Erpro Group mobilise sa production pour répondre aux besoins hospitaliers

Erpro Group mobilise sa production pour répondre aux besoins hospitaliers

Erpro Group (Saint Leu la Forêt), leader en France dans le domaine de la fabrication additive, petite, moyenne et grande série, s’engage dans la lutte contre la crise sanitaire et mobilise toutes ses équipes. Sur l’ensemble de ses sites de production, ses machines d’impression 3D tournent 24H/24 pour répondre aux besoins hospitaliers. Avec un effectif réduit de volontaires, Erpro a notamment lancé, en test, la production de masques dès le 19 mars. Désormais, la société dirigée par Cyrille VUE, apporte son aide pour fabriquer des pièces d’appareils respiratoires comme les valves de respirateur. 

Afin de soutenir les hôpitaux face au Covid-19, Erpro Group a pu produire plus de 1200 pièces destinées à des respirateurs, pour des hôpitaux à Barcelone, avec l’appui et l’expertise d’Evonik (entreprise allemande présente dans la chimie et en tant que façonnier dans l’industrie pharmaceutique) et d’EOS (spécialisée dans la conception de machines de fabrication additive).

Avec le soutien d’Arkema, acteur mondial de la chimie de spécialités et des matériaux avancés, et d’EOS, Erpro Group a également produit pour l’hôpital de Bicêtre AP-HP (94) un millier de supports de lunettes de protection. En collaboration avec Arkema et HP, il produit actuellement pour le consortium 3d4care, projet collaboratif entre des personnels issus des établissements ou structures universitaires et hospitalières ( http://3d4care.org/), des supports de visières de protection destinées à l’l’AP-HP Assistance publique – Hôpitaux de Paris. Ces soutiens et l’investissement des salariés mobilisés sur l’ensemble des sites de production ont permis la concrétisation de ces projets urgents.

Spécialisée en fabrication additive, l’entreprise propose une large gamme de technologies, complétée par des services d’ingénierie (design, optimisation topologique), d’usinage, d’injection plastique et de finition. Erpro Group investit en permanence dans les nouvelles technologies de fabrication additive, ce qui lui permet de maintenir un fort positionnement dans ce secteur en pleine croissance. Doté de cinq sites de production en France (Saint-Leu-la-Forêt, Le Quesnoy, Toulouse, Tremblay-en-France, Le Pouzin), Erpro Group touche tous les secteurs d’activités : l’automobile, l’aéronautique, l’industrie, la cosmétique, le luxe, le médical, et la grande distribution.

A lire en complément : http://www.primante3d.com/ventilateurs-commission-europeenne-18032020/

Erpro Group

 

Face à la crise, le groupe ELBA fabrique des cloisons de protection pour les pharmacies

Face à la crise, le groupe ELBA fabrique des cloisons de protection pour les pharmacies

Le Groupe ELBA (Pierrelaye – Sartrouville), référent sur le marché de la PLV, se mobilise pour protéger les pharmaciens en fabriquant des cloisons de protection et garantir la continuité des activités de première nécessité. Fondé par Thibault de Malézieux en 2006, le Groupe ELBA a souhaité mettre à contribution ses ateliers de production dans la mesure de ses moyens humains et de ses stocks matières. Référence sur le marché du merchandising et de la PLV de luxe, expert en cosmétique beauté et en distribution sélective, le Groupe est aussi incontournable sur le marché des vins & spiritueux, et leader français du trade merchandising aéroportuaire. Il couvre un large territoire allant du conseil stratégique pour ses clients, jusqu’au recyclage des mobiliers d’animation et s’appuie sur une production intégrée 100% «made in France».

Comme l’explique Thibaut DE MALÉZIEUX, nous sommes une entreprise française. Notre volonté est de produire localement au plus près de nos clients. Nos ateliers de production, assurent depuis le début du confinement une activité réduite, mais nous avons souhaité nous mobiliser en assurant la production gratuite de protections autoportantes à destination du réseau de pharmacie. Près de 220 pièces sont en cours de production afin doffrir au personnel médical une protection optimale de son personnel et de ses usagers durant leurs heures de travail. Nous avons à cœur de rester dans la lignée de nos valeurs fondatrices, l’humain, la solidarité et le civisme, permettant à cette production dêtre livrée auprès des officines” 

Avec la plus forte croissance du secteur depuis sa création en 2006, le dynamisme de l’entreprise s’accompagne en 2012 d’une ouverture de capital à Bpifrance. Cette démarche a pour objectif de pérenniser les investissements du groupe et de permettre de poursuivre sereinement les évolutions vers l’international. Depuis des années, le groupe Elba installe ses équipes à des points stratégiques internationaux pour assurer à ses clients une capacité de déploiement ultra-efficace, tout en valorisant son implantation locale et française qui promeut une démarche responsable et durable.

http://www.atelierselbafrance.fr/fr

 

Fiona Lazaar intègre la mission d’information parlementaire sur la gestion de l’épidémie de Covid-19

Fiona Lazaar intègre la mission d’information parlementaire sur la gestion de l’épidémie de Covid-19

Fiona LAZAAR, Députée du Val-d’Oise vient d’intégrer la mission d’information sur la gestion de l’épidémie de Covid-19. L’annonce a été faite le 17 mars et actée par la Conférence des Présidents de l’Assemblée nationale. Cette mission d’information est constituée pour étudier l’impact, la gestion et les conséquences de la crise sans précédent que traverse le pays. Elle associera, pour une durée indéterminée, l’ensemble des groupes politiques et des commissions de l’Assemblée nationale. FionaLAZAAR y représentera la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale, dont elle est vice-présidente.

