par Audrey Le Meur | 31 Jan, 2014 | Actualitēs
Vux du MEVO : 150 chefs
d’entreprise répondent à l’appel
ETI, grands groupes, PME, les entreprises étaient nombreuses à se retrouver à l’occasion des vux du président Michel Jonquères, qui a évoqué la compétitivité des entreprises par la baisse des charges sociales pour une meilleure optimisation des coûts. Michel Jonqueres s’est félicité des récentes décisions gouvernementales et a officiellement annoncé le démarrage d’une nouvelle ère, théorie développée durant son discours, baptisée « l’Anthropocène entrepreneurial ».
« En 2013 et même 2014, on a beaucoup entendu parler de compétitivité par la baisse des charges sociales, pour une meilleure optimisation des coûts
Il n’est pas acceptable de ne pas être compétitif en coûts, du fait d’éléments ingérables donc incontrôlables, car sujets à variations non prévues, par rapport à nos meilleurs concurrents allemands ou scandinaves. » Le président Jonquères s’est aussi félicité de l’annonce récente concernant la baisse des charges de 30 milliards d’, et que des discussions soient encore en cours pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises. « En contrepartie, il faudra créer des emplois, et donc nécessairement « vendre plus », pour croitre plus ou créer de nouvelles entreprises, avec des offres alléchantes, continuer à être sacrément innovant dans tous les domaines et surtout dans le commercial
»
Rebondissant sur la théorie du genre, Michel Jonquères a proclamé aux scientifiques, que ce mois-ci démarrait « l’Anthropocène entrepreneurial », « car nous tous savons et proclamons que c’est bien dans l’entreprise que l’Anthropos, l’homme uni avec la femme, influence au premier degré cette même entreprise et sa compétitivité
et que ce couple, en équipe avec d’autres avec sa matière grise et sa motivation, créateur des meilleures innovations pour conquérir son environnement, avec plus ou moins de moyens externes que nous appelons financiers. »
Le prochain sablier du MEVO se déroulera le 13 février prochain, avec l’intervention d’un spécialiste de l’épanouissement personnel, qui expliquera comment inventer un modèle social vertueux, démontrant que la qualité de vie au travail est source de réussite.
Emmanuel MIGNOT PDG-TELETECH reviendra sur l’expérience de Teletech International dans les calls centers de nouvelle génération.
par Audrey Le Meur | 30 Jan, 2014 | Actualitēs
Les entreprises sont de plus en plus visées par des tentatives de fraude, souvent bien élaborées. Internet, réseaux sociaux, pression psychologique… Tous les moyens sont bons pour leur soutirer des fonds. Si les grands groupes étaient prioritairement visés, les PME sont elles aussi concernés, comme en ont témoigné plusieurs sociétés valdoisiennes. Les préjudices financiers peuvent être conséquents, parfois fatals à l’entreprise, l’occasion de tirer la sonnette d’alarme afin que ce genre d’arnaque ne se reproduise pas.
Attention fraude ! Ce sujet touche toutes les entreprises, sans exception, grands groupes et PME : les enquêtes faites sur le terrain montrent que la fraude financière est largement répandue. Face à une recrudescence des fraudes aux virements, les banques interpellent les entreprises sur les procédés qui peuvent être utilisés et donnent quelques recommandations pour les déjouer.
