par Audrey Le Meur | 30 Mar, 2020 | A la une, Actualitēs, Formation
L’ESSEC Business School s’est réorganisée rapidement pour continuer à assurer sa mission première : celle de former les leaders de demain. Pour l’ensemble des étudiants et participants, tous campus confondus, l’enseignement est désormais dispensé à distance. Au-delà des aspects techniques, c’est la pédagogie qui doit être transformée et adaptée.
Depuis le début de la crise sanitaire, les équipes du K-lab (Knowledge Lab) et de l’Innovation, qui accompagnent la communauté ESSEC sur la digitalisation des pratiques pédagogiques, sont sur le pont. Leur défi ? Permettre aux étudiants, participants, et professeurs de l’école de passer à un enseignement 100% distanciel, via les outils numériques. “Nous avons compris très rapidement, avant même les mesures de confinement, que nous allions devoir accompagner un nombre grandissant d’utilisateurs, explique Sophie Magnanou, directrice du Knowledge Lab. Nous avons mis en place une équipe dédiée renforcée en moins de 48 heures, opérationnelle très rapidement grâce à l’expertise que nous possédions déjà. L’une des missions du K-lab depuis sa création est d’accompagner les programmes sur la transformation et la digitalisation des cours.”
Les équipes disposent déjà d’une expérience forte dans l’enseignement distanciel. Ce savoir-faire s’est encore renforcé en 2019, avec la création du cinquième campus de l’ESSEC, le campus numérique. Il s’agit désormais de développer ces bonnes pratiques à une échelle beaucoup plus importante. “Nous étions déjà dans une dynamique de développement de l’offre d’enseignement à distance, donc les mécanismes du campus numérique ont pu être généralisés à une plus grande échelle, précise Benjamin Six, directeur de l’Innovation et de l’expérience utilisateur. De nouvelles problématiques ont surgi à cause des volumes beaucoup plus importants, mais nous avons su capitaliser sur ce que l’on faisait déjà auparavant.”
Une pédagogie différente
Pour autant, l’enseignement à distance ne se résume pas aux problématiques d’infrastructures numériques. Il s’agit également aux professeurs et intervenants de repenser leur enseignement, pour ne pas dégrader l’expérience, mais au contraire l’adapter à un public physiquement absent. Fortes de leur expérience, les équipes du K-lab ont collaboré avec le Décanat pour mettre en place en quelques jours seulement un site internetpour accompagner les professeurs et intervenants. Il donne des conseils précieux sur les aspects techniques, mais également sur la manière pour adapter au mieux son cours à ce nouveau mode d’enseignement. “On ne peut pas donner un cours en live de 2H30 par visioconférence, avec très peu de retours et d’interactions, explique Emmanuelle Le Nagard, professeur du département Marketing et doyenne associée en charge de la pédagogie. Il faut trouver d’autres pédagogies, réduire la longueur de ses séances, enregistrer une partie de ses cours, s’appuyer sur des ressources documentaires du Learning Center. Nous travaillons en étroite collaboration avec le Knowledge Lab pour trouver les bonnes ressources asynchrones.”
Deux sessions d’informations menées par les équipes du K-lab, des programmes et du Décanat ont été suivies par plus de 130 professeurs permanents et intervenants de l’ESSEC. Enfin, un forum partagé leur permet d’échanger entre eux conseils et bonnes pratiques pour innover. “On n’observe pas de réticence de la part du corps professoral, mais au contraire de la mobilisation, de l’engagement et de la solidarité, se réjouit Sophie Magnanou. On sent que les professeurs ne vont pas en rester là, et que cela va alimenter leur réflexion sur l’approche de ce type d’enseignement.”Un sentiment partagé par Emmanuelle Le Nagard : “ Les professeurs et les chargés de cours jouent le jeu et sont constructifs. Cela va resserrer les liens dans cette communauté.”
250 sessions journalières à terme
Depuis le 16 mars, les participants à un programme de formation continue ont déjà basculé sur ce mode d’apprentissage. Les étudiants des programmes pré-expérience bénéficient de ces enseignements en ligne depuis le 23 mars. Rien que pour la première semaine, plus de 500 sessions de visioconférences ont déjà été planifiées. Les équipes du K-lab s’attendent, à terme, à dénombrer jusqu’à 250 sessions journalières.
par Audrey Le Meur | 27 Mar, 2020 | A la une, Actualitēs, Mécénat
La coopération tourne à plein régime autour de l’hôpital de Pontoise. La mobilisation des entreprises locales permet de fournir l’établissement en gel, masques, repas, mais aussi véhicules pour le transport des soignants et bien d’autres services. Ce très bel élan de solidarité autour des équipes de soignants et des malades mérite d’être valorisé. Merci à toutes ces entreprises pour leur implication sans faille. Continuons à soutenir l’ensemble des établissements hospitaliers et de soin public, privés ainsi que les professions libérales.
Tous ont répondu présents : le groupe de cosmétique Clarins, basé à Pontoise, qui fabrique directement sur son site des gels hydroalcooliques, s’est rapproché de Pauline Amoudry, responsable du mécénat, pour fournir les équipes de l’hôpital.
Frederick Charles, DG d’Otelo, entreprise spécialisée dans l’outillage professionnel, les fournitures industrielles et machines outils à Saint-Ouen l’Aumône, a largement fourni l’établissement hospitalier en masques FFP2.
