Finances départementales : le Val d’Oise conserve ses notes « AA- » et « F1+ »

Finances départementales : le Val d’Oise conserve ses notes « AA- » et « F1+ »

Alors que l’Etat et les départements franciliens ont vu durant ces douze derniers mois, leurs perspectives ou leurs notes dégradées, le département du Val d’Oise réussit quant à lui, à maintenir ses notes à long terme « AA- » perspective négative et à court terme « F1+ » en dépit d’un contexte marqué par la très forte pression exercée sur ses budgets. L’agence de notation avait en effet été appelée en avril dernier à dégrader la perspective associée à la note de long terme du département, la passant de stable à négative. Sa décision s’appuyait sur une détérioration prévisible de la performance budgétaire et de l’endettement du département, du fait de la baisse massive des dotations de l’Etat combinée à la progression très soutenue des dépenses sociales.

L’agence de notation relève en effet que selon son scénario central, le taux d’épargne brute devrait décliner durablement pour s’établir en deçà de 7% à moyen terme, après être passé de 8% en 2013 à 5,6% en 2014 et que la capacité de désendettement du département pourrait s’allonger à 18 ans en moyenne entre 2015 et 2018, contre 14 ans entre 2011 et 2014, malgré le contrôle rigoureux par le département de ses dépenses de gestion, la qualité de sa gouvernance et l’engagement de ses équipes dirigeantes de maintenir une bonne performance budgétaire et de limiter la hausse de l’endettement à moyen terme.

Dans ces conditions, l’Exécutif du département  du Val d’Oise entend bien porter au niveau national la question de la dégradation généralisée de la situation des départements, dont plus d’une dizaine seront confrontés à une situation critique dès 2016, et une grande majorité en 2017. Lors du Congrès de l’ADF, l’assemblée des départements de France, à la mi-octobre, Arnaud Bazin, président du Conseil départemental du Val d’Oise s’est exprimé pour réclamer la mise en place d’un processus de recentralisation du RSA, dont le coût insupportable grève les budgets. Pour les départements, c’est la double peine : ils font face à une hausse de la demande sociale, alors que leurs budgets se contractent, sur fond de baisse des dotations de l’Etat. Le tout sans avoir de marge de manœuvre sur les modalités d’application du RSA, décidées à l’échelle nationale. « On nous saigne petit à petit, en nous imposant des dépenses supplémentaires, l’équation dépenses recettes est insoluble ! »

Fort du constat présenté par l’Assemblée des Départements de France (ADF) au Premier Ministre le 8 octobre dernier, l’Exécutif s’associe pleinement aux démarches engagées par l’ADF auprès des instances nationales, pour la mise en œuvre de mesures structurelles permettant aux départements de sortir de cette impasse.

L’agence souligne aussi dans son communiqué de presse « un endettement élevé au regard des entités comparables ». Cependant, les notes du Val d’Oise reflètent  également « la capacité du Val d’Oise à mettre en œuvre sa stratégie financière à moyen terme qui devrait être facilitée par la gouvernance de qualité du département, son contexte politique stable et sa stratégie budgétaire claire. »

Elle note enfin que « le département bénéficie de sa situation au coeur de l’Ile-de-France (AA/Stable/F1+), l’une des régions les plus riches d’Europe. Ses perspectives de croissance économique reposent sur le dynamisme de ses industries et centres de recherche, et sur ses importantes réserves foncières au sein de la région parisienne. »

Une note, pré requis pour accéder au marché obligataire

Afin de s’assurer d’un accès direct aux marchés obligataires pour se financer aux meilleures conditions, le Département a fait le choix dès l’année 2012, d’être noté par une agence de notation. L’agence Fitch Ratings a été retenue à l’issue d’une procédure de marché public, permettant au département d’afficher une qualité de signature vis-à-vis des investisseurs et agents placeurs, et de pouvoir ainsi lever des fonds pour financer ses investissements dans de très bonnes conditions de taux d’intérêts.

