Michel BARNIER, invité de la 136e Assemblée Générale du MEVO

Michel BARNIER, invité de la 136e Assemblée Générale du MEVO

Cette manifestation s’est déroulée lundi 7 décembre 2015 à l’Essec, sur le thème : « L’entreprise et son empreinte dans le monde/L’entrepreneur est un citoyen » en présence de Michel Barnier, commissaire Européen et plusieurs fois ministre. Plus de 200 personnes ont répondu présentes, ainsi que Dominique Lefebvre, député, président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’Essec « , la 3e Grande école de commerce dans le monde en terme de réputation, qui recevait dans ses murs.

Pour présenter le thème de la soirée, plusieurs interviews de personnalités du Val d’Oise et du monde économique ont été projetées pendant une demi heure. Après les interventions de Philippe Sueur, Président du Ceevo et Arnaud Bazin, président du Conseil départemental, Michel Barnier a développé sa conception de la France. « Notre pays ne pourra pas résoudre durablement ses problèmes, sans que l’Europe soit plus unie : plus d’Europe ce n’est pas moins de liberté pour les habitants des 28 pays de la Communauté ».

Contrairement à ce que beaucoup pensent, aucune loi, aucune réglementation édictée par l’Europe ne peut se faire sans le consentement de chaque pays membre. Il faut une fiscalité commune et des budgets nationaux coordonnés pour profiter pleinement et économiquement des avantages de vivre dans un ensemble de 500 millions d’habitants et de 22 millions d’entreprises.

Mais pour assurer une meilleure sécurité pour tous, les frontières de l’Europe doivent être mieux contrôlées, quitte à ce que cette responsabilité soit celle de tous, avec des douaniers européens ayant autorité même dans les pays frontaliers, qui souvent ne peuvent pas seuls assurer ce contrôle.

Si le Général de Gaulle, auquel Michel Barnier se réfère, revenait, « son pragmatisme le ferait accepter, dans notre monde  actuel, plus d’Europe par rapport à ce qu’il pensait lorsqu’il gouvernait la France. Le climat, les migrants, le terrorisme ne peuvent se résoudre qu’avec une Europe uni, une majorité qualifiée et forte et non l’obligation d’obtenir l’accord de chaque pays, ce qui ne fait que retarder les prises de décisions importantes.”           

Michel Barnier a enthousiasmé l’auditoire et a répondu avec passion aux multiples questions. “Se reposer ou être libre”, son dernier ouvrage, montre que dans notre volonté de combattre les dangers pour rester libres, il ne doit pas y avoir de repos. Le cocktail a clôturé cette rencontre et permettant ce nombreux échanges.

 

La CGPME 95 reçoit François Asselin

La CGPME 95 reçoit François Asselin

L’ambiance est conviviale, l’esprit détendu. « On est à la CGPME », martèle Pierre Kuchly, qui préside depuis quelques mois l’organisation patronale dans le Val d’Oise. Réactivée il y a une décennie, la CGPME 95 monte en puissance et réunit aujourd’hui plus de 300 adhérents. « Nous sommes soucieux de mieux communiquer sur nos actions, de nous faire reconnaître comme un acteur économique majeur et d’être force de propositions. » Pour encourager cette dynamique, l’équipe valdoisienne a convié le président national du groupement durant l’entre deux tous, le 11 décembre dernier, au Ventre Saint-Gris, à Bezons. François Asselin a accepté de participer à ce déjeuner rassemblant l’équipe locale et la presse, afin d’évoquer ses engagements pour l’avenir des PME – PMI.

Elu en janvier dernier, François Asselin, entrepreneur issu du bâtiment (charpentier de métier), à la tête d’une société de 140 salariés, incarne le nouveau visage de la Confédération. Communicant, accessible, ouvert aux échanges, le « patron des patrons » a distillé des messages militants et réaffirmé ses engagements. Il a tenu à saluer les entrepreneurs investis au sein de la CGPME, qui donnent de leur temps pour défendre leur statut, leur identité, leurs emplois et salariés. Tous bénévoles, ils oeuvrent à la mise en place d’un environnement plus favorable à l’activité et au développement des TPE – PME (95% des 3,2 millions d’entreprises françaises), le cœur du tissu économique français. « En France, c’est un drame, nous n’avons pas de culture PME dans l’espace exécutif décisionnel. Pourtant, nos petites et moyennes entreprises ont créé plus de 600 000 emplois en dix sur le territoire», a-t-il regretté.

