La société Matignon Services de Sécurité a gagné la bataille

Le bras de fer juridique a été difficile. Par décision du Tribunal de commerce de Pontoise, en novembre 2015, l’entreprise Matignon (Cergy), reprise par Laurent SEVA, a été mise en redressement judiciaire. Seulement 10 mois après l’ouverture de cette procédure collective, la société est tirée d’affaires. Non seulement, le dirigeant, épaulé par son associé Romain Fresse, en charge du département juridique, est parvenu à redresser la barre, mais il a également réussi à doubler les effectifs de l’entreprise durant cette même période, passant de 48 salariés à 98 personnes. Une nouvelle page va s’écrire pour Matignon qui repart sur des bases saines et solides.

« Au niveau national, la durée moyenne d’un plan de continuation est de 16 à 17 mois et le taux moyen de conversion en liquidation est de 91%, précise Romain Fresse. Matignon est sortie de cette procédure de redressement judiciaire par le haut, avec le soutien et le plébiscite du mandataire et du juge, tout cela en moins d’un an. Le député François Scellier, et plusieurs acteurs économiques tels que Jean-François Benon, directeur du CEEVO, nous ont apporté leur appui. Le département s’est montré très actif et impliqué. C’est une très belle victoire. Nous allons enfin pouvoir tourner une page et nous consacrer pleinement au développement de notre activité. »

La Maison internationale de la recherche vise l’excellence scientifique

La Maison internationale de la recherche vise l’excellence scientifique

L’université de Cergy-Pontoise a inauguré ce jeudi 6 octobre la Maison internationale de la recherche (MIR), élément central du Pôle sciences expérimentales et ingénierie, sur le site de Neuville-sur-Oise. Thierry Mandon, secrétaire d’état chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche et Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, étaient présents aux côtés des élus locaux et du président de l’université François Germinet, pour découvrir ce centre dernier cri, dédié aux sciences expérimentales. Ce lieu innovant, dédié à l’accueil de chercheurs de premier plan et aux collaborations scientifiques, va pleinement contribuer au rayonnement international de l’université. Plus de 5 000 m2 sont désormais consacrés à la recherche et aux échanges entre scientifiques. Coût de ce projet 17 M€. Visite guidée.

 « L’objectif est de développer des infrastructures qui renforcent le positionnement international de l’université, a souligné François Germinet. Grâce à ce nouveau lieu, nous allons notamment favoriser des projets communs entre les chercheurs invités et les équipes de recherche de l’université. C’est donc une avancée importante pour impulser une recherche à la fois collaborative et transversale. »

Conçue avec le soutien de l’Opération Campus – un plan public de grande ampleur en faveur de l’immobilier universitaire – la MIR est composée de plusieurs éléments complémentaires, articulés autour d’un vaste espace d’accueil et de communication. Ce centre névralgique donne en effet accès à quatre bâtiments : un pour l’Institut d’études avancées, un pour l’auditorium et des salles de réunion, et les deux derniers dédiés aux deux laboratoires de l’université qui ont rejoint la MIR.

L’Institut d’études avancées (IEA)

C’est la principale spécificité de la MIR : l’accueil en résidence de chercheurs internationaux, pour des périodes d’un à neuf mois. L’institut, sur environ 200 m2, est composé  de cinq bureaux et d’une salle de réunion que pourront se partager une dizaine de personnes. Au programme, des collaborations scientifiques et des conférences destinées à un public averti, au bénéfice d’un enrichissement interdisciplinaire. C’est donc un espace de rencontres et d’échanges qui n’existait pas à l’université.

Chaque année, cet institut créé en 2007 accueille de 60 à 70 chercheurs étrangers pendant quelques semaines, voire plusieurs mois. « On leur assure de bonnes conditions de travail pour qu’ils repartent satisfaits et puissent jouer les ambassadeurs auprès de leur établissement d’origine », résume Florence Brouillaud, secrétaire générale de l’IEA. Autre conséquence bénéfique, un tiers des échanges entre ces chercheurs débouchent sur des publications communes. En parallèle, l’IEA organise et cofinance des manifestations internationales (ateliers, colloques ou symposiums de plusieurs jours), ainsi que des cycles thématiques. Des spécialistes du monde entier sont conviés. Au menu prochainement : un congrès sur la biodétérioration les 16, 17 et 18 novembre, ou encore un concours d’architecture sur le thème « construire une école pour demain » le 23 novembre.

Les laboratoires GEC et ERRMECe

Les équipes des laboratoires GEC (géosciences et environnement de Cergy) et ERRMECe (équipe de recherche sur les relations matrice extracellulaire-cellule) ont rejoint la MIR. Leur intégration répond à un objectif d’ouverture. Il est en effet indispensable que la MIR ne soit pas déconnectée des lieux de production de recherche et qu’elle contribue aux échanges entre scientifiques.

