Tribunal de commerce cherche juges consulaires

Tribunal de commerce cherche juges consulaires

Le président du Tribunal de Commerce, Stéphane SCLAFERT, lance un appel aux chefs d’entreprise ou cadres dirigeants qui souhaiteraient donner de leur temps et s’impliquer au profit de la justice commerciale. Cette année encore, le tribunal cherche quatre nouveaux juges. Les candidats à l’exercice de cette fonction sont les bienvenus et peuvent adresser directement leur demande au président du Tribunal.

Vous êtes chef d’entreprise ou cadre dirigeant ? Votre entreprise est immatriculée dans le Val d’Oise ou dans un département limitrophe ? Vous êtes motivés pour vous mettre au service de justice économique ? Vous pouvez rendre service à la collectivité et permettre aux entreprises de résoudre leurs litiges et les orienter pour les aider à surmonter leurs difficultés. Devenez juge consulaire et rejoignez le tribunal de commerce de Pontoise.

Le tribunal de commerce (composé de 50 juges) est compétent pour juger les litiges entre « commerçants » (entreprises industrielles ou de services de toutes tailles, banques, commerces de détail…) mais aussi pour décider du traitement des entreprises en difficulté (sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire). Les juges élus sont des cadres dirigeants de sociétés industrielles ou commerciales, grandes et moyennes et des chefs d’entreprises moyennes et petites.

Le juge consulaire exerce sa mission à titre bénévole pendant 18 ans au maximum dans le même tribunal. Il doit avoir au moins 30 ans, la limite d’âge pour siéger étant 75 ans. Chaque juge doit pouvoir justifier d’une immatriculation personnelle au registre du commerce et des sociétés pendant 5 ans, et ne doit pas faire l’objet d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire en cours. La fonction de juge consulaire est incompatible avec tout autre mandat électif (conseiller prud’homme, conseiller municipal, départemental, régional, parlementaire…) et avec les fonctions d’avocat, notaire, huissier de justice…

Contact : 3, rue Victor Hugo, 95 300 Pontoise – Tél. : 01 72 58 75 20 – mail : p.tco-pontoise@justice.fr

 

 

Les dirigeants préoccupés par les hausses de carburant selon la CPME95

Les dirigeants préoccupés par les hausses de carburant selon la CPME95

C’est un des résultats de l’enquête (menée du 1er au 25 mars 2022 auprès de 1523 dirigeants) que la CPME a mené auprès des dirigeants de TPE-PME pour mesurer l’impact et recenser les solutions à mettre en place, face au fléau de l’envolée des prix de l’énergie et du carburant sur leur activité. En effet, près d’un dirigeant sur deux place désormais la hausse des prix de l’énergie ou du carburant en tête de ses préoccupations devant les difficultés d’approvisionnement de matières premières (21%) ou de recrutement (16%).

Autre chiffre sans appel, 71 % des dirigeants interrogés affirment être impactés par une augmentation importante des prix de l’énergie (hors carburants). Sans surprise, sont massivement concernées : les entreprises industrielles (à 76 %) et les TPE ayant souscrit des contrats d’électricité au prix du marché (pour 80 % d’entre elles).

Les répercussions de cette flambée sur les petites entreprises sont préoccupantes : la très grande majorité (86%) déplore une baisse de ses marges tandis que plus d’une sur quatre (22%) a dû se résoudre à augmenter ses prix de vente.

Plus inquiétant encore, plus d’un tiers (37%) des dirigeants interrogés indiquent « remettre en cause leur modèle économique » en raison de cette hausse des prix, près d’un sur quatre (18%) allant jusqu’à se poser la question du maintien de son activité du fait de cette situation.

Le sujet du carburant est également prégnant.  Les entreprises utilisant au moins un véhicule dans le cadre uniquement professionnel, sont touchées de plein fouet. Près de la moitié d’entre elles (46%) estiment que cette situation a eu un impact négatif sur leur chiffre d’affaires, probablement du fait de la limitation de leurs déplacements. Cela se traduit par la baisse de leurs marges (pour 93 % d’entre elles) et l’augmentation de leurs prix de vente (36 %).

