La Coopérative agricole d’électricité SICAE VS mobilisée durant la crise

La Coopérative agricole d’électricité SICAE VS mobilisée durant la crise

La Coopérative agricole d’électricité SICAE VS est en première ligne dans le Val d’Oise face à la crise. Ses équipes ont pu maintenir l’approvisionnement de ce bien de 1ère nécessité, jugée d’importance vitale qu’est l’électricité, grâce à la mobilisation des équipes, présentes sur le terrain durant toute la période de confinement. La SICAE dessert treize communes du Vexin français localisées dans le Val d’Oise (Auvers sur Oise, Nesles la Vallée, Valmondois, Vallangoujard, Parmain, Butry sur Oise, Grisy Les Platres, Epiais Rhus, Frouville, Labbeville, Hedouville, Menouville, Theuville), où elle distribue et fournit des clients professionnels comme particuliers.

Fidèle à ses valeurs coopératives, de solidarité et de résilience, la SICAE a déclenché son plan de continuité d’activité dès le 16 mars 2020 pour garantir une alimentation en électricité de qualité et assurer un maintien de ses services.  La SICAE est à pied d’œuvre pour assurer pleinement ses activités de distribution, de fourniture et de production d’électricité. En plus d’assurer une continuité de service pour répondre aux demandes, les collaborateurs ont réalisé de nombreuses interventions, comme à Nesles la Vallée, où un coup de vent a fait tomber des arbres.

Chaque jour, les équipes se mobilisent pour accompagner au mieux leurs clients face à ce bouleversement, y compris dans les situations les plus difficiles, professionnels comme particuliers. Son site internet www.sicae-vs.fr permet d’effectuer en ligne les opérations réalisables à distance et de suivre l’actualisation des informations sur l’évolution de ce plan d’urgence.

Il est aussi possible de laisser un message sur le répondeur téléphonique de la SICAE au 01 34 20 69 80, le message d’attente précise les informations importantes ainsi qu’un rappel du numéro d’urgence (astreinte). Pour la sécurité de leurs clients comme pour celle de ses équipes, l’accueil de la SICAE, qui était fermé au public, va reprendre du service dès le 12 mai. La priorité des collaborateurs de la SICAE est d’assurer la continuité du service public de distribution de l’électricité (dépannage, mise en service, etc.) ainsi que de maintenir sa production d’électricité. Par solidarité vis-à-vis de ses partenaires TPE/PME, la SICAE s’est engagée à régler dans les plus brefs délais les factures de ses fournisseurs. Elle a aussi accordé des délais de paiement à des clients rencontrant des difficultés.

Les coopératives agricoles sont en première ligne face à cette crise sans précédent. En effet, elles nourrissent (NAT UP), financent (Crédit Agricole), produisent du gel hydro-alcoolique (TERREOS) et distribuent, fournissent, et produisent de l’électricité (SICAE VS)

Maq Exe : du luxe aux visières de sécurité

Maq Exe : du luxe aux visières de sécurité

Dirigée par Isabelle COLNE, la société Maq Exe (6 personnes) à Andilly réalise des prototypes pour la parfumerie, la cosmétique et le secteur des spiritueux, ainsi que des étuis et des coffrets… Depuis quelques semaines, la société se réinvente en fabriquant des visières de protection et en a déjà produit plus de 3500. Elle travaille également sur d’autres projets comme la création de bornes de gel Hydro-alcoolique et espère toucher le monde de l’entreprise alors que les acteurs économiques s’apprêtent à reprendre progressivement leur activité, en mettant en place les mesures barrière nécessaires.   

