par Audrey Le Meur | 29 Jan, 2020 | A la une, Actualitēs, Investissements
Après une première tranche aujourd’hui achevée avec « Les ateliers 116 », la ville d’Argenteuil vient de lancer le chantier de la construction de la deuxième tranche du parc d’activités des berges de Seine. La première pierre a été posée le 17 janvier. Le projet verra la construction d’un ensemble de bureaux et de locaux d’activités de 3 800m² (répartis sur deux bâtiments), dénommé « Les ateliers 114 », qui sera tout en briques rouges et acier, d’un hôtel de 120 chambres exploité par le groupe B & B Hôtels, d’un restaurant et d’un parking de 166 places. Le parc d’activités, qui va générer à terme jusqu’à 500 emplois, est entièrement financé par des investisseurs privés à hauteur de 35M€. Fin des travaux prévue d’ici 18 mois.
Tandis que les Ateliers du 116 accueillent déjà des sociétés comme Pentax et Amica dans des bureaux et locaux d’activité entièrement neufs et modernes, les Ateliers du 114, réalisés par le promoteur Bricqueville, accueilleront à leur tour des entreprises dès l’été 2021. Ces bâtiments modulables permettront de s’adapter à tout type de demande. Ce beau projet, idéalement situé en bords de Seine, proche des gares et tramway, illustre la volonté des élus d’impulser un renouveau économique et d’amorcer la rénovation urbaine des bords de Seine. Entreprises des filières de la cosmétique, de la sécurité, du médical, de l’informatique ou encore de l’agroalimentaire sont ciblées pour s’y implanter. C’est le groupe B & B Hotels qui sera chargé de la gestion du futur établissement de 120 chambres tandis que le futur restaurant attenant, ouvert midi et soir pour les employés du site et les clients de l’hôtel, proposera une offre de type brasserie.

par Audrey Le Meur | 29 Jan, 2020 | A la une, Actualitēs, Investissements
Le spécialiste du transport express international FedEx va investir 30 millions d’euros dans ses sites et équipements français. D’ici à 2022, FedEx Express va moderniser sa plateforme de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle avec de nouvelles installations dédiées au transport de fret lourd et des équipements de pistes aériennes pour un montant 20 millions d’euros. Cet investissement fait suite à l’extensif de son hub européen qui sera opérationnel en mai prochain. Equipé d’un nouveau système de tri automatisé de pointe, le site qui a coûté 200 millions d’euros sera l’un des hubs express les plus avancés au monde. FedEx est à l’origine de 20 à 25 % du cargo traité sur l’aéroport Charles de Gaulle.
10 autres millions d’euros seront consacrés à la modernisation de ses sites et équipements en régions. En particulier, de « nouveaux sites près de Toulouse » et « la transformation de systèmes de tri de colis à Lille et Valence » sont annoncés d’ici à 2021. Le président et chief operating officer de la maison mère FedEx, Rajesh Subramaniam, participait au sommet Choose France lundi 20 janvier. A cette occasion, il a rappelé que « FedEx est arrivé sur le marché français il y a 35 ans, s’est développé et emploie désormais 9 000 personnes dans le pays. (…) Nous avons choisi la France pour accueillir notre centre de tri européen, le plus grand hub aérien de FedEx en dehors des Etats-Unis et avons investi de façon continue dans nos opérations françaises. »
Par ailleurs, TNT Express, racheté par FedEx en 2016, a investi 31 millions d’euros pour ouvrir, en 2017, trois importants sites en région parisienne, sur des emplacements offrant des infrastructures routières et aériennes stratégiques : Tremblay-en-France, Wissous et Gennevilliers.
par Audrey Le Meur | 29 Jan, 2020 | A la une, Actualitēs, Investissements
Le groupe Vygon (Ecouen), spécialisé dans les dispositifs médicaux à usage unique, vient d’acquérir Advanced Perfusion Diagnostics (APD), start-up spécialiste des dispositifs de monitoring innovants. Associée à l’offre Vygon, la technologie d’APD permettra de proposer aux médecins une solution de monitoring complète pour la réanimation et le bloc opératoire.
Vygon (ETI familiale de 2 350 collaborateurs à travers le monde, au CA de 323 millions d’euros, dont 81% à l’international) a annoncé la reprise de la start-up lyonnaise Advanced Perfusion Diagnostics (APD). Cette société est spécialisée dans le développement de solutions de monitoring innovantes pour la réanimation et le bloc opératoire. Depuis plusieurs années, les études scientifiques montrent que pour une typologie particulière de patients (chirurgie critique, sepsis), le rétablissement de la macrocirculation (débit cardiaque et pression artérielle) n’améliore pas forcement le pronostic vital des patients. Même si la preuve clinique n’est pas encore établie, il semblerait que la microcirculation, c’est-à-dire ce qui se passe au niveau des artérioles, veinules et capillaires, ne soit pas systématiquement en phase avec la macrocirculation.
