaine est déjà en réflexion, puisque la moitié des effectifs va tourner pour une équipe recomposée dès la reprise. « L’équipe première, qui finit normalement sa saison mi-avril est au repos jusqu’en juin les années « classiques ». Pour le moment, ce n’est donc pas trop dommageable, en espérant que la glace soit de nouveau accessible en juillet pour la reprise. Si ce calendrier est tenu, nous pourrons respecter le programme sans que l’impact n’ait été trop impoortant. Croisons les doigts pour qu’un retour à des mesures drastiques ne soient pas nécessaire après la rentrée. Ce contexte serait catastrophique. Pour le moment, je reste confiant par rapport à la tendance. »
Du côté des sponsors, le manager se veut prudent : « un tiers des entreprises sponsors doivent théoriquement continuer à nous accompagner la saison prochaine, mais nous savons que le contexte va être très compliqué pour beaucoup. Nous clôturons la saison, mais pour le moment, je ne leur pose aucune question, ils ont d’autres préoccupations et pas encore de visibilité pour la suite. Pour autant, il n’est pas impossible que les entreprises cherchent à offrir à leurs salariés des moments d’échappatoires, de liberté et d’émotions comme ceux que le hockey peut leur offrir. »
par Audrey Le Meur | 5 Mai, 2020 | A la une, Actualitēs, Mécénat
En ces temps difficiles, Ecosport, magasin spécialisé en vêtements et matériel de tennis (Ermont et Pierrelaye), a décidé de participer à sa manière au soutien de l’ensemble du corps médical de L’hôpital de Pontoise. Pour toute commande passée sur son site Internet www.ecosport-tennis.fr, 5% du montant total des achats seront reversés à l’hôpital René Dubos de Pontoise.
L’offre fonctionne avec le code promo « merci » et s’applique à la totalité du montant des achats. Ce code permet également de bénéficier jusqu’au 10 mai inclus d’une remise de 10% sur l’ensemble du panier.
Comptant une dizaine de collaborateurs, Ecosport est une société créée en mai 1999 à Pierrelaye dans le Val d’Oise et spécialisée dans la vente d’articles de tennis pour les clubs et les particuliers. L’entreprise dispose aujourd’hui de trois points de vente principaux : Saint Maximin (Oise), Ermont et Pierrelaye et également un pro shop au club d’azur à Asnières sur Seine.
Les boutiques proposent aux clients l’un des plus grand choix en France d’articles dédiés à la pratique du tennis, parmi les plus grandes marques connues (Nike, Asics, Adidas, Wilson, Babolat, Tecnifibre, Yonex, Dunlop, Fila, Pro Kennex).
par Audrey Le Meur | 5 Mai, 2020 | A la une, Accompagnement, Actualitēs
La CPME alerte depuis le début de la pandémie sur la nécessité de clarifier et de limiter la responsabilité civile et pénale de l’employeur qui pourrait, en l’état actuel de la législation, se voir mis en cause quand bien même il aurait fait diligence pour mettre en œuvre des mesures de protection sanitaire de ses salariés. L’organisation est aujourd’hui rejointe sur ce point par l’ensemble des autres organisations professionnelles. Un courrier cosigné par la CPME, le MEDEF et l’U2P d’une part, et la FNSEA, l’UDES et l’UNAPL d’autre part, a été adressé à la Ministre du Travail pour demander une mesure législative. Pour les acteurs économiques, il est impératif de limiter et de clarifier le périmètre de cette obligation pour éviter d’éventuelles mises en cause de la responsabilité civile et pénale de l’employeur. Pour accompagner les entreprises, un “Protocole National de Déconfinement pour les entreprises pour assurer la santé et la sécurité des salariés”, a également été publié par le Ministère du travail.
Il vise à éviter les risques d’exposition au virus, à évaluer les risques qui ne peuvent être évités et à privilégier les mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle. La définition et la mise en œuvre de toutes ces mesures nécessitent un travail de réflexion préalable afin de garantir leur faisabilité, leur effectivité et leur appropriation par tous.
La reprise de l’activité est essentielle pour éviter l’effondrement de notre économie. Mais cette reprise doit nécessairement se faire dans le respect de la protection de la santé des salariés.
Pour cela, le ministère du Travail publie ce jour un protocole national de déconfinement https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-de-deconfinement.pdf pour aider et accompagner les entreprises et les associations, quelles que soient leur taille, leur activité et leur situation géographique, à reprendre leur activité tout en assurant la protection de la santé de leurs salariés grâce à des règles universelles.