C’est dans le monde du luxe que gravite habituellement l’équipe de Maq Exe. Ses prototypes requièrent une étude marketing et design minutieuse pour coller aux exigences d’une clientèle haut-de-gamme. Mais le 13 mars, l’annonce du confinement chamboule l’équilibre établi. “Au tout début du confinement, nous avions encore des projets en cours, souligne Isabelle COLNE. Nous nous sommes organisés en mettant en place des horaires décalés, en respectant au maximum les règles sanitaires afin de poursuivre le travail. Fin mars, nous avons fini de livrer l’ensemble de nos clients : la question de l’après s’est donc rapidement posée. Nous ne sommes pas dans un métier répondant à un besoin essentiel, mais n’envisagions pas d’avoir recours au chômage partiel. L’envie de participer et d’apporter une contribution en rapport avec notre savoir-faire était bien présente. Plusieurs personnes de notre entourage évoluent dans le milieu hospitalier, où les besoins en équipements sont grands, ce qui nous a amenés à réfléchir à ce que nous pouvions proposer avec les outils de découpe dont nous disposions. Nous avons alors regardé de plus près nos stocks. Grâce à une quantité significative de feuilles de matière transparente assez fines, nous avons pu mettre au point une première visière. J’ai ensuite contacté le maire d’Andilly qui prend part à la cellule de crise Val-d’Oise, pour savoir si ce prototype pouvait répondre aux critères requis. Daniel FARGEOT l’a présenté à l’agence régionale de santé qui a validé la visière et s’est montrée intéressée par le produit.”
L’entreprise démarre alors une fabrication intensive et produit près de 3500 visières en un mois, qui sont offerts aux hôpitaux d’Eaubonne et de Gonesse ainsi qu’à plusieurs EHPAD.Après avoir fait don de ses premières productions, Isabelle COLNE réfléchit à la sortie du confinement et au redémarrage de l’activité, en commercialisant ses visières à destination des entreprises. Elle vient de recevoir les matières premières commandées un mois plus tôt, qui vont lui permettre de poursuivre la fabrication en mai. Néanmoins, la dirigeante s’inquiète déjà des délais concernant l’acheminement des commandes futures, qui s’allongent de manière préoccupante. Les fournisseurs annoncent mi-juillet pour les livraisons suivantes.
De l’anticipation, l’entreprise n’en manque pas et travaille en parallèle à la création d’une borne de gel hydro alcoolique intégrée, qui serait destinée aux entrées de magasins, aux médecins, aux entreprises, aux pharmacies… “Nous rencontrons là aussi des difficultés à trouver les pompes adéquates pour les bidons ainsi que les bons contenants, en fonction des quantités requises. Rien n’est simple actuellement. Il faut rechercher sans relâche de nouvelles options pour développer l’activité et rebondir : nous sommes dans un métier créatif et disposons de tous les outils pour explorer d’autres voies et chercher de nouveaux débouchés.”

Tél. : 01.34.16.22.49 – http://maqexe.com

Jokers : la montée en ligue Magnus pour la saison prochaine

Jokers : la montée en ligue Magnus pour la saison prochaine

L’information est officiellement tombée fin avril : les Jokers de Cergy-Pontoise font leur entrée en Ligue Magnus, le plus haut niveau hexagonalpour la saison 2020/2021. Le club du Val-d’Oise s’était porté candidat pour une montée administrative en élite en fin de saison. Le feu vert vient d’être donné par la Fédération de hockey sur glace. Une belle récompense pour le club cergypontain, à l’issue d’une très belle saison, qui a su fédérer autour de son projet et s’armer pour atteindre cet objectif ambitieux.

Alors que la crise s’annonce mi-mars, la FFHG est la première fédération à mettre un coup d’arrêt à ses championnats. Elle annonce qu’aucune équipe ne sera couronnée en 2020 : ni montée ni descente possible d’une division à une autre pour la saison suivante. Sauf que… après avoir décrété une « saison blanche », la Fédération souhaitait malgré tout voir son élite composée de 12 équipes et non 11, comme ce fut le cas cette année. Les les mieux classées à l’issue de la dernière phase jouée de compétition ont été sollicitées. Les clubs avaient jusqu’au 11 avril pour déposer un dossier incluant des informations financières et structurelles, mais également l’organisation de la formation au sein du club. « Il y avait une place à prendre, souligne Christophe Cuzin. Une démarche d’études a été engagée : nous sommes portés candidat en valorisant tous nos atouts : notre vivier de joueurs, les 530 licenciés qui font du club de Cergy-Pontoise le premier en nombre de licenciés, l’Aren’Ice, un équipement de grande qualité, sans oublier notre pôle espoir labellisé. C’est la récompense de notre travail sportif et administratif depuis des années.L’équipe a fédéré autour d’elle : nous accueillons en moyenne 2300 spectateurs du chaque match, il y a un véritable engouement autour de cette équipe, étendard du territoire, qui offre de beaux moments d’exutoires au public. »

Ce sera donc une première dans l’histoire des Jokers qui rejoindra en ligue Magnus les équipes d’Amiens, de Rouen, Angers, Bordeaux, Anglet, Mulhouse, Chamonix, Grenoble, Briançon, Nice et Gap… Un bel aboutissement pour le club valdoisien, premier de la saison régulière de D1 qui se prépare depuis plusieurs années à une montée en Ligue Magnus. »

Pour l’heure, les joueurs sont toujours en confinement. Ils ont été rapatriés dès l’annonce du confinement. La saison prochaine est déjà en réflexion, puisque la moitié des effectifs va tourner pour une équipe recomposée dès la reprise. « L’équipe première, qui finit normalement sa saison mi-avril est au repos jusqu’en juin les années « classiques ». Pour le moment, ce n’est donc pas trop dommageable, en espérant que la glace soit de nouveau accessible en juillet pour la reprise. Si ce calendrier est tenu, nous pourrons respecter le programme sans que l’impact n’ait été trop impoortant. Croisons les doigts pour qu’un retour à des mesures drastiques ne soient pas nécessaire après la rentrée. Ce contexte serait catastrophique. Pour le moment, je reste confiant par rapport à la tendance. »