Créée en 2014, la société APD a développé IKORUS®, un dispositif de détection des altérations de la microcirculation viscérale chez les patients hospitalisés les plus critiques. Il n’existe pas à ce jour d’outils professionnels de surveillance continue et en temps réel de cette microcirculation viscérale lors des états de choc. Ce système permet une réelle avancée dans la prise en charge de ces patients critiques en répondant à un besoin non satisfait en anesthésie et en réanimation. IKORUS dispose du marquage CE depuis juin 2019, ce qui a permis de lancer une phase d’étude clinique élargie avec plusieurs centres européens leaders.
Associer IKORUS à l’offre de Vygon dans le domaine de la réanimation permet de proposer aux médecins, et in fine aux patients, une solution de monitoring complète de la macrocirculation et de la microcirculation sur un modèle identique d’association de dispositifs médicaux stériles et de moniteurs.
« Cette acquisition va dans le sens de notre stratégie de croissance externe. Nous suivons depuis longtemps l’entreprise APD, qui s’inscrit pleinement dans notre vision », souligne Stéphane Regnault, Président du Directoire de Vygon. « La fabrication du moniteur sera internalisée en 2020 sur notre site de production spécialisé dans les dispositifs médicaux actifs, Medwin, près de Montpellier. Vygon pourra ainsi proposer à ses clients internationaux une gamme globale en chirurgie critique. »
L’acquisition d’APD fait suite au placement en redressement judiciaire de la start- up en octobre 2019. La reprise de la société comprend la technologie, les brevets et l’intégration des collaborateurs d’APD.
www.vygon.com
par Audrey Le Meur | 29 Jan, 2020 | A la une, Actualitēs, Formation
C’est une première en Ile de France. Benjamin CHKROUN, Président fondateur du HUB de la Réussite, également Conseiller régional Ile-de-France et Maurice LEFEVRE, Maire de Garges-Lès-Gonesse, ont signé une convention de partenariat pour l’implantation d’un site HUB de la Réussite à dominante Smart Université pour favoriser l’insertion professionnelle. L’association HUB de la Réussite est un dispositif innovant qui offre une nouvelle approche de l’insertion et de la lutte contre le décrochage scolaire. Elle met à disposition des jeunes et des personnes éloignées de l’emploi un écosystème complet : une École de la Deuxième Chance, une mission locale, une Smart Académie (lutte contre le décrochage scolaire), une Smart Université (une université à distance), une Smart Drive (auto-école associative), une Smart Entreprise a pour objectif de renforcer les liens avec les acteurs économiques.
Ce dispositif, qui bénéficie du soutien de la Région Ile-de-France, vise à favoriser l’accès des jeunes aux études supérieures et à lutter contre le décrochage post-bac. Les jeunes inscrits ont ainsi accès à près de 1 000 formations reconnues par l’Etat et éligibles aux bourses. Chaque étudiant bénéficie d’un suivi individualisé assuré par un coach qui l’aide à persévérer dans son choix ou à se réorienter si nécessaire.
Afin de répondre, dès la rentrée 2019, aux attentes des jeunes Gargeois restés sans solution après le bac, la mairie a mis à la disposition de l’association des locaux provisoires à la Maison des Arts Louis Aragon. Ce sont douze jeunes, qui depuis septembre, suivent une formation diplômante grâce à la Smart Université. Des locaux dédiés ont été trouvés dans le quartier de la Muette et permettront l’installation prochaine de l’ensemble des dispositifs du HUB de la Réussite. Les jeunes de la ville vont, grâce à ce partenariat, pouvoir disposer d’un écosystème complet à proximité de chez eux :
- une École de la Deuxième Chance (E2C 95)
- une Smart Académie (lutte contre le décrochage scolaire)
- une Smart Drive (auto-école associative)
- une Smart Université
Comme l’a indiqué, Benjamin CHKROUN, « Ce site est à dominante Smart Université. Il est important que les jeunes dans les quartiers puissent avoir accès aux études supérieures. Nous devons avec les élus, favoriser l’égalité des chances. »
Les chiffres clés du HUB de la Réussite :
150 collaborateurs
15 millions de budget
1 500 jeunes labellisés e2c
3 000 jeunes suivis par les missions locales
350 jeunes en situation de décrochage
250 étudiants
20 sites dans les Yvelines et le Val-d’Oise et Seine-et-Marne
par Audrey Le Meur | 16 Jan, 2020 | A la une, Actualitēs, Institutionnels
La présidente du Conseil départemental, Marie-Christine Cavecchi, a prononcé ses vœux aux forces vives du département lundi 13 janvier, au Dôme de l’Essec, en présence de près de 300 personnalités, avec le dynamisme et l’engouement qu’on lui connait. Un discours résolument tourné vers l’avenir, malgré une année 2019 ponctuée de batailles (parfois perdues), dont celle d’Europa City, et d’inquiétudes concernant, par exemple, et l’avenir de la ligne 17 du Métro du Grand Paris. Mais aussi de beaux projets à venir et des perspectives budgétaires beaucoup plus saines pour le Val d’Oise, après des années d’efforts payants.