Le président est revenu sur des sujets tels que la compétitivité des entreprises, mises à mal par les charges qui pèsent sur elles et s’est insurgé contre la mise place de lois anti-économiques pour les entreprises. Dans sa ligne de mire, des mesures telles que la fiche individuelle de pénibilité, requérant une gestion extrêmement lourde et selon lui, inadaptée aux réalités de la PME mais aussi l’adoption de nouvelles obligations règlementaires exigeantes et pénalisantes, notamment au niveau environnemental.

Autre sujet sur la table, le statut du salarié, trop « verrouillé » selon lui. « Signer un contrat est très valorisant. En tant que patron, nous sommes fiers d’accorder notre confiance à un nouveau collaborateur. Pourtant, dans la pratique, cela devient très compliqué. Nous souhaitons plus de flexibilité sur les contrats de travail pour pouvoir, si cela ne fonctionne pas, nous séparer plus facilement et rapidement. Il faut sécuriser les ruptures au niveau économique et plafonner les indemnités afin d’éviter les débordements. Dans certaines situations, le dirigeant devient otage de certaines situations qui peuvent mettre en péril l’entreprise financièrement voire la conduire au dépôt de bilan. »

 Une CGPME 95 force de propositions

Au niveau local, Pierre Kuchly, président de la CGPME 95, a émis lui aussi plusieurs propositions concrètes : premier objectif, encourager l’internationalisation des entreprises, avec la mise en place d’un groupe dans le département favorisant les échanges et les collaborations. Le dirigeant souhaite aussi que l’on évite « la double peine » aux entreprises en difficulté faisant l’objet d’une procédure de redressement. « Nous plaidons pour faire intervenir BPI en contre garantie afin d’encourager les établissements bancaires à financier des projets d’entreprise actuellement dans le plan. Nous demandons aussi une évaluation intermédiaire afin de permettre aux entreprises vertueuses une sortie anticipée du plan. » Pour le patron d’ERA SIB, il faut aussi optimiser l’efficacité des services publics en proposant un guichet unique régional en capacité d’orienter les entreprises vers les appuis mobilisables ; faire de la commande publique un levier de développement local (à ce jour seul 1/3 de la commande publique profite directement aux PME), ou encore valoriser l’apprentissage pour préparer l’avenir.

Voir aussi le reportage sur VOTV : http://95.telif.tv/2015/12/10/la-cgpme-95-fait-5-propositions-en-faveur-de-la-sante-des-pme/

www.cgpme95.fr – Tél. : 01 34 30 05 76

 

Venez jumper à Beauchamp !

Venez jumper à Beauchamp !

C’est nouveau, ça ouvre ce week-end : Urban Jump est un parc nouvelle génération dédié au trampoline indoor et extrême. Cet espace dédié à l’amusement actif est composé de trampolines interconnectés à même le sol : Dodgeball, basketball, Fitness, stunt zone, Tour de saut, main court… Il faut avoir au minimum 7 ans pour s’envoyer en l’air !

Pour 1 heure de jump le prix comptez 12 euros, pass de 10 entrées non nominatif et sans limite d’utilisation à 100 euros. Les chaussettes anti dérapantes seront obligatoires et vendues 2 euros la paire.

Ouvert de 9h45 à 22h le mercredi, le week-end et durant les vacances scolaires, de 16h à 21 h en semaine hors vacances scolaires – Adresse 295 chaussée Jules César à Beauchamp – Tél. : 01 39 78 59 44 – https://www.facebook.com/urbanjumpbeauchamp.fr

 

JRI en phase de transmission

JRI en phase de transmission

Le groupe, basé à Bezons, emprunte la voie du MBI (Management buy-in) pour orchestrer sa transmission. La reprise de JRI, qui s’impose comme un leader français de la métrologie pour les opérateurs de la santé, de l’industrie pharmaceutique et de l’agroalimentaire et traçabilité, est accompagné par Turenne Santé, société de gestion indépendante et de BPI France. A l’occasion de cette opération, Thierry Vayssette, au commandes depuis plus de 10 ans, transmet le témoin à Pascal Vermeersch, ancien dirigeant et investisseur dans des PME de service, qui s’associe à deux cadres du management.

Le groupe JRI conçoit et fabrique des systèmes de surveillance de divers paramètres (température, hygrométrie, pression, CO2…) permettant de répondre aux dispositions légales en matière de traçabilité pour les secteurs de la santé et de l’agro-alimentaire. Ses solutions reposent sur des objets connectés B to B, pilotés depuis un logiciel installé chez le client ou à distance.