Du côté des sponsors, le manager se veut prudent : « un tiers des entreprises sponsors doivent théoriquement continuer à nous accompagner la saison prochaine, mais nous savons que le contexte va être très compliqué pour beaucoup. Nous clôturons la saison, mais pour le moment, je ne leur pose aucune question, ils ont d’autres préoccupations et pas encore de visibilité pour la suite. Pour autant, il n’est pas impossible que les entreprises cherchent à offrir à leurs salariés des moments d’échappatoires, de liberté et d’émotions comme ceux que le hockey peut leur offrir. »

Ecosport soutient l’hôpital de Pontoise

Ecosport soutient l’hôpital de Pontoise

En ces temps difficiles, Ecosport, magasin spécialisé en vêtements et matériel de tennis (Ermont et Pierrelaye), a décidé de participer à sa manière au soutien de l’ensemble du corps médical de L’hôpital de Pontoise. Pour toute commande passée sur son site Internet www.ecosport-tennis.fr, 5% du montant total des achats seront reversés à l’hôpital René Dubos de Pontoise.

L’offre fonctionne avec le code promo « merci » et s’applique à la totalité du montant des achats. Ce code permet également de bénéficier jusqu’au 10 mai inclus d’une remise de 10% sur l’ensemble du panier.
Comptant une dizaine de collaborateurs, Ecosport est une société créée en mai 1999 à Pierrelaye dans le Val d’Oise et spécialisée dans la vente d’articles de tennis pour les clubs et les particuliers. L’entreprise dispose aujourd’hui de trois points de vente principaux : Saint Maximin (Oise), Ermont et Pierrelaye et également un pro shop au club d’azur à Asnières sur Seine.

Les boutiques proposent aux clients l’un des plus grand choix en France d’articles dédiés à la pratique du tennis, parmi les plus grandes marques connues (Nike, Asics, Adidas, Wilson, Babolat, Tecnifibre, Yonex, Dunlop, Fila, Pro Kennex).

Déconfinement : les entreprises cadrent les modalités de la reprise

Déconfinement : les entreprises cadrent les modalités de la reprise

La CPME alerte depuis le début de la pandémie sur la nécessité de clarifier et de limiter la responsabilité civile et pénale de l’employeur qui pourrait, en l’état actuel de la législation, se voir mis en cause quand bien même il aurait fait diligence pour mettre en œuvre des mesures de protection sanitaire de ses salariés. L’organisation est aujourd’hui rejointe sur ce point par l’ensemble des autres organisations professionnelles. Un courrier cosigné par la CPME, le MEDEF et l’U2P d’une part, et la FNSEA, l’UDES et l’UNAPL d’autre part, a été adressé à la Ministre du Travail pour demander une mesure législative. Pour les acteurs économiques, il est impératif de limiter et de clarifier le périmètre de cette obligation pour éviter d’éventuelles mises en cause de la responsabilité civile et pénale de l’employeur. Pour accompagner les entreprises, un “Protocole National de Déconfinement pour les entreprises pour assurer la santé et la sécurité des salariés”, a également été publié par le Ministère du travail.

Il vise à éviter les risques d’exposition au virus, à évaluer les risques qui ne peuvent être évités et à privilégier les mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle. La définition et la mise en œuvre de toutes ces mesures nécessitent un travail de réflexion préalable afin de garantir leur faisabilité, leur effectivité et leur appropriation par tous.

La reprise de l’activité est essentielle pour éviter l’effondrement de notre économie. Mais cette reprise doit nécessairement se faire dans le respect de la protection de la santé des salariés.

Pour cela, le ministère du Travail publie ce jour un protocole national de déconfinement https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-de-deconfinement.pdf pour aider et accompagner les entreprises et les associations, quelles que soient leur taille, leur activité et leur situation géographique, à reprendre leur activité tout en assurant la protection de la santé de leurs salariés grâce à des règles universelles.

Ce protocole précise la doctrine générale de protection collective que les employeurs du secteur privé doivent mettre en place. Il vient en complément des 48 guides métiers https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/proteger-les-travailleurs/article/fiches-conseils-metiers-et-guides-pour-les-salaries-et-les-employeurs déjà disponibles sur le site du ministère du Travail et élaborés en partenariat avec les fédérations professionnelles et les partenaires sociaux. De nouveaux guides seront par ailleurs être publiés, à la demande des partenaires sociaux, dans les jours qui viennent.

Ce protocole est divisé en 7 parties distinctes et apportent des précisions relatives :
• aux recommandations en termes de jauge par espace ouvert ;
• à la gestion des flux ;
• aux équipements de protection individuelle ;
• aux tests de dépistage ;
• au protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés ;
• à la prise de température ;
• au nettoyage et à désinfection des locaux.

Bon courage à tous dans la mise en oeuvre de ces mesures !