Ce protocole précise la doctrine générale de protection collective que les employeurs du secteur privé doivent mettre en place. Il vient en complément des 48 guides métiers https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/proteger-les-travailleurs/article/fiches-conseils-metiers-et-guides-pour-les-salaries-et-les-employeurs déjà disponibles sur le site du ministère du Travail et élaborés en partenariat avec les fédérations professionnelles et les partenaires sociaux. De nouveaux guides seront par ailleurs être publiés, à la demande des partenaires sociaux, dans les jours qui viennent.
Ce protocole est divisé en 7 parties distinctes et apportent des précisions relatives :
• aux recommandations en termes de jauge par espace ouvert ;
• à la gestion des flux ;
• aux équipements de protection individuelle ;
• aux tests de dépistage ;
• au protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés ;
• à la prise de température ;
• au nettoyage et à désinfection des locaux.
Bon courage à tous dans la mise en oeuvre de ces mesures !
par Audrey Le Meur | 29 Avr, 2020 | A la une, Accompagnement, Actualitēs
Dans cette période complexe, le service de santé au travail du Val d’Oise, SIST VO, continue d’accompagner l’entrepreneur dans sa responsabilité en termes de sécurité et de santé au travers de son Plan de Continuité d’Activité (PCA) ou sa reprise d’activité, afin de permettre aux dirigeants d’amorcer la reprise et de réussir la sortie du confinement. Durant ces dernières semaines, le SIST VO a été en première ligne pour relayer les messages de prévention des autorités, y compris les recommandations de la DIRECCTE, et accentué sa communication pour informer le plus de salariés et d’entreprises possibles.
Comment, en cas de crise sanitaire, assurer la continuité de l’activité de l’entreprise et préserver les conditions de travail des travailleurs ? C’est le rôle du Plan de continuité de l’activité (PCA). Il permet d’anticiper les perturbations possibles et les mesures correctives à mettre en place pour y faire face. Un travail de collaboration étroite avec la direction, les Services de Santé au Travail (SST) et les représentants du personnel doit permettre de coordonner les mesures de prévention et de protection, de déterminer quels devront être les équipements de protection à utiliser et de préparer une information efficace du personnel.
La raison d’être d’un Plan de continuité d’activité (PCA) est de prendre les ajustements qui s’imposent en matière d’organisation de la production et de protection des salariés : télétravail, changements des horaires, des affectations, organisation de la polyvalence, identification des mesures d’hygiène, santé, sécurité (mesures de protection et équipement) et de prévention des risques… Le PCA nécessite de prendre les mesures permettant à chacun de mettre en œuvre les gestes barrières au travail qu’il s’agisse de dispositions : matérielles (achat, stockage, mise à disposition des produits d’hygiène) ou organisationnelles (micro-pauses permettant de se laver fréquemment les mains, poursuite de la mise en œuvre des mesures d’hygiène des locaux et des surfaces de travail utilisées, information du personnel…).
Comme le souligne Pascale Grandmougin, directrice du Service Interentreprises de Santé au Travail du Val d’Oise (SIST VO), « nous nous sommes engagés auprès de tous nos adhérents à être présents à leurs côtés, à ne laisser aucune question sans réponse et à être réactifs. Parmi eux beaucoup sont de petites entreprises, dont nous avons régulièrement des demandes liées à la construction de leur PCA pour lesquels nous fournissons des modèles. Nous avons également beaucoup de questions concernant la gestion de la crise et les mesures de prévention à mettre en place. Nous mettons tout en œuvre pour être le plus réactif et flexible possible, avec une mobilisation maximale de nos équipes, afin d’accompagner nos adhérents et leurs salariés. »
Le SIST VO a lui-même déployé en interne son propre Plan de Continuité d’Activité (PCA) afin de poursuivre son activité dans les centres fixes et en entreprises. « Dès le début de la période de confinement la plupart de nos médecins ont tenu à rester disponibles en centre. Les capacités d’accueil des salariés ont été recentrés à Argenteuil et Roissy. Nous avons maintenu les visites urgentes telles que les visites de pré-reprise, reprise et d’embauche des secteurs indispensables à la vie de la Nation qui concernent les salariés des entreprises des secteurs du transport, de l’énergie, de la distribution alimentaire, de la logistique, de la production agricole (tels que les conducteurs de chariots automoteurs), de la coopération agricole (élevages, cultures) ainsi que l’ensemble des professionnels de santé. Nous réalisons en temps normal autour de 4 000 visites par mois en présentiel et sommes passés à 200 visites sur les premières semaines de confinement. Nous avons également proposé une modalité de prise en charge à distance grâce à la téléconsultation. Enfin, nous maintenons des permanences dans deux hôpitaux. Deux médecins du travail sont présents sur site en lien étroit avec les DRH. »
Deux centres médicaux restent ouverts et sont en capacité de répondre aux questions et demandes: Centre de Roissy – Tél : 01 41 84 02 20 – permanence.roissy@sistvo.fr / Centre d’Argenteuil – Tél : 01 39 96 83 00 – permanence.argenteuil@sistvo.fr
par Audrey Le Meur | 28 Avr, 2020 | A la une, Accompagnement, Actualitēs
Le Gouvernement mobilise 2,1 millions d’euros pour l’aide alimentaire et les besoins de première nécessité des personnes vulnérables dans le Val d’Oise. La crise sanitaire produit des impacts sociaux très importants dans le département compte tenu de ses fragilités, avec un taux de pauvreté de près de 17% et 207 000 personnes résidant en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV). C’est pourquoi le Val d’Oise fait partie des territoires ciblés par les aides aux familles en difficulté annoncés par le ministre chargé de la Ville et du Logement, Julien Denormandie, et la secrétaire d’État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, Christelle Dubos, le 23 avril dernier.