Sur son site, le groupe BNP Paribas décrit dans le détail les méthodes utilisées par les escrocs afin de contourner des dispositifs de sécurité. « Il s’agit pour le fraudeur d’obtenir des informations ou de faire exécuter une opération à une personne par l’utilisation de la force de persuasion et l’exploitation de la crédulité ou de l’ignorance de son interlocuteur en se faisant passer pour un membre de l’entreprise (direction, collaborateur), un technicien ou toute autre personne de confiance. En exécutant les ordres transmis par ses clients, la banque peut devenir l’instrument de la réalisation de la fraude. Ces attaques sont menées en utilisant des informations précédemment recueillies sur les personnes et les organisations (organigramme, fonctions, personnes habilitées, plans de congés, spécimen de signatures, etc.). Les fraudeurs sont donc très bien renseignés, parfois par le biais d’une complicité interne, et également très persuasifs. Le ressort de ce nouveau type de fraude peut être l’usurpation d’identité d’un dirigeant d’entreprise ou d’un collaborateur de la banque. »
La BNP donne d’ailleurs une exemple très concret : « un comptable reçoit l’appel téléphonique d’un membre de l’état-major de son entreprise lui demandant comment effectuer un paiement sur l’étranger. Il est évoqué une affaire strictement confidentielle (un rachat d’entreprise) qui ne doit faire l’objet en aucun cas d’une information auprès de collègues ou de la hiérarchie locale. Pour plus de discrétion, l’escroc précise d’ailleurs que les échanges de documents et les communications se feront sous couvert d’une adresse spécifique de messagerie. Bien entendu, c’est le fraudeur qui a créé une fausse adresse, au nom du responsable. »
Un exemple corroboré par une PMI valdoisienne, pour laquelle le scénario s’est déroulé d’une manière tout à fait similaire. En l’absence du dirigeant, en déplacement ce jour là, l’affaire a commencé par un mail envoyé un vendredi matin au responsable du service comptable. « Le message évoquait une transaction confidentielle et urgente à effectuer pour l’achat d’une société basée à l’étranger, signé en mon nom, précise le dirigeant de la PMI. Rappelé par un « soit-disant » consultant dans la journée, après de nombreux mails et appels corroborant les messages écrits, le comptable a effectué sans méfiance plusieurs virements pour un montant total de plusieurs centaines de milliers d’euros. Certaines incohérences auraient dû être relevées, mais l’interlocuteur a su exercer une pression psychologique et tout est allé très vite. »
La BNP poursuit : « Le comptable transmet ensuite normalement le virement à la banque qui effectue les procédures de contrôle interne : contrôle de l’ordre émis depuis le fax de l’entreprise, vérification des signatures et de la conformité des pouvoirs, dans certains cas contre-appel auprès de son interlocuteur habituel, lequel confirme l’opération (l’interlocuteur habituel est souvent la personne en contact avec le fraudeur). »
Dans le cas de notre PME valdoisienne, une des banques concernées (plusieurs virements, émanant de différentes banques, avaient été émis) n’a pas effectuée de contre-appel auprès du dirigeant, afin de valider l’exécution du virement. « Cette vérification d’usage aurait pu éviter le préjudice. Nous avons fait une demande de retour de fonds, mais les l’argent déjà dans la nature », indique le dirigeant.
Pour s’en prémunir, les entreprises doivent être très vigilantes quant aux échanges d’informations informatisées, circulant de manière non sécurisés, laissant la porte ouverte au piratage informatique. Il est important également de sensibiliser les collaborateurs en interne à ce type d’arnaque, ce qui permet d’éviter de telles déconvenues : vérifier les renseignements reçus et s’interroger sur le bien-fondé des informations demandées ; Ne jamais communiquer, même auprès de sa banque, identifiant, mot de passe, code d’accès par email, téléphone ou sur un site internet. Ces éléments ne doivent en aucun cas être fournis à des tiers. Sans oublier d’en parler avec son assureur, qui peut couvrir en amont ce type d’escroquerie par le biais d’extensions aux contrats classiques. Quelques précautions utiles qui pourront éviter à d’autres les mêmes déboires.
par Audrey Le Meur | 30 Jan, 2014 | Actualitēs
La ministre évoque la mixité
des métiers à l’IMA de Villiers le Bel
La ministre des Droits des Femmes et porte-parole du Gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem s’est rendue, mardi 28 janvier, à l’Institut des Métiers de l’Artisanat de Villiers le Bel dans le cadre d’échanges sur la mixité des métiers. Aux côtés de Bernard Perot, Président de la CMA, la ministre a été accueillie pour visiter les ateliers de cuisine, pâtisserie, boulangerie, mécanique, carrosserie et coiffure de l’IMA Villiers le Bel.
C’est avec beaucoup d’attention et de curiosité que la Ministre s’est adressée aux apprentis présents en insistant plus particulièrement auprès des jeunes filles qui se prédestinent à des métiers traditionnellement masculins et inversement. La ministre a ensuite initié un temps d’échanges sur le thème de l’apprentissage et de la mixité des métiers face à un public composé d’apprentis, de chefs d’entreprise, de maîtres d’apprentissage et du corps professoral.
