par Audrey Le Meur | 11 Déc, 2019 | A la une, Innovations
Emilie Ivandekics, Valdoisienne depuis toujours, au service des habitants depuis 20 ans en tant qu’élue et vice-présidente du conseil départemental, est une femme de conviction, qui souhaite éveiller les conscience afin qu’ensemble, nous changions les choses. Elle a créé la fourmillère 95, entreprise sociale et solidaire, qui propose des produits frais locaux en culture raisonnée ou bio en employant des personnes en situation de handicap ou éloignées de l’emploi, toutes mobilisées par des valeurs communes : manger et consommer mieux.
« Mon idée a émergé suite à une maladie grave qui a frappé un membre de ma famille. Combattre cette maladie nous a permis de prendre peu à peu conscience que notre alimentation était très importante.Envie de manger mieux et localement, envie de consommer différemment, envie de culture raisonnée et bio, envie de faire partager cette façon de vivre avec les autres en faisant découvrir des trésors du territoire et des astuces pour le quotidien…, voilà tout ce qui m’a motivé. Notre territoire n’est pas seulement une grande fourmilière qui travaille beaucoup pour nourrir les quelque 1,2 million d’habitants qu’il abrite, ce sont aussi des hommes et des femmes qui cultivent ou produisent des produits de qualité avec leur cœur. »
Tous les produits de la Fourmillère sont cultivés sur le département ou en Ile de France et vendus à des prix doux, en respectant les agriculteurs. Ils sont proposés en vrac, avec une démarche zéro déchet, dans des contenants consignés (bocaux , boîtes à œufs…). Des pommes et des poires des Vergers d’Attainville, des carottes ou pommes de terre de la ferme du Plessis-Bouchard, de la bière de Deuil-la-Barre, Groslay ou Théméricourt, mais également du savon de Marines… Acheter tous ces produits nécessitait auparavant de faire de nombreux kilomètres. Aujourd’hui, ils sont accessibles en passant par un seul intermédiaire. Une cinquantaine de paniers sont ainsi préparés toutes les semaines.
Autre pilier du projet : la Fourmilière 95 s’engage à employer 80% de son personnel en situation de handicap ou éloigné de l’emploi. L’objectif est la recherche d’une utilité sociale en venant en soutien à des publics vulnérables, créant la cohésion territoriale ou le développement durable.
Comment ça marche ? Les clients commandent directement en ligne sur le site. Ils peuvent aussi trouver de quoi faire leurs produits eux-mêmes pour la maison et découvrir le coin des artistes, qui met en valeur des produits fabriqués par des passionnés au juste prix. Des créateurs de tous horizons sont également à découvrir.
Les clients doivent passer commande sur le site Internet, avant le mercredi à 19 heures. Ils peuvent ensuite retirer leur panier le jeudi, de 16 heures à 19 heures, dans le drive installé au sein même de l’Esat, à Saint Leu la Forêt, 10 rue Charles Cros à saint Leu la Forêt, à côte du stade de Football, ou chez l’une des treize reines – partenaires du projet qui accueillent les distributions : Argenteuil (chez Marine), Baillet en France (chez Sacha), Béthemont la forêt et Chauvry (chez Camille), Belloy en France (à la pharmacie), Domont (chez Sandrine), Ecouen (chez Isabelle), Ezanville (chez Anne Marie), Saint Ouen L’aumône (chez Févier d’Or), Ronquerolles (chez Laëtitia), Montmorency (chez Valérie), Montlignon (chez Unafam), Butry sur Oise (La Cabane), Maffliers (Armelle).
Contact : 06 63 58 91 82 – https://www.lafourmiliere95.com/
par Audrey Le Meur | 11 Déc, 2019 | A la une, Actualitēs, Distinctions
Le concours créaArgenteuil est une initiative proposée par Initiactive 95 à la mairie d’Argenteuil. La ville souhaitait disposer d’un temps fort autour de l’entrepreneuriat et susciter d’autres vocations entrepreneuriales que celles connues au sein de l’Ouvre-Boîte pour favoriser l’implantation d’entreprises d’envergure différente, à potentiel d’emploi ou de développement, ou innovante. Pour atteindre ces entreprises, le concours a été pensé avec des moyens importants : communication réalisée par une agence, partenariats nombreux avec des professionnels et entreprises, présentations de l’initiative sur tout le territoire du Val d’Oise… Trois lauréats ont été récompensés le 6 décembre dernier. Les sociétés PICNIC, ALTIMATECH COOPIN, INUSTUDIO.