Les dirigeants de TPE-PME ont donc, logiquement, cherché à se prémunir contre cette situation.  Un tiers déclare avoir acquis des équipements ou véhicules économes, ou prévoient de le faire prochainement.  Mais cela n’est malheureusement pas possible pour tous. Si les chefs d’entreprise estiment que le manque d’offre est le principal frein à l’acquisition d’équipements économes, pour les véhicules, les prix élevés constituent un obstacle important.

Rendez-vous chez.moi.fr : tous les services à domicile en un clic

Rendez-vous chez.moi.fr : tous les services à domicile en un clic

Rendez-vouschez.moi.fr est une plateforme unique qui permet de mettre en relation les particuliers avec les professionnels (dans près de 80 métiers) qui se déplacent à domicile. Elle a été lancée par David DEJANOVIC le 1er février dernier, après plusieurs mois de développement. En terme d’approche, le site est un mélange des Pages jaunes 2.0 (référencement d’un large panel de professionnels), avec un fonctionnement proche de celui de Doctolib (pour la facilité de prise de rendez-vous). L’objectif est de simplifier la vie des utilisateurs : que l’on soit un actif en manque de temps, que l’on réside en ville ou à la campagne, une personne à mobilité réduite ou une personne âgée. Le site permet d’avoir accès à tous les professionnels intervenant à domicile, dans les secteurs de la santé, du service à domicile et du BTP, partout en France.

En un clic, un particulier peut ainsi prendre rendez-vous avec un médecin, un plombier ou encore une coiffeuse pour une prestation à domicile. La plateforme s’adresse à tout public, que l’on manque de temps ou que l’on ne puisse pas se déplacer.

L’idée germe en 2016, à la naissance de la première fille de David Dejanovic, le fondateur de Rendez-vous chez moi.fr. Face à la difficulté de trouver une sage-femme à domicile pour sa femme qui rentre tout juste de la maternité, il constate qu’il y a quelque chose à faire. Le temps passe et les témoignages de son entourage (proches, amis, collègues…) qui rencontrent également des difficultés à trouver rapidement un professionnel en ligne, se succèdent. De profil technique (il est à l’origine diplômé d’un DUT génie mécanique), ce touche à tout, désireux de monter son propre projet depuis longtemps, met en ligne le site le 1er février 2022.

Des avantages pour les particuliers : plusieurs situations auxquelles Rendez-vous chez moi.fr peut répondre :

  • “Je suis malade et je cherche un médecin qui se déplace à domicile” (même si je suis dans une ville où il n’y a pas de médecin > désert médical)
  • “Je pars en vacances et je cherche un taxi qui peut me déposer à la gare ou à l’aéroport”
  • “Je veux refaire mon jardin à l’approche des beaux jours et je suis à la recherche d’un jardinier/paysagiste”
  • “Je cherche une coiffeuse et une esthéticienne à domicile”
  • “J’organise un dîner chez moi mais je voudrais faire appel à un cuisinier à domicile”

La plateforme est 100% gratuite pour les particuliers et aucun frais n’est majoré sur la prestation du professionnel qui se déplace à domicile. Seule une inscription au préalable est nécessaire pour utiliser la plateforme. Les particuliers peuvent ainsi choisir le professionnel recherché et accéder à son agenda en ligne pour bloquer un rendez-vous.

Un réel intérêt pour les professionnels

La plateforme permet à tous les professionnels, TPE/PME, indépendants, auto-entrepreneurs, micro-entrepreneurs, libéraux de gagner en visibilité, toucher plus de clients/patients, gérer leurs disponibilités et leurs périmètres d’intervention, gagner du temps et faire des économies. En effet, pour le simple prix d’un abonnement, la plateforme réunit de nombreux avantages. L’abonnement proposé varie, en fonction des métiers, de 20 à 69 €/mois. Rendez-vouschezmoi.fr ne se prend aucune commission sur les prestations des professionnels et l’abonnement est sans engagement et sans frais annexes. Pour David Dejanovic, le fondateur de Rendez-vouschez.moi.fr, la plateforme est un moyen d’apporter de la visibilité et soutenir les professionnels, qui ont pour beaucoup, été fortement impactés par la crise sanitaire liée au Covid-19.