Comme l’explique l’élue, “j’ai tenu à intégrer cette mission d’information car il est important que le Parlement joue pleinement son rôle de contrôle de l’action du Gouvernement, en particulier dans des moments aussi critiques. Les femmes sont en première ligne et cette crise risque d’accroitre les inégalités, notamment domestiques, tout comme les violences conjugales dont la hausse doit appeler une action résolue. 

Je souhaite par ailleurs veiller à ce que la situation des plus vulnérables soit pleinement prise en compte, et qu’ils puissent bénéficier, aujourd’hui comme demain, des mesures nécessaires pour que cette crise ne soit pas un facteur d’accroissement des inégalitésJe maintiens en parallèle un lien étroit avec les acteurs locaux de la circonscription et avec les membres du Conseil national de lutte contre la pauvreté (CNLE) pour suivre au quotidien l’évolution de la situation sur le territoire du Val-d’Oise et dans le pays. »

L’Essec se réorganise pour assurer l’enseignement à distance

L’Essec se réorganise pour assurer l’enseignement à distance

L’ESSEC Business School s’est réorganisée rapidement pour continuer à assurer sa mission première : celle de former les leaders de demain. Pour l’ensemble des étudiants et participants, tous campus confondus, l’enseignement est désormais dispensé à distance. Au-delà des aspects techniques, c’est la pédagogie qui doit être transformée et adaptée.

Depuis le début de la crise sanitaire, les équipes du K-lab (Knowledge Lab) et de l’Innovation, qui accompagnent la communauté ESSEC sur la digitalisation des pratiques pédagogiques, sont sur le pont. Leur défi ? Permettre aux étudiants, participants, et professeurs de l’école de passer à un enseignement 100% distanciel, via les outils numériques. “Nous avons compris très rapidement, avant même les mesures de confinement, que nous allions devoir accompagner un nombre grandissant d’utilisateurs, explique Sophie Magnanou, directrice du Knowledge Lab. Nous avons mis en place une équipe dédiée renforcée en moins de 48 heures, opérationnelle très rapidement grâce à l’expertise que nous possédions déjà. L’une des missions du K-lab  depuis sa création est d’accompagner les programmes sur la transformation et la digitalisation des cours.”

Les équipes disposent déjà d’une expérience forte dans l’enseignement distanciel. Ce savoir-faire s’est encore renforcé en 2019, avec la création du cinquième campus de l’ESSEC, le campus numérique. Il s’agit désormais de développer ces bonnes pratiques à une échelle beaucoup plus importante. “Nous étions déjà dans une dynamique de développement de l’offre d’enseignement à distance, donc les mécanismes du campus numérique ont pu être généralisés à une plus grande échelle, précise Benjamin Six, directeur de l’Innovation et de l’expérience utilisateur. De nouvelles problématiques ont surgi à cause des volumes beaucoup plus importants, mais nous avons su capitaliser sur ce que l’on faisait déjà auparavant.” 

Une pédagogie différente

Pour autant, l’enseignement à distance ne se résume pas aux problématiques d’infrastructures numériques. Il s’agit également aux professeurs et intervenants de repenser leur enseignement, pour ne pas dégrader l’expérience, mais au contraire l’adapter à un public physiquement absent. Fortes de leur expérience, les équipes du K-lab ont collaboré avec le Décanat pour mettre en place en quelques jours seulement un site internetpour accompagner les professeurs et intervenants. Il donne des conseils précieux sur les aspects techniques, mais également sur la manière pour adapter au mieux son cours à ce nouveau mode d’enseignement. “On ne peut pas donner un cours en live de 2H30 par visioconférence, avec très peu de retours et d’interactions, explique Emmanuelle Le Nagard, professeur du département Marketing et doyenne associée en charge de la pédagogie. Il faut trouver d’autres pédagogies, réduire la longueur de ses séances, enregistrer une partie de ses cours, s’appuyer sur des ressources documentaires du Learning Center. Nous travaillons en étroite collaboration avec le Knowledge Lab pour trouver les bonnes ressources asynchrones.”