52 candidatures ont été déposées de septembre à la mi-octobre. 13 d’entre elles ont été sélectionnées pour le parcours de coaching après une première phase de sélection. Le parcours de coaching comprend 8 modules qui ont été dispensés par des professionnels, experts dans leur domaine, pour permettre aux projets déposés de monter en puissance et en qualité. Dix candidats ont ensuite présenté un pitch au jury final et trois lauréats ont été retenus. La remise des prix s’est déroulé à La Cave d’Argenteuil, le 6 décembre dernier, en présence de Georges Mothron Maire de la Ville d’Argenteuil et Alain Leikine Président du Conseil Economique d’Argenteuil. Plus de 15 000 € de prix ont été remis aux 3 lauréats grâce au soutien des partenaires : Alterethic, Agoraline, Agence D3Com, CIC, E2C Audit, Viseeon.
Le premier prix a été remis à PICNIC. Cette jeune entreprise crée des kiosques modulables et autonomes en énergie au service des événements des entreprises. PICNIC a été fondée par trois associés et amis d’enfance aux talents complémentaires.Leur expérience dans l’événementiel, la conception et la fabrication de structuresleur a permis d’identifier les problématiques des produits actuels : “Comment fournir aux annonceurs et au public une offre innovante avec des structures simples d’emploi, faciles et rapides à déployer, économiques, tout en répondant aux problématiques écologiques et sociales d’aujourd’hui ?”. La réponse de PICNIC s’exprime par son kiosque nouvelle génération, représentant sa vision du “Divertissement Responsable” et se traduit par la réalisation d’une première structure écoresponsable, autonome en énergies renouvelables, mobile, ludique et simple d’utilisation. Ses caractéristiques : autonomie énergétique grâce à des panneaux photovoltaïques, une éolienne, panneaux en bois PEFC et FSC vernis UE écolabel, structure en acier recyclé, mobilité avec châssis routier, roulettes. Cette solution retail permet d’accueillir du public à l’intérieur, dispose d’une centrale énergétique dernière génération intégrée, de mobilier modulable et sur-mesure (espaces de rangements, plans de travail, surface de communication…). Grâce à Crea Argenteuil, l’entreprise s’est vue offrir un pack PACK COMMUNICATION : Logo et Leaflet dessinés par l’agence D3COM, Site web créé par AGORALINE et subvention CAP Quartier pour les entreprises qui seront implantées en QPV. https://www.picnic.paris/kiosques
2e prix ALTIMATECH COOPIN
Application innovante à vocation sociale, la solution Coopin met en relation les personnes pour réduire les maladies non transmissibles, comme l’obésité ou le tabagisme. Coopin permet l’interaction, l’échange de conseils et crée tout un écosystème pour permettre l’atteinte de son objectif. Le régime permet la perte de poids mais le lien social est également moteur pour se débarrasser des habitudes nocives à notre santé.
https://www.facebook.com/Coopincoach/. Pour son 2eprix, il bénéficie d’une aide juridique et comptable et de subvention CAP Quartier
3e prix INUSTUDIO
Ce Laboratoire de photographie permet la commercialisation, conservation et étude d’œuvres d’art par l’imagerie scientifique : utilisation d’infrarouge, ultraviolet, reconstitution 3D. Offerts : un PACK CIC 1 AN OFFERT + aide comptable (ALTERETHIC) + Hébergement à L’OUVRE BOITE de 1 à 6 mois et subvention CAP Quartier.