La présidente a évoqué en préambule une phrase d’Albert Camus, reflétant sa vision du monde actuel : « chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »
Et d’ajouter : « Mais je préfère la saine fatigue des combats qu’on mène à la vaine lassitude de la plainte perpétuelle, et je préfère les promesses de l’avenir aux déconvenues du passé. Nous sommes le département le plus jeune de France. A l’égard de cette jeunesse, nous avons des devoirs : celui de nous montrer résilients, de nous battre avec énergie, avec dynamisme, avec volonté, pour son futur, pour notre futur. »
Parmi les nombreux points mentionnés, Marie-Christine Cavecchi a évoqué le Fonds de Solidarité et d’Investissement Interdépartemental, créé entre les 7 Départements franciliens, représentant 150 millions d’euros mutualisés tous les ans entre tous les Départements pour soutenir le rééquilibrage de l’investissement en Ile de France. « Concrètement, dans le Val d’Oise, ce Fonds servira à accélérer nos investissements dans nos grandes infrastructures de déplacements, je pense notamment à notre Plan Vélo que nous avons voté récemment. Il servira aussi pour le développement de notre offre d’enseignement supérieur, dans l’éducation, ou encore dans nos projets liés à l’environnement comme nos sanctuaires de biodiversité. Ce sont plus de 10 millions d’euros qui y ont été consacrés au bénéfice net du département du Val d’Oise en 2019 et près de 13 millions qui sont attendus pour cette année. »
Parallèlement, de nombreux projets pour l’entreprenariat ont été menés en 2019 : lancement des nouveaux espaces de l’Abbaye de Maubuisson à Saint-Ouen l’Aumône, dédiés à l’entreprenariat dans les domaines de l’art, première pierre du Campus 2020 de l’ESSEC, à Cergy, première pierre des futurs locaux de l’ITESCIA, notre école de l’I-Management de Pontoise, inauguration de la Turbine, le vaisseau amiral dédié à l’innovation et à la création d’entreprises…
La présidente a bien sûr évoqué le projet Europa City et la déception suscitée par son abandon, mais a réaffirmé sa volonté de se battre pour continuer à porter le département. « Valérie Pécresse a mis 1 milliard d’euros sur la table pour lancer un plan d’urgence et développer les projets du Val d’Oise. Elle soutient sans réserve la réalisation de la Ligne 17 du Métro du Grand Paris jusqu’au Mesnil Amelot. Elle soutient également la réalisation du débranchement de la Ligne H au niveau du hub de Saint Denis Pleyel qui regroupera les dessertes des Ligne 14, 15, 16 et 17 du futur Métro, ainsi que le RER D. Elle s’est engagée à ouvrir deux dossiers de transports ferrés, celui de la prolongation du T5, et celui du T11, d’Epinay vers Sartrouville, en passant donc par Argenteuil et par Bezons. Son appui était indispensable, il est désormais acquis et cela est inestimable pour notre Département. »
Mais aussi des actions dans le numérique…
« Parmi les magnifiques projets portés dans le Val d’Oise de façon collective et qui produisent des résultats décisifs, il y en a un qui n’est certes pas nouveau mais qui est tellement structurant et nous remplit d’une telle fierté que je ne peux pas ne pas l’évoquer. Il s’agit bien entendu de la fibre et du Très Haut Débit pour tous. Car l’année 2020 est le terme de la promesse que nous vous avions faite pour l’achèvement du déploiement sur l’ensemble de notre département. »
et l’environnement…
En novembre dernier à Méry-sur-Oise, le conseil départemental a planté le premier arbre de la forêt du Val d’Oise, sur la plaine de Pierrelaye-Bessancourt. Depuis, plusieurs milliers d’entre eux ont été plantés par les techniciens de l’Office National des Forêts et terme, ce sont 1 million d’arbres qui recouvriront cet espace qui redeviendra remarquable pour de bonnes raisons. « Pour les 7 communes directement riveraines de la plaine, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône, Bessancourt, Frépillon et Taverny, pour leurs habitants, cet aménagement va changer leur cadre de vie dans les années à venir… Pour les habitants du Val d’Oise et de l’Ile de France, cette forêt viendra renforcer la trame verte et contribuera à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique. Pour la France, voici un projet inédit depuis plusieurs siècles, et de long terme puisque la forêt ne sera mature que d’ici 30 à 50 ans. »