La notation long terme a ainsi permis au département d’accéder au marché des financements obligataires long terme (5 à 15 ans). La notation court terme lui a permis d’accéder au marché des billets de trésorerie (maturités de 1 jour à 1 an) et à des taux d’intérêts extrêmement avantageux pour l’optimisation du coût de sa trésorerie.

Ainsi depuis 2012, ce ne sont pas moins de 196,5 millions d’euros que le Département a pu lever sur le marché obligataire, en générant une économie de 7,8 M€ sur les intérêts payés par rapport à un financement bancaire classique.

La société Stuc & Staff récompensée lors des Trophées Placo

La société Stuc & Staff récompensée lors des Trophées Placo

Le 16 octobre dernier, le palmarès des 7 sociétés gagnantes des Trophées Placo 2015 a été dévoilé au Pavillon Gabriel, à Paris. Lors de cette 14e édition, organisées par Placoplatre, enseigne du groupe SaintGobain, 105 chantiers ont été présentés par 94 entreprises des métiers du plâtre et de l’isolation participant à cette compétition. Sept sociétés ont été distinguées et ont démontré tous leur savoir-faire pour réussir les projets les plus innovants en termes de performances, d’architecture et de technicité. Parmi celles-ci, une entreprise de valdoisienne s’est distingué : la S.O.E Stuc & Staff, dont le siège est à Paris et les ateliers à Montmagny, a été récompensée pour l’hôtel the Peninsula Paris, dans la catégorie « Patrimoine et monuments historiques » et a également reçu le prix des Internautes.

Lancés en 1989, les Trophées Placo, qui se déroulent tous les deux ans, sont devenus une véritable institution pour les entreprises de plâtre et d’isolation. Objectif : mettre en valeur ces métiers, en récompensant les meilleures entreprises et leurs plus beaux chantiers. Pour cette 14ème édition, 105 chantiers ont été présentés dans les 5 challenges régionaux par 94 entreprises de toutes tailles. A l’issue de cette compétition régionale, 4 trophées ont été décernés auxquels se sont rajoutés 3 prix spéciaux. Les lauréats nationaux pourront ainsi défendre leurs couleurs au « Saint-Gobain Gypsum International Trophy », concours international de toutes les filières du groupe.

Stuc et Staff s’est distingué en orchestrant la superbe métamorphose en palace 5 étoiles de l’ancien hôtel Majestic, bâti en 1908. Ce chantier a remporté les suffrages du jury pour deux raisons : la beauté et la complexité des ouvrages créés, mais aussi la capacité de l’entreprise à innover pour améliorer la productivité et le confort au travail des compagnons. Murs, pilastres, colonnes, consoles, plafonds… L’entreprise S.O.E Stuc & Staff a reproduit à l’identique de multiples décors des espaces du rez-de-chaussée. Elle a aussi réalisé une recherche de pigments afin de retrouver la même couleur que le stuc pierre réalisé il y a un siècle. Enfin, pour respecter le planning, l’entreprise a su innover en mécanisant la fabrication de ses mélanges de stuc et en imaginant un exosquelette qui soutient les bras des compagnons plâtriers durant le travail du grésage. Une très belle rénovation pour le compte de Qatar Hospitality et Hong Kong and Shanghai Hotels, maître d’ouvrage de ce projet.

Grâce à cette victoire au Trophée Placo 2015 National, la SOE s’envolera en Juin 2016 à Prague, pour concourir lors de la 10e édition du Saint-Gobain Gypsum International Trophy. L’entreprise s’est qualifiée pour la 3e étape, au niveau International cette fois. Nous leur souhaitons bonne chance !

accueil@soe-stuc-staff.frwww.soe-scop.com

 

 