https://www.inustudio.art/
par Audrey Le Meur | 10 Déc, 2019 | A la une, Actualitēs, Institutionnels
En 2024, la France va organiser les jeux olympiques. Le Val-d’Oise participera à cette fête exceptionnelle. Le département vient d’être labellisé Terre de Jeux 2024 par la signature de la convention entre Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département, et Tony Estanguet, Président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024 (COJOP), le 21 novembre à Paris, à l’ADF, Assemblée des Départements de France. Les villes labellisées « Terre de Jeux 2024 » s’engagent à faire vivre l’aventure olympique et paralympique et à développer des actions pour promouvoir le sport. Le label « Terre de jeux 2024 » a pour objectif de mettre plus de sport dans le quotidien des Français.
Grâce au label, le Département va pouvoir partager ses bonnes pratiques, faire vivre à ses concitoyens des émotions uniques, leur permettre de découvrir des sports et, au final, donner une visibilité exceptionnelle à ses actions grâce au coup de projecteur unique des Jeux olympiques de Paris 2024.
Le Département préparait depuis deux ans sa candidature pour devenir une « Terre de Jeux 2024 » avec les collectivités locales, les acteurs du monde sportif, économique et touristique, et avec le soutien du Comité départemental olympique et sportif du Val d’Oise (Cdos 95).
C’est l’accomplissement d’un travail collectif avec tous les acteurs du territoire dicté par une ambition commune : celle de faire vivre le Val d’Oise au rythme des Jeux jusqu’en 2024. Ce label est une chance supplémentaire pour le territoire qui vise à accueillir l’entrainement des délégations étrangères.
La présidente du Département et Marie-Evelyne Christin, vice-présidente du département déléguée au Sport, à la Jeunesse et aux Associations, avaient notamment remis à Tony Estanguet le 9 novembre 2018 un premier rapport sur les infrastructures du territoire disponibles pour accueillir les entraînements des délégations étrangères.
En septembre 2019, le Département du Val-d’Oise, l’Education nationale et le Comité départemental olympique et sportif du Val-d’Oise se sont engagés dans une ambition commune pour les collégiens du territoire : celle de transmettre, de partager et de faire vivre les dimensions sportives et culturelles de l’Olympisme, à travers de nombreuses actions éducatives, notamment à destination des collégiens.
Le Département du Val-d’Oise a également déposé sa candidature pour faire partie de la liste officielle des Centres de Préparation aux Jeux et espérer accueillir des délégations étrangères avant les Jeux. Le Département espère être sélectionné dans la liste qui sera présentée au moment des Jeux de Tokyo grâce à des infrastructures sportives de qualité, comme le Centre de hautes performances sportives en Val d’Oise, le Cdfas à Eaubonne.
par Audrey Le Meur | 10 Déc, 2019 | A la une, Actualitēs, Investissements
Le projet La Turbine concrétise la création d’un bâtiment structurant, à rayonnement régional, en matière d’innovation et d’entrepreneuriat sur le territoire du Val d’Oise, à Cergy-Pontoise. Nouvel incubateur, pépinière et hôtel d’entreprises, ce lieu a pour objectif de favoriser les rencontres entre les entreprises, les étudiants, et les chercheurs. Les élus étaient nombreux à participer à l’inauguration du site principal, situé au Port, ce lundi 9 décembre. Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France, Stéphanie Von Euw, Vice-présidente chargée des Affaires Européennes, étaient présentes aux côtés de Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Conseil départemental du Val d’Oise, et de Dominique Lefebvre, Président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise pour officialiser son lancement.
