par Audrey Le Meur | 26 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Evenement, Institutionnels
Quatre agriculteurs ont été soutenus par le département et ont reçu une aide des mains de la présidente du Conseil départemental, lors du salon de l’agriculture ce lundi, qui leur permettra d’acquérir du matériel agricole, plus précisément des bineuses. Parmi eux, Laurent Châtelain (SCEA Châtelain Maraichage), Edouard Degremont (SCEA des Vanneaux), Florian Dezobry (EARL Dezobry Frères) et Guillaume Moret (EARL Moret). Au total, le département aura contribué à hauteur de 19 500 euros pour aider ces agriculteurs entreprenants, en quête d’évolutions permanentes dans leurs activités.
Diminuer les apports chimiques et les doses de produits phytosanitaires : voici le point commun entre ces quatre exploitants valdoisiens, soucieux de la préservation de leur environnement. Difficile encore aujourd’hui de les éradiquer complètement et de basculer vers du 100 % bio, qui impliquerait un changement de pratique et de process complet, très complexe à mettre en oeuvre. Pour autant, tous pratiquent une agriculture raisonnée, qui prend en considération le respect du bien-être animal, de l’environnement et de la santé du consommateur. Le concept a pris de l’ampleur ces dernières années et offre un bon équilibre entre productivité et environnement.
Laurent Châtelain, premier récipiendaire, va pouvoir acquérir, grâce à l’aide du Conseil départemental, une bineuse pour le maraichage bio (40 à 50 légumes différents sur 6 ha), diversification qu’il a opéré il y a quelques années. Il est également céréalier traditionnel au Thillay et pépiniériste sur 100 ha de terre (le plus grand d’Ile-de-France).
Florian Dezobry, qui cultive des céréales, des betteraves et des légumes, a reçu une aide de 8858,75 euros pour l’acquisition de trois bineuses « passe-pieds » à Villiers-le-Sec. Il développe en parallèle une nouvelle structure baptisée le Bon Plan, qui propose des fruits & légumes en vente directe & circuit court, couplée à une conserverie de légumes, à la préparation et distribution de plats cuisinés dans l’optique de fournir les consommateurs toute l’année. Ce projet rassemble plusieurs jeunes exploitants autour de Florian, tous investis par l’envie d’innover, de faire évoluer le métier et le rapport au consommateur. Le jeune agriculteur a remercié les services du département pour leur soutien et leur présence, notamment en 2016, année très compliquée pour la profession.
Enfin, Edouard Degremont (SCEA des Vanneaux à Presles), a reçu une aide de 4251,80 et Guillaume Moret (céréales et fraises au Plessis Gassot), la somme de 4814,10 euros.

par Audrey Le Meur | 26 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Evenement
Le conseil départemental du Val d’Oise réitère sa participation au salon de l’agriculture qui se tient toute cette semaine, à Paris-Porte de Versailles. Le département entend mettre à l’honneur ses filières agricoles et agroalimentaires sur son stand (Hall 3, allée F, stand 13). Le Val d’Oise compte plus de 55 000 hectares de terres agricoles, 615 exploitations et près de 50% du territoire sont dédiés au monde agricole ! Ce lundi, la présidente du Conseil départemental, Marie-Christine Cavecchi, accompagnée d’une délégation d’élus, s’est rendue sur le salon et a pu s’entretenir longuement avec les jeunes agriculteurs valdoisiens sur les enjeux de la profession, les problématiques inhérentes au métier et leurs projets de développement. La présidente a également rencontré les exploitants du département exposant sur le salon comme la Champignonnière de la Marianne (Méry sur Oise), la Ferme brasserie du Vexin et l’Huilerie avernoise, avant de remettre une aide départementale à quatre exploitants agricoles du territoire, pour l’achat de matériel leur permettant de limiter l’apport de produits phytosanitaires.