Regroupant 14 permanents, le laboratoire GEC analyse les propriétés des roches,  leurs altérations et leurs déformations, pour répondre aux besoins des usages humains du sous-sol. Il aborde les problématiques de réservoirs (gaz, pétrole…) ou de stockage (déchets) en milieu naturel, mais aussi la dégradation des matériaux du patrimoine bâti.
L’unité ERRMECe (Équipe de recherche sur les relations matrices-extracellulaires/cellules) étudie les interactions entre les cellules et leurs différents environnements (naturels ou artificiels). Comptant 19 personnes, l’équipe rassemble des biochimistes, des biologistes cellulaires, des physiologistes, des microbiologistes et des physico-chimistes. Avec ce déménagement, les deux laboratoires comptent gagner en visibilité, notamment auprès des chercheurs étrangers de passage. La proximité géographique pourra aussi nourrir des échanges entre les deux équipes.

L’auditorium

Avec ses 150 places, c’est un véritable lieu de partage de connaissances, dédié aux conférences des chercheurs invités, mais aussi à des manifestations scientifiques de l’université. Des salles de séminaire pourraient le compléter, pour des workshops impliquant une vingtaine de participants.

En plus de ces quatre bâtiments reliés par le hall central, une extension a été réalisée dans le prolongement de l’Institut d’études avancées : elle regroupe une quinzaine de logements, destinés aux chercheurs invités et leurs familles. Des locaux sont également prévus pour une plateforme technologique spécialisée dans l’imagerie et l’optique.

La plateforme microscopie et analyse

Elle met en commun les moyens techniques dans le domaine de la microscopie électronique, optique et à sonde locale provenant de 4 laboratoires de l’université de Cergy-Pontoise spécialisés dans le domaine de la biologie cellulaire (ERRMECe), la  chimie des polymères (LPPI), le génie civil (L2MGC) et les géosciences et l’environnement (GEC). Les analyses microscopiques peuvent être complétées par l’analyse des propriétés physico-chimiques, sur des matériaux naturels ou de synthèses et cela à plusieurs échelles d’observation, du nanomètre au millimètre. La plateforme est accessible à l’ensemble des laboratoires de l’université mais aussi aux laboratoires publics ou privés extérieurs, aux industriels, sous forme de prestations de service adaptées aux besoins de chacun.

* Thierry Mandon est secrétaire d’Etat auprès de ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

 

Planète PME : petites et moyennes entreprises à l’honneur

Planète PME : petites et moyennes entreprises à l’honneur

En 2016, Planète PME confirme son orientation business. La CGPME souhaite placer les PME au cœur du débat public. Pour sa 14e édition, c’est au Palais Brongniart que les dirigeants de TPE/PME se donneront rendez-vous le mardi 18 octobre. Lors de cette journée d’échanges, toutes les thématiques chères aux entrepreneurs seront abordées. Des tables rondes et des ateliers rythmeront les échanges. La CGPME 95 sera présente sur le stand Ile de France et son président, Pierre Kuchly interviendra lors d’une conférence sur les opportunités de croissance en Algérie.

Dans un contexte économique toujours tendu, avec des chiffres pour l’emploi qui ne parviennent pas à s’améliorer, les PME (3 millions d’entreprises et 50% des salariés en France) demeurent les fers de lance de l’économie française. Au cœur de la vie économique et sociale, elles inventent, investissent, se transforment, créent des emplois, exportent, assurent le dynamisme des territoires…

A l’occasion d’une édition 2016 repensée pour répondre toujours mieux aux attentes des chefs d’entreprises, Planète PME entend relayer les questions qu’ils se posent. Trois assemblées thématiques sont également organisées pour enrichir les débats : « la France qui gagne » ; « notre capital est humain » et « la croissance c’est elles ».

Des opérations spéciales viendront aussi ponctuer la journée (crowdfunding sportif, concours photo, label PME Réussite, inscriptions au Cross du Figaro). C’est l’occasion pour toutes les PME de faire entendre leur voix et de faire la démonstration de leur dynamisme.

Comme le revendique François Asselin, « les PME qui maillent l’ensemble du territoire et qui sont ouvertes au monde forment un tissu économique précieux pour notre pays. Nous sommes une communauté qui n’a pas peur et qui prend des risques. Nous sommes aussi des porteurs d’espoir. Le salon Planète PME est le rendez-vous de ceux qui regardent devant. »

A noter la conférence au cours de laquelle Pierre Kuchly interviendra, de 13h15 à 14h15 : http://www.planetepme.org/schedule/tpe-pme-francaises-quelles-opportunites-de-croissance-en-algerie/

Planète PME est organisé par la CGPME depuis sa création. Organisation patronale interprofessionnelle, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) est privée et indépendante. Elle assure la représentation et la défense de l’ensemble des TPE-PME en France tous secteurs confondus (industrie, commerce, services, artisanat), tant au niveau national auprès des pouvoirs publics et des partenaires sociaux, qu’au niveau international. Forte de 200 fédérations professionnelles et 125 unions territoriales, la CGPME réunit plus de 550 000 entreprises.

