Michel Jonquères, membre d’honneur du Rotary

Michel Jonquères, membre
d’honneur du Rotary

Le 9 Janvier, le Rotary Club d’Argenteuil-Cormeilles organisait sa réception annuelle afin de faire le point sur les différentes actions internationales, en présence du gouverneur Philippe Legendre. A cette occasion, le Club met également à l’honneur certaines personnalités partenaires des actions du Rotary. Cette année le président du MEVO, Michel Jonquères a été promu membre d’honneur ainsi que Luc Dessaints, fleuriste, en présence de Philippe Doucet, député maire d’Argenteuil et Président de l’Agglomération Argenteuil Bezons.

Le Gouverneur a fait le point des différentes actions internationales du ROTARY qui grâce à sa Fondation met en œuvre des politiques humanitaires ainsi qu’une campagne de vaccination contre la polio, engagée depuis plusieurs années. A cette occasion, les projets et les actions du Club ont été mis en évidence : échanges d’apprentis entre les clubs contacts Nüremberg (Allemagne) et Sissach (Suisse) avec le partenariat du Garac Ecole nationale de l’Automobile et du Lycée Le Corbusier Bâtiments et Travaux Publics.

Les chefs d’entreprise rassemblés lors des voeux de la CGPME 95

Les chefs d’entreprise rassemblés


lors des voeux de la CGPME 95

Jean-Pierre Cormier, président de la CGPME 95 a reçu les chefs d’entreprises adhérents ce jeudi au Comfort Inn Hotel d’Eragny afin de formuler ses vœux pour la nouvelle année. En présence de nombreux élus et personnalités, le dirigeant a rappelé le rôle majeur des entrepreneurs, qui souvent ont le sentiment « d’avancer à contre-courant, dans une société qui ne les reconnaît pas », un sentiment illustré par de récentes mesures (seuil minimum hebdomadaire du temps partiel, réforme de la formation professionnelle, règles et charges en hausse…). «Oeuvrant modestement pour tenter d’obtenir des conditions plus favorables au développement de l’activité », la CGPME poursuivra en 2014 son action sur le terrain et entend continuer son développement avec toujours plus d’adhérents.

« Nous portons, parmi les principes qui dirigent notre action, l’idée qu’un système politique d’organisation des hommes ne peut fonctionner sans activité économique et que cette activité doit être favorisée et soutenue pour que le projet collectif puisse fonctionner, a lancé Jean-Pierre Cormier. Cependant, nous avançons dans une société qui nous ajoute chaque jour un peu plus de contraintes et de charges. » Le président de la CGPME 95 a  pointé du doigt le seuil minimum hebdomadaire du temps partiel fixé à 24h, réforme qui a toutefois pu obtenir un report jusqu’au 1er juillet 2014 mais « s’inscrit à l’opposé de la souplesse que souhaitent les entreprises ».
Autre point soulevé, la réforme de la taxe professionnelle « qui devrait nous handicaper lourdement, nous les PME/TPE, en nous attribuant des obligations supplémentaires en échange d’une baisse de fonds mutualisés et mobilisables. »
« Si nous savons être critiques,
a poursuivi Jean-Pierre Cormier, nous savons évidemment saluer les avancées quand il y en a. » La CGPME nationale s’est ainsi félicitée, en début de semaine, que le Président de la République, lors de ses vœux à la presse, reconnaisse le rôle central des entreprises dans la création d’emplois « durables », évoque la baisse du coût du travail (à travers la fin annoncée pour 2017 des cotisations patronales famille) et entende moderniser l’impôt sur les sociétés.
Au plan local, Jean-Pierre Cormier a également souhaité que la CGPME poursuive son développement et ses actions telles que le recrutement des jeunes autour du contrat de génération et le renforcement des liens collèges – entreprises, « rapprochement de l’éducatif et de l’économique qui nous semble essentiel pour l’avenir. »
www.cgpme95.fr

Vœux du Tribunal de commerce : impartialité, déontologie et formation

Les vœux du tribunal de commerce de Pontoise se sont tenus ce mardi. Le président, Gérard Maury a dressé, devant une large assemblée, le bilan de l’année 2013, marquée par une certaine stabilité quant au nombre de procédures menées. L’occasion aussi de faire passer des messages forts, notamment en matière de déontologie des juges, « nécessité absolue », et de formation, à laquelle ces derniers doivent se plier avec assiduité. En 2013 , neuf nouveaux juges ont rejoint les rangs du tribunal, permettant ainsi un renouvèlement significatif des équipes. Enfin, le président s’est adressé aux mandataires en appelant à « la vigilance au bon déroulement des plans de continuation » avant de renouveler son inquiétude quant au projet de réforme de la justice commerciale.