Les bienfaits de l’alternance, la problématique de l’orientation, le temps de formation ainsi que les rôles des enseignants et des maîtres d’apprentissage ont été abordés sans oublier la question des stéréotypes et des inégalités femmes-hommes dans certains métiers. La ministre a ainsi pu discuter avec deux jeunes femmes engagées en Bac pro mécanique, d’autres en boulangerie et un jeune homme ayant choisi les métiers de la coiffure. « La différence s’opère sur la précision, la minutie et le goût du travail bien fait. Choisir un de ces métiers n’a rien à voir avec le sexe des apprentis », a-telle indiqué.
La visite ministérielle s’est conclue par le lancement d’un concours national sur le thème de la mixité. Les jeunes de 16 à 25 ans sont invités à réagir en créant des supports (vidéo, affiche ou texte) qui expriment leur vision de l’égalité femmes-hommes.
Les gagnants de chaque catégorie se verront remettre des bourses pour financer leurs projets ainsi que de nombreuses autres récompenses (www.egalitee2014.fr). IMA Villiers le Bel – 43 Avenue Pierre Sémard – 95400 Villiers le Bel
par Audrey Le Meur | 28 Jan, 2014 | Actualitēs
60 000 Rebonds ouvre
une section en Val d’Oise
L’association 60 000 Rebonds, avec le soutien du CEEVO, lance une section Val d’Oise de cette structure dédiée à l’accompagnement du rebond d’entrepreneurs post-faillite. Cette structure vise à soutenir les projets portés par des entrepreneurs qui ont connu une faillite au titre de leurs précédentes activités, et qui s’engagent dans la création d’une nouvelle entreprise.
60 000 entreprises déposent le bilan chaque année en France et autant de chefs d’entreprise vivent le triple-traumatisme (personnel, professionnel et financier) de cette épreuve unique, dans un silence total.
Avec l’appui du Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (CEEVO), en tant qu’Agence de développement du département, l’association 60 000 Rebonds prépare actuellement la création d’une section en Val-d’Oise, avec la mobilisation de dirigeants d’entreprises, de parrains et de coachs, qui souhaitent s’engager pour soutenir ainsi les parcours des entrepreneurs locaux confrontés à une faillite mais souhaitant rebondir pour lancer de nouvelles activités entrepreneuriales sur le territoire.
Parmi eux se trouvent de très nombreux talents et des expertises essentielles pour l’entrepreneuriat français, et pour la vitalité de notre économie. Mais rien ou presque n’existe pour les aider à rebondir.
L’association 60 000 Rebonds (www.60000rebonds.com) est née de ce constat et de l’expérience personnelle de son président Philippe Rambaud. Constituée d’experts bénévoles de talent (eux-mêmes souvent passés par l’expérience de la faillite), et des organisations du Crédit Agricole et d’Ernst & Young, son but est d’être une Centrale de Compétences totalement bénévole (coaching + conseils-expert + ingénierie bancaire et financière) en soutien des entrepreneurs post-faillite sélectionnés (de 0 à 24 mois après la liquidation du Tribunal de Commerce) pour les aider à rebondir plus vite et mieux que s’ils restent isolés.
Une méthodologie spécifique, mixant accompagnement individuel approfondi (séances de coaching et ingénierie financière et bancaire) et groupes de travail d’une dizaine de membres destinées à répondre factuellement aux besoins de l’entrepreneur en rebond, a été élaborée par 60 000 Rebonds à Bordeaux. Pour tous, 60 000 Rebonds a pour ambition de délivrer bénévolement un dialogue pro-actif bienveillant et exigeant, et des ressources de la plus grande expertise.
Au sein de l’association, l’entrepreneur post-faillite est à la fois un candidat au rebond que les membres aident et accompagnent à réussir, mais aussi une ressource pour les autres entrepreneurs post-faillite ; donner et recevoir, recevoir et donner est le processus continu pour chacun de nos membres.
L’ambition est de faire de 60 000 Rebonds une des démarches les plus novatrices face à la problématique grandissante et stérile des entrepreneurs post-faillite en France. Il s’agit aussi de viser également à faire de 60 000 Rebonds un laboratoire permanent du Rebond post-échec. L’ensemble de l’expérience acquise permet aux responsables de l’association, depuis le printemps 2013, de donner des conférences (« échec, tremplin et rebond ») dans les grandes écoles (Essec, Centrale, HEC) auprès d’élèves futurs entrepreneurs mais aussi d’anciens élèves eux-mêmes entrepreneurs, de dirigeants de start-up dans le cadre d’incubateurs ou de tribunes libres.