La Turbine est un incubateur, pépinière et hôtel d’entreprises fonctionnant en réseau sur 3 sites (le Port, Chennevières, Maubuisson). Au-delà de l’offre immobilière, elle propose une offre originale et accessible à toutes les entreprises et acteurs économiques du territoire pour les soutenir dans leur démarche de création ou de développement de leur activité innovante. La gestion et l’animation ont été confiées à l’équipe de Starlabs, pilotée par Christophe Poupart et la Turbine dirigé par Jean-Claude Celestin. Des programmes d’accompagnement seront proposés : accélérateurs, levées de fonds, développement international…
La Turbine a vocation à jouer un rôle de hub, favorisant les rencontres, les échanges et la connexion entre une pluralité d’acteurs autour des enjeux de l’innovation et de l’entrepreneuriat. L’objectif est de faciliter les transferts de savoirs et de technologies, d’encourager la démarche d’innovation ouverte, de stimuler la coopération entre les entreprises et les établissements d’enseignement supérieur et les organismes de recherche. Le site, anciennement occupé par l’EBI et propriété du Conseil départemental, a été complètement rénové et privilégie le décloisonnement architectural, des espaces lumineux, des « bla bla rooms »… : les espaces sont adaptés, variés et modernes, avec une offre diversifiée : bureaux et salles de réunion, ateliers de production, laboratoires, locaux d’activités, ateliers de production, laboratoires, locaux d’activité, espaces de co-working…
Les trois sites vont fédérer, à terme, une communauté de 150 entreprises hébergées. Actuellement, près de 70% des espaces sont déjà réservés par des start-ups comme Jaspe, qui réalise du mobilier design à l’aide de plastique recyclés ou Trooper, robot destiné aux horticulteurs pour faciliter les transferts de pots et charges lourdes. Une telle réalisation aura nécessité un investissement de 7M€ d’euros, co-financé par la région, l’Europe (Feder), le département, et la CACP.
par Audrey Le Meur | 10 Déc, 2019 | A la une, Actualitēs, Formation
L’apprentissage est au cœur des actions de l’Etat. L’ambition est de rendre cette voie de formation encore plus attractive et d’en faire un véritable levier vers l’insertion professionnelle durable. Dans ce cadre, le premier lieu d’Information et d’Orientation dédié à l’apprentissage (Lio-A) a été inauguré le vendredi 6 décembre au Parc de Saint-Ouen-l’Aumône (19 avenue de l’Eguillette). Cet espace cible des chefs d’entreprise et les apprentis afin d’encourager des vocations et de faciliter les transmissions de savoirs et de compétences. Tous les acteurs sont parties prenantes de ce projet (la Direccte, Pôle Emploi, les missions locales, les fédérations professionnelles, l’université, l’éducation nationale, l’Apec…). L’initiative est relayée par un site où les entreprises pourront déposer leurs offres à destination des jeunes : www.lio-apprentissage.frhttp://www.lio-apprentissage.fr
Beaucoup de secteurs font face à des défauts d’actifs qualifiés et nombreux sont les jeunes qui cherchent des entreprises pour les accueillir… Le besoin d’accompagnement et de mise en relation est donc essentiel. Avec 9 993 jeunes Valdoisiens en apprentissage à la rentrée 2019, soit une augmentation de 5 % du nombre d’apprentis dans le département pour la deuxième année consécutive, la mobilisation en faveur de l’apprentissage dans le Val-d’Oise porte ses fruits. L’objectif : trouver des solutions concrètes pour faire remonter des initiatives du terrain, faire se rencontrer jeunes et entreprises.
« Des jours de permanence vont être proposés au sein de notre espace pour aider les entreprises dans la recherche d’un jeune, soutenir la fonction de maitre d’apprentissage, donner aux entreprises toutes les informations sur les aides dont ils peuvent bénéficier. Ce lieu a vocation à être un espace collaboratif qui sera également utile aux jeunes pour affiner leur projet professionnel », explique Véronique Valder, déléguée générale du Parc.
Des opérations de job dating seront également programmées. Dans cette dynamique, le parc organisera une rencontre autour de l’apprentissage, le 18 décembre, de 14h30 à 17h. Les candidats pourront échanger avec un maximum de recruteurs en un temps record, et mettre toutes leurs chances de leur côté pour trouver le candidat idéal. Ils auront ainsi la possibilité d’échanger avec une grande diversité de talents et un nombre élevé de candidats au cours de cette session. Inscriptions : https://leparcsaintouen.com/event/job-dating-de-lapprentissage/
Le Parc, 19 avenue de l’eguillette
95310 Saint Ouen l’Aumône
FRANCE