D’ici fin 2022, David Dejanovic ambitionne de référencer entre 200 000 et 500 000 professionnels, dans toute la France. Il cherche aujourd’hui des investisseurs pour l’accompagner dans ce projet, continuer à développer l’offre et les fonctionnalités du site (comme les avis clients par exemple), développer la communication et recruter une équipe pour l’accompagner.

www.rendez-vouschezmoi.fr

Une nouvelle ère pour les Trois Fontaines

Une nouvelle ère pour les Trois Fontaines

Quatre ans de travaux plus tard et après un investissement colossal de 350 millions d’euros, les Trois Fontaines inaugurent enfin leur seconde extension ce mercredi. Ce projet attendu permet l’arrivée de 72 nouvelles enseignes (sur un total de 200 boutiques), un espace de restauration qui compte 15 restaurants, 3700 places de parking, de nouveaux espaces services, repos et co-working ainsi que la rénovation intégrale de l’hypermarché Auchan. Cette semaine, de nombreuses festivités et des concerts sont proposées au sein du centre commercial pour célébrer dignement cette nouvelle page dans l’histoire des 3F.

Pour en savoir plus, un article complet chez notre confrère de La Gazette du Val d’Oise à lire en cliquant sur ce lien :

https://actu.fr/ile-de-france/cergy_95127/cergy-pontoise-3-fontaines-enfin-l-extension_49774121.html

Des lunettes pour parler avec les yeux

Des lunettes pour parler avec les yeux

Des lunettes connectées et accessibles pour redonner la parole à ceux qui en sont privés. Voilà le projet de Wyes, jeune start-up valdoisienne, installée à la Turbine, qui développe une technologie oculaire destinées aux personnes en situation de paralysie et de handicap, n’ayant plus la capacité de communiquer de manière vocale ou manuelle. L’objectif du dispositif est de permettre au patient d’échanger avec ses proches, le personnel médical et le monde entier via internet. L’idée s’appuie sur l’expérience personnelle de Maxime LOUBAR, l’un des trois fondateurs de l’entreprise, dont la grand-mère a été touchée par une maladie rare et neurodégénérative. Avec Sarah MOUGHARBEL et Pierre JANKOWIEZ, ils décident alors de travailler sur des dispositifs inclusifs simples et abordables pour aider un maximum de patients.

Bien qu’il existe déjà d’autres technologies (nécessitant une caméra coûteuse pour suivre la pupille), les lunettes Wyes ont adopté une autre approche. Munies de capteurs infrarouges, les lunettes détectent les mouvements volontaires des yeux et des muscles autour. Grâce à une interface de communication, elles agissent comme des commandes avec les objets connectés du quotidien (tablette, ordinateur, smartphone, domotique…). Par un simple clignement de son œil, le patient exprime ce qu’il veut dire ou faire. Le dispositif aura également pour fonction de prédire, via une intelligence artificielle, ce que la personne souhaite exprimer. Et pour s’adapter à la fatigue musculo-oculaire, le seuil de détection s’ajuste en permanence. Cette technologie repose sur un brevet déposé auprès de l’INPI. Grâce une campagne de crowdfunding qui leur a permis de récolter 30 000 euros, l’équipe de Wyes a pu intéresser le grand public et fait tester ses lunettes gratuitement pour aider à leur amélioration. L’innovation a remporté de nombreux prix, notamment le Best Innovation VivaTech 2021, la Médaille d’or et le Prix de l’univers connecté du Concours Lépine. En attendant une commercialisation future, les concepteurs poursuivent le développement et devraient proposer prochainement le dispositif à la vente aux alentours de 1 000 euros.

www.wyes.fr