Le PNR se dote d’un pôle éco-construction

Le PNR se dote d’un pôle éco-construction

Le projet EcoVie est né d’un besoin de développer l’emploi local par un lieu de promotion de l’éco-construction avec la découverte des « nouveaux » métiers, de la formation, d’espaces de partage et de rencontres entre demandeurs d’emplois et chefs d’entreprises. Inauguré vendredi 9 octobre en présence des élus Bernard Toublanc, président de Vexin Insertion Emploi, de Marc Giroud, président du PNR et Michel Guiard, président de la communauté de communes Vexin Centre, (on peut néanmoins regretter l’absence de Jean-Pierre Muller, maire de Magny et conseiller départemental…), ce pôle éco-construction et rénovation énergétique du Vexin français de 650 m2 est situé au cœur du Vexin (zone d’activité du Bord’haut de Vigny).

Ce tout nouveau pôle se veut un lieu de sensibilisation, de formation à l’éco-construction et à la rénovation du bâti local. Il poursuit plusieurs objectifs, notamment celui d’inciter les publics cibles, particuliers, collectivités et entreprises à enclencher des travaux d’éco-construction/rénovation et de permettre aux demandeurs d’emploi et aux personnes en insertion de se former aux techniques des métiers du bâtiment comme la rénovation thermique pour un retour rapide à l’emploi. Il permettra aussi de professionnaliser les entreprises afin de garantir la qualité des travaux.

Porté le Parc, en partenariat étroit avec l’association Vexin Insertion Emploi, ce projet contribue à améliorer l’efficacité énergétique du bâti rural existant, favoriser le développement de l’emploi local, notamment pour les personnes en insertion. Il permet de renforcer la prise en compte de l’économie sociale et solidaire (en proposant aux entreprises et aux collectivités d’intégrer des clauses d’insertion lors de la passation de certains marchés), de structurer la filière professionnelle et de renforcer la compétence des artisans du bâtiment et développer l’usage de matériaux bio-sourcés.

Le pôle se structure autour d’une salle de formation construite en ossature bois ; d’une matériauthèque ; d’un plateau technique pour des mises en œuvre lors de sessions de formation ; d’une zone de stockage des matériaux. Vexin Emploi Insertion, le Parc, la Communauté de Communes Vexin Centre, Veolia, la FFB et  Vinci ont contribué à l’aboutissement de ce projet.

Les Trois Fontaines vibrent au rythme des défilés

Les Trois Fontaines vibrent au rythme des défilés

A l’initiative du GIE des trois Fontaines, le centre commercial devient la capitale de la mode. Après un premier week-end plein d’animations, les 3F remettent cela samedi et organisent un nouveau défilé de mode. Ce sont les clients qui jouent les mannequins, relookés par Nadège (coach morpho chez Accord Parfait), en association avec les magasins du centre, qui ont tous accepté de jouer le jeu (coiffeurs, boutiques de vêtements, maquillage et soins…). Les mannequins d’un jour, accompagnés par des danseurs professionnels ont littéralement mis l’ambiance dans le centre. Pour ceux qui ont manqué ce rendez-vous, le 2e round est prévu demain !

L’idée est née en partenariat avec Nadège (Accord Parfait) qui, chaque vendredi, anime une permanence au centre commercial pour conseiller les femmes clientes en relooking. « Nous avons voulu aller plus loin et faire fibrer les Trois Fontaines au rythme des défilés et des chorégraphies des danseurs. » 

Les candidats ont pu s’inscrire sur le site en indiquant leurs mensurations, leurs goûts vestimentaires et en remplissant un dossier. Le public pourra quant à lui voter pour son participant préféré en téléchargeant l’application sur l’App Store ou le Google Play Store.
En parallèle, de nombreuses promos dans les magasins du centre, un bar à beauté gratuit ou encore un bar à barbe pour les messieurs sont proposés toute la journée du samedi.
Plus d’infos sur http://www.3fontaines.com/%C3%A9v%C3%A9nements/les-3-fantastiques