Marie-Christine Cavecchi a passé la journée sur le salon, la plus grande foire agricole de France, rendez-vous incontournable qui enregistre pas moins de 630 000 visiteurs chaque année. Julien Sarazin a ouvert la marche en accueillant la délégation dans le pavillon 1, qui rassemble les bovins, porcins, ovins… Le jeune exploitant élève des Charolaises (les bovins de race charolaises sont élevés pour leur viande) à Chaussy et développe en parallèle la polyculture (céréales, betteraves, lin, luzerne, épeautre…), dont une partie se destine à l’alimentation du cheptel. La ferme emploie 5 personnes. Issu d’une famille d’éleveurs depuis 4 générations, Julien n’a jamais envisagé de faire un autre métier, une passion depuis qu’il est enfant.
Il élève une cinquantaine de vaches charolaises (sur un total de 350 bêtes), qui donnent chaque année naissance à des veaux, vendus vers l’âge de 6 mois comme broutards pour l’engraissement. Il s’implique depuis 2007 au sein du syndicat des jeunes agriculteurs d’Ile de France. Depuis quelques années, la famille a développé la vente en directe avec le particulier, un mode de commercialisation sans intermédiaire bien plus avantageux et valorisant. Faute d’infrastructures, les Sarazin sont obligés d’aller à l’abattoir de Neubourg (27). La viande y est travaillée par un boucher qui prépare des caissettes d’environ 15 à 20 kg, ensuite vendues à des clients réguliers et fidèles des environs, ce qui assure un revenu régulier tout au long de l’année. Le jeune homme a également mentionné le manque réel de vétérinaires dans les campagnes et les difficultés que pose cette pénurie en cas d’urgence.
La visite s’est poursuivie avec les céréaliers. Nicolas Hervin, 24 ans, qui a repris l’exploitation céréalière (blé, orge, colza, betterave sucrière) de son père à Bellefontaine, a fraichement été élu à la présidence de la Chambre des jeunes agriculteurs du Val d’Oise. Contrairement aux générations précédentes, celle de Nicolas doit faire face à de nouveaux enjeux : les aléas climatiques, mais aussi la concurrence de pays comme la Russsie, qui, avec des productions massives, font baisser les cours des prix du blé de façon significative. « Quand il a commencé, explique-t-il, mon père savait en semant son blé combien il le vendrait. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ». Comme beaucoup de ses confrères jeunes et moins jeunes, Nicolas a dû diversifier son activité au moment de prendre la succession de son père. « J’ai lancé une production d’asperges blanches en vente directe. La diversification est presque devenue obligatoire. Il y a tellement de risques de tomber sur une mauvaise année qu’on ne peut plus concentrer notre activité sur une seule production. »
Et l’usage des produits phytosanitaires, qu’en est-il ? A l’heure du bio et des préoccupations liées au développement durable, la question est prégnante. Les jeunes agriculteurs tendent plutôt vers une agriculture raisonnée : une utilisation réduite au minimum des engrais, un ciblage plus précis, pour limiter les maladies et conserver un rendement acceptable. « Si toute le monde se met au bio, la production baissera et on n’arrivera plus à produire assez. » Comme ses confrères, Nicolas exploite environ 200 ha de terres et revend son blé à la coopérative Agora, engagée pour la promotion d’une agriculture responsable et acteur incontournable de l’agriculture de l’Oise et de la filière céréales du Nord de Paris. Pour l’achat des machines, dont le ticket d’entrée avoisine les 200 000 euros, les agriculteurs mutualisent leurs investissements ou passent par des CUMA, Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole, leur permettant de mettre en commun leurs ressources afin d’acquérir du matériel agricole.
La visite s’est poursuivie avec la Champignonnière de la Marianne (Méry sur Oise), la Ferme brasserie du Vexin de Denis Sargeret et l’Huilerie avernoise. Des temps d’échanges sympathiques, qui ont permis à chacun de faire passer des messages auprès des élus, notamment les difficultés rencontrées pour travailler avec les collectivités et ainsi privilégier dans les écoles par exemple, la consommation de produits sains et locaux.