http://www.planetepme.org

 

Aikis reçoit les entreprises des parcs

Aikis reçoit les entreprises des parcs

La société Aikis by Sikia, dirigée par Laurent Bodhaine et Pilar Cortes à Saint-Ouen l’Aumône a ouvert ses portes ce mardi, dans le cadre d’une journée organisée avec le concours de l’association d’entreprises Dynamic 95. Aikis a accueilli soixante-dix participants, en association avec trois sociétés saintouennaises partenaires, qui ont présenté leurs activités : FPS (France Prévention secourisme), Aquilae Drone, spécialisée dans la prise de vue aérienne par drone et Mercedes, qui exposait son dernier SUV.

A l’étage, en haut de la mezzanine, un personnage Hulk à taille humaine surplombe l’espace. Le ton est donné et l’ambiance décontractée de l’entreprise s’y reflète. Aikis s’est installé à Saint-Ouen l’Aumône il y a tout juste deux ans. Emanation de la société Sikia, SSII implantée à Courbevoie depuis 16 ans et tournée vers les grands comptes dans le domaine du développement informatique, elle développe une offre davantage orientée en direction des PME (support informatique de proximité, optimisation de l’existant, matériel clé en main, solutions Aikis logiciels…), tout en gardant l’esprit start-up qui l’a toujours animé. L’équipe s’est rapidement fait connaître sur les parcs cergypontains, grâce aux profils très complémentaires de ses dirigeants : Laurent Bodhaine, comme il le dit lui-même, « s’épanouit derrière ses ordinateurs ». Diplômé de l’EPITA, c’est l’informaticien, le technicien par excellence. Son binôme, Pilar Cortes est en charge du développement commercial et représente la société dans de nombreux réseaux.

A l’occasion des portes ouvertes, une soixantaine de confrères des parcs ont pu découvrir les locaux d’Aikis, et notamment l’auditorium entièrement sonorisé, aménagé avec fauteuils massants avec écran géant, une belle salle destinée à l’organisation des présentations clients.

Aikis a co-organisé l’événement avec la société FPS (France Prévention secourisme), organisme de formation créé en 2008. S’appuyant sur une vingtaine de formateurs, tous diplômés, FPS assure des formations théoriques et pratiques (prévention, secourisme, incendie, ergonomie…).

En démonstration, les engins d’Aquilae Drone ont eux aussi attisé la curiosité des visiteurs. Anne Petit, fondatrice de cette PME, présentait les applications possibles dans le domaine de la prise de vue aérienne par drone (photo ou vidéo), destinée à la mise en valeur d’un patrimoine, d’une ville, d’un sport, immobilier, événementiel, contrôle d’ouvrage, expertise, suivi de chantier, archéologie…

« Nous avons passé un moment très agréable, convivial, l’ambiance était très sympathique, souligne Pilar Cortès. Nous avons pu créer du lien avec tout le monde, découvrir plus en détails ce que font les gens implantés dans notre zone d’activité, riche en entreprises. »

www.aikis.fr – www.sikia.fr

Pelleteuses en action chez Takeuchi

Pelleteuses en action chez Takeuchi

Installée à Saint-Ouen l’Aumône, le groupe japonais Takeuchi France a accueilli vendredi 30 septembre ses clients partenaires, concessionnaires et distributeurs à l’occasion de ses portes ouvertes. Créateur du concept de la mini pelle il y a plus de 40 ans, le groupe est resté la référence dans ce domaine. Les visiteurs ont pu découvrir les nouveaux modèles, à l’intérieur comme à l’extérieur du site, avec de nombreuses démonstrations tout au long de la journée. Shuichi Shimizu, directeur général et Morgan Pisanu, directeur commercial et marketing de Takeuchi France ont assuré l’accueil des invités.
 
Pour cette nouvelle équipe dirigeante, la priorité est de renforcer l’image de marque de Takeuchi en France, synonyme de qualité, de fiabilité et d’innovations. Le groupe souhaite trouver de nouveaux partenaires en distribution et travaille depuis deux ans au déploiement de son réseau, venant appuyer une organisation renforcée en animation de réseau et support technique. La stratégie marketing se veut aujourd’hui plus agressive. « Cette journée de démonstrations est l’occasion de renforcer nos liens avec le réseau et nos clients en leur faisant découvrir nos derniers modèles lancés sur le dernier salon Bauma en avril dernier, comme notre pelle de 14 t, le TB 2150 et le chargeur compact sur chenilles, le TL12 « , rappelle Morgan Pisanu. TAKEUCHI produit dans ses quatre usines au Japon plus de 16 000 machines par an dont 60% est destiné au marché européen.

www.takeuchi-france.com