Le but est que dans un monde économique complexe et imprévisible, où oser et entreprendre est un impératif collectif, les entrepreneurs conservent leur enthousiasme mais anticipent de manière efficace l’échec, cette option à forte probabilité, pour le rendre moins néfaste, et qu’ils sachent, le cas échéant, retirer toute la richesse de cet apprentissage douloureux.
Sur base de son expertise, 60 000 Rebonds a eu en 2013 l’honneur de pouvoir proposer aux groupes de travail des Assises de l’Entrepreneuriat, organisées sous l’égide du Ministère de l’Economie et des Finances, une série de propositions facilitant le « rebond » des entrepreneurs.
L’une d’entre elles, l’abrogation de l’indicateur 040 de la Banque de France, a fait partie des dix mesures retenues par le Président de la République et s’est traduite par la parution d’un décret en date du 2 septembre 2013. Contacts :
Philippe RAMBAUD
Association 60 000 Rebonds
http://60000rebonds.com
Tel: 06 09 08 02 66
et Magali TERRASSON
CEEVO –
www.ceevo95.fr
Tel : 01 34 25 32 42
par Audrey Le Meur | 24 Jan, 2014 | Actualitēs
Voeux de la CAAB : une vision stratégique
au coeur d’un bassin historique
Philippe Doucet, président de la Communauté d’agglomération d’Argenteuil Bezons a présenté ses vux aux acteurs économiques, le 20 janvier dernier dans les nouveaux locaux de la CAAB, aux côtés de Dominique Lesparre, 1er Vice-Président et maire de Bezons, des élus de l’agglomération et des entreprises. Le président a évoqué les défis à relever dans les années à venir pour ce territoire tout proche de la Défense, où petites entreprises côtoient des groupes internationaux. Le territoire, qui continue son développement et sa mutation vers le tertiaire et une industrie à haute valeur ajoutée technologique, poursuit ses projets de requalification des parcs d’activités, offre également aux créateurs de nouveaux services très prisés : pôle mécatronique, Ouvre-boîte ou encore Silicon Banlieue.
Philippe Doucet est revenu sur le projet stratégique et offensif porté pour le développement du territoire. « Nous travaillons à construire les conditions optimales pour que les projets voient le jour, que les entreprises qui y sont installées puissent se développer et prospérer, que les habitants et les jeunes puissent trouver sur place le travail dont ils ont besoin. Ils sont nombreux à s’être engagés dans des filières de formation développées ici et adaptées à vos besoins : licence mécatronique sur le site Argenteuillais de l’IUT de Cergy-Pontoise, formation aux outils de conception et de fabrication assistée par ordinateurs, formation économique pour devenir comptable ; ces deux dernières formations étant ouvertes au pôle universitaire argenteuillais de Paris 13. »
Le président est aussi revenu sur les outils ouverts pour favoriser la création, la recherche et le développement, évoquant le pôle mécatronique, outil francilien fédérateur de l’innovation industrielle qui favorise la diversification des PMI et PME. Ses ateliers sont déjà remplis à 100% et les bureaux à 50% en moins d’un an. Philippe Doucet a tenu à saluer l’entreprise « Quart-de-lait » qui installera prochainement sa chaine de production sur le territoire après avoir passé un an au sein du pôle. Cette entreprise ouvrira ses portes dans les ateliers privatifs situés en zone franche urbaine, à côté de L’Ouvre-boite.
L’inauguration de cette dernière structure (l’Ouvre-boite) aura lieu le 13 février prochain. Outil est dédié aux nouveaux métiers urbains services aux personnes, salariés et entreprises, il comporte une couveuse qui permet aux futurs créateurs de tester leur projet en grandeur réelle avant de se lancer. Un accompagnement individualisé et des formations collectives y seront dispensés. D’autres lieux suscitent également l’intérêt des dirigeants comme l’espace de co-working, Silicon Banlieue, structure innovante au service des nouveaux métiers du numérique.