Le Groupe JRI propose toute une gamme de prestations de service de métrologie (étalonnage, calibration, cartographie, qualification….). Basé à Bezons avec un site technique à Fesches-le-Châtel (25), JRI emploie 82 personnes. Son chiffre d’affaires se monte à 12 millions d’euros dont 25 % à l’export. L’activité « objets connectés » représente déjà plus de 60 % des ventes et les prestations de services de métrologie sont en fort développement. Le groupe dispose d’un très beau portefeuille clients: l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l’Etablissement Français du Sang, le laboratoire Cerba, des industriels pharmaceutiques (Pierre Fabre, UPSA, Sanofi…), les sociétés de transport frigorifiques (Petit Forestier, Sofrino), Mc Donald’s France, Sodexho, Elior…

Un plan de développement ambitieux

A l’occasion de cette opération, Thierry Vayssette, aux commandes depuis plus de 10 ans, passe le flambeau à Pascal Vermeersch, ancien dirigeant et investisseur dans des PME de service.  Pour assurer la continuité, ce dernier s’associe avec deux cadres du management, Eric Cartalas, directeur général adjoint en charge du commercial et des opérations, et André Grezel, directeur technique et qualité.

Le plan de développement passe par une stratégie ambitieuse incluant le développement des activités avec les laboratoires pharmaceutiques ; le déploiement de nouvelles solutions dans le domaine du transport ; l’élargissement de la gamme d’objets connectés B to B et de solutions Saas ; et la mise en place de partenariats avec des distributeurs spécialisés afin d’accélérer la croissance à l’international. Comme le souligne Pascal Vermeersch, Président de JRI, « grâce à notre capacité d’innovation et à l’appui de nos partenaires financiers, nous allons pouvoir poursuivre notre développement et notre expansion internationale  ».

www.jri.fr

 

Frat’ Saint-Prix : les jeunes s’impliquent dans un projet de rénovation

Frat’ Saint-Prix : les jeunes s’impliquent dans un projet de rénovation

Des jeunes du centre social Frat’ de Saint-Prix se sont lancés dans la rénovation de l’ancienne gare de Brécourt, datant du début du 20e siècle.. Ce chantier du patrimoine mobilise depuis la rentrée une dizaine de jeunes, entre 12 et 17 ans. Ils s’investissent deux fois par mois pour faire avancer ce vaste chantier, dans un esprit « scoot laïc ». L’objectif est de conserver le patrimoine du parc naturel régional à travers différents projets annuels, qui rassemblent de 8 à 12 adolescents sur la base du bénévolat. Cette initiative permet aussi aux jeunes impliqués de s’initier à des techniques de restauration.

Une action à découvrir à travers le reportage de VOTV : http://95.telif.tv/2015/11/30/st-prix-quand-les-jeunes-de-la-frat-renovent-une-ancienne-gare-video/

 La Fraternité St Jean existe depuis 1981. La Frat  » est d’abord  un mouvement éducatif – d’intérêt général – et « de conviction », qui rassemble des gamins « turbulents », urbains, péri-urbains. Elle porte trois axes : le premier autour de l’enfance et de l’adolescence, du jeu, de l’animation, de la créativité, de la prévention et de l’éducatif avec les centres de loisirs, des points jeunes mais aussi de l’internat éducatif des adolescents en placement ASE -« Aide Sociale à l’Enfance « .
La structure intervient aussi auprès des familles et seniors au travers des centres sociaux ou socio-culturels intergénérations de St Prix La Petite Maison et d’Argenteuil Jean Bosco.

La Frat’ a également ouvert des écoles d’apprentissage, de pré-apprentissage. Les entreprises en sont parties prenantes : les jeunes, dès l’entrée en prépa CAP, sont des salariés accompagnés par un tuteur et en formation par alternance (CFA de St Prix, de St Gratien, de Labbeville et l’école découverte de Butry). Ces écoles rassemblent à la fois des adolescents curieux d’un métier, et des gamins rétifs  à l’école, aux profs et à l’autorité « scolaire ». Ils sont invités à découvrir des secteurs et des métiers qui leur procurent un intérêt et leur permettent de « compter » dans une équipe. Avec un tuteur à qui ils reconnaissent le droit d’avoir autorité « professionnelle ».  Aujourd’hui nombre d’entre eux ont créé leur entreprise ou sont devenus responsables encadrants : A leur tour ils sont « le club des anciens » et font relais.

www.fraternitestjean.fr