Saint-Gobain Abrasifs : une visite pour les 350 ans

Le site de Saint-Gobain Abrasifs à Conflans, que l’on aperçoit le long de la N184, a ouvert ses portes lors d’une visite destinée à la presse, aux clients partenaires et élus locaux, ce jeudi 15 octobre, à l’occasion des 350 ans du groupe. Un anniversaire relayé partout dans le monde, notamment place de la Concorde à Paris, où quatre pavillons futuristes se ont été dressés jusqu’ 31 octobre. Ouvert gratuitement au public, ils se veulent la vitrine, en termes d’innovation, du groupe, aujourd’hui leader mondial des produits pour l’habitat. A Conflans, la visite a permis de découvrir une partie plus spécifique des activités du groupe, celle dédiée à la fabrication d’abrasifs, notamment destinés à des applications industrielles. Retour sur les coulisses d’une usine qui livre le monde entier.

Présent dans 64 pays à travers le monde, employant 180 000 personnes, le groupe se réinvente depuis 350 ans en mettant en avant sa force d’innovation. Comme l’explique Rodolphe Martin, directeur général de Saint-Gobain Abrasifs, « aujourd’hui, un produit sur quatre vendu par Saint-Gobain n’existait pas il y a cinq ans et l’entreprise est classée parmi les 100 entreprises les plus innovantes du moment, aux côtés des géants de l’Internet. » Saint-Gobain développe deux axes majeurs, l’habitat (avec des matériaux de construction haute performance) et les services de biens pour l’industrie. Parmi quelques références récentes, le groupe a notamment équipé le premier étage de la Tour Eiffel à Paris d’un plancher en dalles de verre antidérapant, la statue de la Liberté et le stade Maracana à Rio de Janeiro, assuré la réfection du Bolchoï de Moscou… Dans l’aéronautique, Saint Gobain développe des vitres saphir, les plus grandes au monde : elles mesurent plus de 30 centimètres de large sur plus de 50 centimètres de long. Utilisées aussi bien pour l’aéronautique civile que militaire, elles présentent des propriétés de résistance mécanique ou chimique extrêmes. Quelques exemples parmi bien d’autres…

Conflans, site historique

Du côté de Saint-Gobain Abrasifs, ce sont 62 usines dans le monde dont 3 sites en Frances : Conflans, Bobigny et Amboise, qui emploient 3200 personnes pour 500 millions d’euros de chiffres d’affaires. La gamme comprend 5 lignes de produits : abrasifs agglomérés, super abrasifs (produits de haute technologie), abrasifs appliqués (grand public et industrie), meules minces et produits pour la construction. « Nous servons de très nombreux marchés, avec près de 45 000 références, et avons complété nos offres grâce à des acquisitions successives, poursuit Rodolphe Martin. En France, Saint-Gobain Abrasifs est aujourd’hui leader sur le marché des abrasifs avec 25% de parts de marché et des marques telles que Norton, Winter, Flexovit ou encore Clipper. Notre force est d’être à la fois généraliste et spécialiste. Aujourd’hui, aucun concurrent n’est présent sur un aussi large spectre avec des solutions aussi complètes. »

Le directeur général a ensuite conduit participants pour la visite de l’usine, qui fait travailler 165 personnes, et a permis de découvrir les techniques de fabrication complexes des abrasifs, destinés essentiellement à des applications industrielles : le site reçoit d’énormes bobines de toiles (coton ou polyester), traitées et recouvertes d’une première couche de résine puis de grains d’abrasifs. L’apprêtage et le liant sont appliqués en passant dans un « maker », une grosse machine composée d’impressionnants rouleaux. Après une première cuisson, une nouvelle couche de résine est passée pour assurer l’ancrage final des grains sur le support, avant un nouveau passage dans les fours. La « conversion » constitue ensuite la seconde étape de production : les bobines sont découpées à façon sur des lignes automatisées ou manuelles pour les clients. Une autre unité est destinée à la fabrication de disques. L’usine, engagée dans des efforts continus en matière de sécurité, poursuit ses investissements et va très prochainement faire l’acquisition d’une presse de découpe laser, la première de ce type à faire son entrée sur le site.