par Audrey Le Meur | 11 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Investissements
Le programme d’aménagement de la ZAC SUD ROISSY est acté entre la communauté d’agglomération Roissy Pays de France et la SEMAVO. Ce parc d’activités est situé à l’entrée sud de la commune de Roissy-en-France, dans la continuité des aménagements, pour le tourisme d’affaires (zones hôtelières, golf…). Plus de 200 millions d’euros d’investissement seront consacrés au développement de ce projet. Au moins 1 500 emplois (directs et indirects) seront à termes créés dans le périmètre de la ZAC (partie nord et partie Sud).
Le développement de la partie sud sera dédié au secteur hôtellier. Près de 39 000 m2 de surface de plancher seront développées par le groupe Edouard Denis avec l’enseigne Marriott pour 900 chambres. Le permis sera déposé le 31 mars 2020. Un programme complémentaire de 16 500 m2 de surface de plancher sera lancé pour environ 500 à 600 chambres.
La partie nord sera tourné vers le secteur et les showrooms automobiles Premium avec le développement à terme de 5 concessions automobiles Premium (emprise globale d’environ 23 000 m2) porté par ABVV concession Premium (2 connues VOLVO ; JAGUAR /LAND ROVER). Le 1er permis sera déposé au 2e trimestre 2020.
D’autres concessions Premium en cours de désignation feront l’objet de dépôts de permis de construire à partir de 2021.
Le reste de la partie Nord est dédié à l’accueil d’équipements hôteliers. Deux permis de construire ont d’ores et déjà été obtenus : Hôtel résidentiel STAY-CITY 4* de 265 chambres, et un hôtel EKLO de 152 chambres. D’autres projets hôteliers sont à l’étude et devraient faire l’objet de dépôt de demande de permis de construire en 2020 : deux résidences Hôtelières 3* de 160 chambres chacune et de 2 hôtels 3* de 80 chambres chacune.
Le démarrage des travaux est prévu dans le courant de mars 2020.
par Audrey Le Meur | 11 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Formation
Deux couples fils-pères, un responsable et un enseignant, six camarades de promo associés et le parrain du Bab El Raid Gerry Blyenberg (et sa co-équipière Marie Blin), soit sept équipages GARAC, ont pris le départ du BAB EL RAID 2020 le 9 février après un pré-départ animé dans la cour de l’Ecole pour clôturer la Semaine des Services de l’Automobile et de la Mobilité.
Pour la 3e participation du GARAC au BAB EL RAID, 7 équipages GARAC se sont inscrits au fameux raid franco-marocain. La marque d’amortisseurs KONI partenaire officiel du rallye et le parrain du Bab el Raid 2020 Gerry Blyenberg, l’animateur automobile américano-belge, et sa co-équipière Marie Blin, la pilote moto, ont fait confiance à deux professeurs et leurs élèves pour préparer une 205 GARAC. Tout au long de l’avancée des travaux, Gerry Blyenberg a rencontré les élèves pour s’assurer de la qualité des travaux et prendre en main la 205. Challengés, Remy Jallet, un responsable du GARAC, et William Jeudy, un des enseignants, préparaient en toute dernière minute une Porsche tandis que cinq autres équipages GARAC dont deux couples père-fils s’alignaient au départ.
Dans l’effervescence du dernier jour de la Semaine des Services de l’Automobile et de la Mobilité, le pré-départ était donné vendredi depuis Argenteuil, la cour centrale du Campus national des Professions de l’Automobile envahie par les élèves et apprentis au son des klaxons. Les contrôles techniques et administratifs ont été passés haut la main à La Rochelle le samedi 8 février pour tous les équipages qui ont franchi la ligne de départ dimanche 9 février au milieu des 120 voitures. Ils arriveront mercredi à Tarifa pour prendre le bateau qui les emmènera au Maroc pour débuter l’aventure Bab el Raid dès jeudi. 8 jours de rallye, de défis pour terminer à l’école HEEC de Marrakech pour une soirée de clôture et remise des prix.