La première urgence a été la mise à l’abri et le soutien aux sans-domiciles fixes et familles hébergées. Les services de l’État, avec l’appui des collectivités et des acteurs associatifs, ont assuré des mises à l’abri et des hébergements systématiques pour tous les publics à la rue ou qui appellent le 115. Depuis le 17 mars, 620 places supplémentaires ont été ouvertes dans des hôtels et près de 11 000 personnes sont mises à l’abri chaque soir dans le Val-d’Oise.
Dans le secteur de l’hébergement et des campements, l’aide alimentaire est apportée par le ministère chargé de la Ville et du Logement à travers des tickets service destinés aux ménages prise en charge dans le dispositif de l’hébergement d’urgence (11 000 personnes) et aux publics vivant dans les campements et bidonvilles (environ 1000 personnes dont un tiers d’enfants). Ces tickets service, d’une valeur de 3 euros cinquante par personne et par jour, permettent d’acheter des produits alimentaires ou de première nécessité. Depuis le début du confinement, la dotation pour le Val d’Oise, deuxième d’Île-de-France par son montant, s’élève ainsi à 1 151 490 €. Le département bénéficie du doublement des tickets service distribués aux personnes les plus fragiles décidés par le ministre pour l’Île-de-France. Le gouvernement met en place un plan d’urgence pour l’aide alimentaire en faveur des familles modestes.
Le plan annoncé par les ministres le 23 avril dernier, pour 39 millions d’euros d’engagements financiers de l’État, comprend un soutien aux associations de l’aide alimentaire pour 25 millions et un soutien renforcé à certains territoires vulnérables pour 14 millions d’euros. A ce titre, le département du Val d’Oise, à l’instar des Outre-mer et de cinq autres départements de métropoles, bénéficie d’une aide exceptionnelle de 945 000 € en tickets service pour l’achat de produits alimentaires et de première nécessité, pour 9000 personnes sur les 30 prochains jours. Cette aide sera répartie auprès des antennes du service social départemental du Conseil départemental et des 26 centres communaux d’action sociale des villes comprenant des QPV. Ces villes sont en effet celles affichant le taux de pauvreté le plus important au niveau du Val d’Oise. L’ensemble de ces tickets service vient en complémentarité de la collecte et de la distribution des produits alimentaires par les épiceries sociales, les associations caritatives et les partenaires de la “Banque alimentaire”. La fédération régionale de la Banque alimentaire confirme le fonctionnement dans le Val d’Oise d’une vingtaine d’antennes et associations correctement provisionnées. Dans ce cadre, et afin de consolider cette collecte, la préfecture de la région Île-de-France a mobilisé le secteur de la grande distribution pour voir dans quelle mesure les enseignes et leurs fournisseurs peuvent venir en aide aux associations. Cette filière s’est organisée autour d’une plateforme dématérialisée où peuvent être déposés les besoins. D’autre part, les ménages bénéficiaires du RSA, de l’ASS ou des APL bénéficieront des aides exceptionnelles versées par la CAF, conformément aux engagements du président de la République en faveur des ménages modestes. Cette aide sera versée le 15 mai et s’élèvera à 150 euros par foyer bénéficiaire du RSA et de l’ASS, et sera complétée de 100 euros par enfant pour les foyers bénéficiaires du RSA, de l’ASS, ainsi que pour les foyers bénéficiaires des APL.
Amaury de Saint-Quentin, préfet du Val-d’Oise, remercie et salue l’engagement des bénévoles et des associations, des communes et du conseil départemental, qui se mobilisent aux côtés de l’État pour apporter une aide alimentaire aux personnes dans le besoin dans cette période de confinement.