Deux sessions d’informations menées par les équipes du K-lab, des programmes et du Décanat ont été suivies par plus de 130 professeurs permanents et intervenants de l’ESSEC. Enfin, un forum partagé leur permet d’échanger entre eux conseils et bonnes pratiques pour innover. “On n’observe pas de réticence de la part du corps professoral, mais au contraire de la mobilisation, de l’engagement et de la solidarité, se réjouit Sophie Magnanou. On sent que les professeurs ne vont pas en rester là, et que cela va alimenter leur réflexion sur l’approche de ce type d’enseignement.”Un sentiment partagé par Emmanuelle Le Nagard : “ Les professeurs et les chargés de cours jouent le jeu et sont constructifs. Cela va resserrer les liens dans cette communauté.”

250 sessions journalières à terme

Depuis le 16 mars, les participants à un programme de formation continue ont déjà basculé sur ce mode d’apprentissage. Les étudiants des programmes pré-expérience bénéficient de ces enseignements en ligne depuis le 23 mars. Rien que pour la première semaine, plus de 500 sessions de visioconférences ont déjà été planifiées. Les équipes du K-lab s’attendent, à terme, à dénombrer jusqu’à 250 sessions journalières. 

Les entreprises font bloc autour de l’hôpital (suite…)

Les entreprises font bloc autour de l’hôpital (suite…)

La coopération tourne à plein régime autour de l’hôpital de Pontoise. La mobilisation des entreprises locales permet de fournir l’établissement en gel, masques, repas, mais aussi véhicules pour le transport des soignants et bien d’autres services. Ce très bel élan de solidarité autour des équipes de soignants et des malades mérite d’être valorisé. Merci à toutes ces entreprises pour leur implication sans faille. Continuons à soutenir l’ensemble des établissements hospitaliers et de soin public, privés ainsi que les professions libérales.

Tous ont répondu présents : le groupe de cosmétique Clarins, basé à Pontoise, qui fabrique directement sur son site des gels hydroalcooliques, s’est rapproché de Pauline Amoudry, responsable du mécénat, pour fournir les équipes de l’hôpital.

Frederick Charles, DG d’Otelo, entreprise spécialisée dans l’outillage professionnel, les fournitures industrielles et machines outils à Saint-Ouen l’Aumône, a largement fourni l’établissement hospitalier en masques FFP2.

La période a également donné lieu à de nombreuses démarches spontanées, comme celle de Collins Aerospace (Goodrich Actuation Systems SAS ) basée à Saint-Ouen l’Aumône qui disposait de plusieurs véhicules de service sur son parking. Jean-Marie Carvalho, son président, a proposé de mettre ces voitures qui n’étaient pas utilisées à disposition de l’hôpital (carte essence incluse), tout le temps du confinement et jusqu’à la reprise de l’activité du site.

Christian Delamarre, dirigeant de GUERET Automation (basée à Saint Ouen l’Aumône, spécialisée dans l’électrotechnique et les automatismes de production) a également proposé d’intervenir gracieusement dans les hôpitaux, cliniques … en cas de panne de machines.

Frédéric Cherrou (traiteur cergyssois), les Délices Partagés, a offert deux fois 150 repas (hier et aujourd’hui) aux personnels soignants. De nombreux initiatives similaires “pour donner des forces à notre personnel soignant dans ce moment difficile” ont été mises en place avec Coquille Rouge par exemple, à l’initiative de sa créatrice, Messa Boularas. Cette jeune entreprise installée à la pépinière Starlabs a été épaulée dans cette action par le café Pixel de Cergy qui a fait d’importants dons de légumes, et le Restaurant Pitch And Putt Saint-Ouen-l’Aumône, qui a généreusement proposé de mettre à disposition sa cuisine.

Même les artistes se mobilisent comme Kelkin, originaire de Cergy-Pontoise, qui a choisi de s’associer à l’hôpital de Pontoise pour soutenir le personnel. Kelkin réalisera deux toiles en l’honneur des soignants, des malades, qui seront offertes.

Enfin une mention spéciale aux adhérents du Club ACE, qui restent solidaires les uns des autres, en lien avec d’autres institutions comme la CCI, l’agglomération de Cergy-Pontoise ou celle de Val Parisis, relais de nombreuses informations et mises en relation avec les entreprises désireuses de s’impliquer.

L’hôpital de Pontoise nous a transmis ce matin les dernières infos de la logistique pour l’appel aux dons : charlottes imperméables, lingettes désinfectantes wip anios ou cleanisept, surblouses imperméables.

Pour tous ceux qui souhaitent aider, l’hôpital a lancé en complément une cagnotte. L’argent récolté sera dédié aux professionnels en première ligne de cette crise sanitaire. Les équipes mobilisées chaque jour pourront bénéficier de vos dons. Les montants collectés permettront de répondre aux besoins, que ce soit l’acquisition de matériel ou l’achat de petits « plus » permettant d’adoucir le quotidien.

https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-dotation-du-centre-hospitalier-rene-dubos/collectes/fonds-de-solidarite-pour-les-soignants-hopital-de-pontoise