Des chiffres stables
La campagne d’information menée tout au long de l’année en matière de prévention semble avoir porté ses fruits. « Faire intégrer aux chefs d’entreprises l’idée que le Tribunal de commerce n’est pas seulement un lieu où l’on condamne, sanctionne ou liquide une entreprise est un combat quotidien », a indiqué Gérard Maury. En 2013, 398 chefs d’entreprise en difficulté ont ainsi été reçus pour être orientés afin de passer la crise. Le nombre de rendez-vous à la demande du dirigeant a fortement augmenté, conduisant à un accroissement de nomination de mandataire ad hoc, débouchant sur un pourcentage élevé de situations normalisées. Globalement, le nombre total de décisions rendues est resté quasiment stable, aux alentours de 18 000. Du côté des procédures collectives, l’activité est sensiblement en retrait : seules 951 procédures collectives ont été ouvertes en 2013 contre 1030 en 2012. Le nombre de sauvegardes est passé de 7 en 2012 à 17 en 2013. Les redressements Judiciaires sont en très net recul : 123 en 2013 pour 158 en 2012.

Une équipe renforcée

Neuf juges (Pierre Monier, Pierre Van Hees, Philippe Houbert, Corinne Belleville, Stéphane Maisant, Jean Marc Pras, Eric le Cuffec, Bruno Pape, Paul Nathan) viennent rejoindre le tribunal, renouvelant ainsi de 18% son effectif du tribunal, « un apport d’idées nouvelles et de réflexions rafraîchissantes », a indiqué le président. Deux ont démissionné, Jean Pierre Bugnon et Maurice Calvo et trois autres juges ont atteint les 14 années de leur judicature, Claude Savignoni, Alain Israel et Jean Michel Lagueritte, quittent le tribunal.

Déontologie et formation
Gérard Maury est également revenu sur deux points cruciaux : la déontologie, « nécessité absolue et qui ne peut accepter le moindre écart », ainsi que la formation. « Le juge impartial est le juge qui aborde la difficulté sans parti pris, d’une façon neutre et objective. Le sournois conflit d’intérêts nous a amenés à créer un comité d’éthique et à faire signer à chacun de nos juges une charte de déontologie et un engagement solennel de déclaration d’intérêts. » Pour répondre à cette préoccupation, la mise en place d’un juge commissaire « volant » a été expérimenté en 2013, présent à chaque audience de jugement de procédure collective pour remplacer le juge commissaire de la procédure en cours. Cette solution efficace va être généralisée en 2014 par la création de deux juges commissaires de réserve qui siégeront dans les audiences de jugement des procédures collectives.
Côté formation, les 4 nouveaux juges élus fin 2012 ont suivi  la formation initiale dispensée par l’Ecole Nationale de la Magistrature. Ces 9 modules de formation sont doublés au sein du Tribunal de Commerce de Pontoise par une formation pratique sur les mêmes thèmes succédant à celle plus théorique de l’Ecole Nationale de la Magistrature. Pour ce qui concerne la formation continue, 38 juges sur les 43 juges en exercice ont suivi la formation à l’Ecole Nationale de la Magistrature ou celle des tables rondes du tribunal.

Des messages à faire passer
Gérard Maury a également souhaité interpeller les administrateurs et les mandataires judiciaires. « Vous ne pouvez pas ignorer ma demande de traiter nos justiciables avec toute l’humanité qui leur est due. Je vous demande d’y être personnellement attentif et de répercuter ce message. Je vous demande aussi d’être particulièrement vigilants au bon déroulement des plans de continuation et au respect des obligations découlant de leur jugement d’adoption. »
Le président a également évoqué la possible réforme de la justice commerciale : « Je ne peux cette année encore faire l’économie de vous dire quelques mots sur la réforme de la justice commerciale qui nous inquiète et relancée par le rapport Marshall dévoilé le 16 décembre préconisant sans état d’âme la suppression des Tribunaux de commerce et de leur greffe. Notre opposition est connue concernant l’échevinage et la mixité. Nous ne laissons pas détruire une institution reconnue compétente, efficace et performante. »
Tél. : 01 34 25 47 60

Chambre de métiers : 2014 pour une retour de la croissance

Voeux de la Chambre de métiers :
2014 pour un retour de la croissance

Le 13 janvier dernier, Bernard Pérot, président de la Chambre de métiers du Val d’Oise a reçu ressortissants et élus afin de leur présenter ses vœux. Les 16 913 artisans du Val d’Oise (soit 1 entreprise sur 3 du département), emploient actuellement près de 45 000 actifs dans les métiers du bâtiment, des services, de l’alimentation et de la production. Le président a souhaité aux artisans « qui œuvrent au quotidien pour une économie de proximité, de qualité », une année 2014 marquée par un retour de la croissance, alors qu’en 2013, le département a enregistré une baisse des immatriculations de 11% par rapport à 2012 et qu’au niveau national, près de 150 entreprises artisanales disparaissent chaque jour. Pour clore la cérémonie, Christophe Rouget (Beaumont-su-Oise), élu meilleur boulanger de France en octobre sur M6, a reçu une médaille des mains du président pour son travail et son implication en matière d’apprentissage.