Les amortisseurs KONI Sport ont déjà à leurs actifs une édition. Ils ont été révisés par KONI avec les élèves et ont repris du service. Cette gamme d’amortisseurs sport est spécialement conçue pour ce type d’aventure alliant conduite sportive et tenue de route. En tout, 4 voitures du GARAC vivent cette 5e édition du Bab el raid en amortisseurs KONI et participent au Challenge KONI mis en place par l’agence Maienga pour renforcer le partenariat.
par Audrey Le Meur | 10 Fév, 2020 | A la une, Accompagnement, Actualitēs, Formation
3M et l’ESSEC Business School s’engagent pour féminiser les métiers scientifiques. L’objectif est d’attirer des profils féminins dans des carrières professionnelles liées à la gestion et à l’utilisation des données. Pendant 4 ans, une bourse annuelle sera accordée à une étudiante du Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec d’une valeur de 10 000 €.
A l’occasion de la Journée Internationale des femmes et des filles de science, 3M et l’ESSEC lancent le programme de bourses “Women in Data Sciences”. Ce programme a pour vocation d’inspirer et d’encourager des étudiantes qui désirent s’orienter vers une carrière scientifique. Chaque année, cette nouvelle initiative soutiendra une étudiante dans sa poursuite d’études afin d’intégrer des secteurs tels que la finance, la gestion ou l’analyse de données. En France comme dans tous les pays industrialisés, les femmes sont, sans raisons objectives, minoritaires dans les métiers scientifiques bien que leurs compétences soient reconnues.
Le lancement du programme de bourses “Women in Data Sciences” est une nouvelle initiative qui accordera une aide financière, en déduction des frais de scolarité, à des étudiantes désireuses de s’orienter vers une carrière dans la gestion et l’utilisation de données.
En améliorant les conditions d’accès au Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec, cette bourse permettra d’attirer les étudiantes les plus compétentes et motivées dans un secteur en manque de recrutements féminins et où pourtant les possibilités de carrières de haut niveau ne manquent pas.
3M s’engage ainsi à financer durant 4 ans une bourse annuelle de 10 000 €, attribuée à une candidate déclarée admise au Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec. En ce mois de février durant lequel se déroulent les procédures d’admission au Master, l’ESSEC sélectionnera parmi les candidates admises de la prochaine cohorte, trois profils qui auront la possibilité de passer un entretien avec le jury de 3M. En fin de sélection, l’une d’entre elles se verra attribuer la bourse « Women in Data Sciences ».
« Les métiers d’analyse et de gestion des données sont très ouverts aux jeunes femmes engagées, talentueuses et créatives, qui réussissent après leur formation dans le Master Data Sciences et Business Analytics ESSEC-CentraleSupélec des carrières remarquables dans les entreprises. Le master a accueilli 45% de femmes cette année, de nationalités très variées. Le programme « Women in DataSciences » du partenariat ESSEC-3M contribuera à encourager les femmes à s’engager dans cette voie et à faciliter leur accès à l’une des toutes meilleures formations du domaine », explique Laurent Alfandari, professeur et co-responsable académique du Master in Data Sciences & Business Analytics ESSEC & CentraleSupélec.
« Depuis de nombreuses années, 3M s’implique dans le monde entier pour augmenter le rayonnement de la Science dans la société et pour éduquer à la Science les jeunes et particulièrement les filles. Ce nouveau programme de bourses s’inscrit ainsi parfaitement dans la politique RSE de 3M, alliant collaboration avec l’environnement local et soutien à des projets innovants, le domaine de la Data ouvrant de multiples perspectives », commente Véronique Delpla-Dabon, Directeur Développement Durable et RSE, 3M France.