« Les artisans ont connu une année 2013 délicate et ont fait savoir leur mécontentement, a constaté le président. L’ensemble des secteurs subit les effets d’une crise économique sévère et ne parvient pas forcément à comprendre les nouvelles mesures, tant sur le plan fiscal que social et politique. » Bernard Pérot a également rappelé que le régime de l’auto-entreprenariat pesait de plus en plus. « En 2013 le nombre d’auto-entrepreneurs sur nos métiers a considérablement augmenté pour représenter aujourd’hui 15% de notre répertoire des métiers soit 2 607 auto entrepreneurs sur la Val d’Oise. Ces entreprises ne sont pas dans leur majorité consommatrices de nos services et créent surtout une concurrence déloyale aux chefs d’entreprise, au détriment de leurs salariés en place et donc de l’emploi. »
Le président a également rappelé le rôle de la Chambre en matière de formation. La CMA 95 accueille actuellement 1500 apprentis du CAP au BTS dans les métiers de l’artisanat sur 3 CFA (Cergy, Villiers le Bel et Eaubonne). Le Conseil Régional d’Ile de France, partenaire du projet de construction d’un nouveau centre, l’IMA Cergy, avance sur ce dossier, avec l’objectif d’accueillir des apprentis pour la rentrée 2016.

Au niveau national, Bernard Pérot a également rappelé la position des Chambres de métiers et d’artisanat qui ont proposé, il y a un peu plus d’un an, un « Pacte pour l’artisanat » en accord avec la Ministre Sylvia Pinel, qui devait être suivi d’une loi avant la fin de l’année 2013. « Malheureusement, l’examen du projet de loi a été reporté, le Ministère de l’artisanat n’a pas été entendu, a déploré le président. Vous comprenez donc que nous nous inquiétons des relais que nos entreprises peuvent avoir auprès des gouvernants respectifs. Nous attendons beaucoup des travaux du député Laurent Grandguillaume, notamment sur le statut de l’entreprise individuelle. En revanche, le rapport Queyranne n’est pas très favorable aux chambres consulaires et pourtant, nous sommes intimement convaincus que des structures comme la nôtre, dynamique sur le plan de l’accompagnement des entreprises et de la formation notamment des jeunes, représentent un outil formidable pour augmenter la compétitivité de notre économie et favoriser l’emploi. »
Pour conclure les vœux, Bernard Pérot a appelé à ses côtés Christophe Rouget et son épouse (Boulangerie Rouget de Beaumont-sur-Oise), gagnant du concours de La meilleure boulangerie de France sur M6, qui s’était déjà distingué en 2012 pour leur meilleure baguette tradition. Avec des spécialités comme le grisinis boudin-pommes, et le Bosphore, l’artisan est aussi très impliqué en terme de formation. Il a déjà accueilli près de 70 apprentis dans son commerce et participe au jury d’examen de l’IMA à Villiers le Bel.
www.cma95.fr

L’EPMI, première école certifiée EFQM

L’EPMI, école formant des ingénieurs généralistes, vient d’annoncer l’obtention du diplôme EFQM (European Foundation for Quality Management) au titre du niveau C2E (Committed to Excellence). Ce premier succès consolide sa dynamique de progrès et constitue une étape importante de son acheminement vers l’excellence opérationnelle. Elle est ainsi la première école française à recevoir la reconnaissance EFQM, le modèle le plus utilisé par les organisations situées en Europe.

L’European Foundation for Quality Management ou EFQM (en français Fondation européenne pour la gestion de la qualité) compte aujourd’hui plus de 700 membres. L’objectif de cette organisation à but non lucratif est de promouvoir un cadre méthodologique pour permettre à ses membres d’évaluer leur niveau de qualité et de s’améliorer. Son modèle d’autoévaluation est fondé sur neuf principes. « Cet indicateur concerne aussi bien les étudiants, les professeurs, que l’équipe de direction. Elle permet d’améliorer nos process en interne et de mieux nous structurer. C’est une reconnaissance de la qualité de l’enseignement et de l’organisation en place au niveau administratif », précise-t-on à l’EPMI.
Cette reconnaissance témoigne de la volonté de l’école de donner l’exemple en mettant en pratique ce qu’elle enseigne à ses élèves. Cette certification répond également à une demande croissante de toutes les parties prenantes à la recherche de fiabilité, d’amélioration continue et de transparence des opérations, précise Gaëlle Leduc, chargée de communication à l’EPMI. L’EFQM est un référentiel qui permet d’évaluer l’alignement de maturité de son organisation, tant au niveau des facteurs (approches et pratiques) mis en œuvre que des résultats (de performance et de perception) obtenus. Il constitue à la fois un guide, un cadre d’évaluation et un référentiel de comparaison pour les organisations. Cette démarche d’Excellence conduit à une constante réévaluation des objectifs et à une dynamique d’amélioration continue. Fort de ce succès, l’EPMI étudie déjà la mise en œuvre d’une certification EFQM au titre du niveau R4E (Recognized for Excellence).
www.epmi.fr