La période a également donné lieu à de nombreuses démarches spontanées, comme celle de Collins Aerospace (Goodrich Actuation Systems SAS ) basée à Saint-Ouen l’Aumône qui disposait de plusieurs véhicules de service sur son parking. Jean-Marie Carvalho, son président, a proposé de mettre ces voitures qui n’étaient pas utilisées à disposition de l’hôpital (carte essence incluse), tout le temps du confinement et jusqu’à la reprise de l’activité du site.
Christian Delamarre, dirigeant de GUERET Automation (basée à Saint Ouen l’Aumône, spécialisée dans l’électrotechnique et les automatismes de production) a également proposé d’intervenir gracieusement dans les hôpitaux, cliniques … en cas de panne de machines.
Frédéric Cherrou (traiteur cergyssois), les Délices Partagés, a offert deux fois 150 repas (hier et aujourd’hui) aux personnels soignants. De nombreux initiatives similaires “pour donner des forces à notre personnel soignant dans ce moment difficile” ont été mises en place avec Coquille Rouge par exemple, à l’initiative de sa créatrice, Messa Boularas. Cette jeune entreprise installée à la pépinière Starlabs a été épaulée dans cette action par le café Pixel de Cergy qui a fait d’importants dons de légumes, et le Restaurant Pitch And Putt Saint-Ouen-l’Aumône, qui a généreusement proposé de mettre à disposition sa cuisine.
Même les artistes se mobilisent comme Kelkin, originaire de Cergy-Pontoise, qui a choisi de s’associer à l’hôpital de Pontoise pour soutenir le personnel. Kelkin réalisera deux toiles en l’honneur des soignants, des malades, qui seront offertes.
Enfin une mention spéciale aux adhérents du Club ACE, qui restent solidaires les uns des autres, en lien avec d’autres institutions comme la CCI, l’agglomération de Cergy-Pontoise ou celle de Val Parisis, relais de nombreuses informations et mises en relation avec les entreprises désireuses de s’impliquer.
L’hôpital de Pontoise nous a transmis ce matin les dernières infos de la logistique pour l’appel aux dons : charlottes imperméables, lingettes désinfectantes wip anios ou cleanisept, surblouses imperméables.
Pour tous ceux qui souhaitent aider, l’hôpital a lancé en complément une cagnotte. L’argent récolté sera dédié aux professionnels en première ligne de cette crise sanitaire. Les équipes mobilisées chaque jour pourront bénéficier de vos dons. Les montants collectés permettront de répondre aux besoins, que ce soit l’acquisition de matériel ou l’achat de petits « plus » permettant d’adoucir le quotidien.
https://www.helloasso.com/associations/fonds-de-dotation-du-centre-hospitalier-rene-dubos/collectes/fonds-de-solidarite-pour-les-soignants-hopital-de-pontoise

par Audrey Le Meur | 27 Mar, 2020 | A la une, Actualitēs, Institutionnels
La Région Île-de-France crée une plateforme numérique et recense plus de 300 solutions collaboratives pour répondre aux besoins de des franciliens face à la crise. D’ores et déjà accessible sur le site de la Région Île-de-France, la Plateforme de Solutions Île-de-France Covid19 (https://www.iledefrance.fr/solutions-covid-19-la-plateforme-regionale-solidaire-des-franciliens) propose un catalogue de solutions répondant à certains besoins précis des franciliens, et particulièrement les plus touchés par la crise : les séniors, les entreprises, et les professionnels de santé.
A ce jour, grâce à un formidable travail de collaboration entre la Région et tous les acteurs franciliens de l’innovation, 300 solutions sont déjà répertoriées et accessibles (124 à destination des entreprises, 101 à destination des citoyens, et 73 à destination des acteurs de santé). Ces solutions proposées par des entreprises franciliennes leader dans leur domaine répondent chacune à un besoin identifié dans leur secteur, par exemple :
- Dans le domaine de la santé la société Tehtris, remontée par Systematic, s’engage à mettre disposition de tous les hôpitaux français gratuitement et pendant toute la durée de l’épidémie du Coronavirus COVID-19 sa solution de cybersécurité TEHTRIS XDR Platform ainsi que ses ressources humaines pour protéger les établissements de santé contre les cyberattaques les plus virulentes.
- Pour faciliter la mise en place du télétravail dans les entreprises, WALLIX propose pendant toute la période de crise la gratuité de ses solutions de gestion à distance. L’ensemble du catalogue de solutions et toute l’expertise technique de WALLIX seront également adaptés pour répondre à l’urgence de la sécurisation des accès aux Systèmes d’Informations et aux applications des collaborateurs travaillant à distance.
- Pour les citoyens, YPER propose un service de livraison collaborative permettant de se faire livrer ses courses par un voisin, gratuit pour les populations sensibles et isolées. La société PUYP propose elle une plateforme de livraison piétonne pour les commerces de proximité, gratuite pour les commerçants.
Pour Alexandra Dublanche, Vice-présidente chargée du Développement Economique et de l’Attractivité, de l’Agriculture et de la Ruralité : » Cette plateforme innovante et inédite est rendue possible par l’existence de la plateforme IDF Smart Services et grâce à la réactivité des partenaires franciliens tels que France Digitale, Systematic, Medicen, Cap Digital, Silver Valley, Cluster Drones, Capital Games, l’Inria et France Innovation. Elle s’inscrit dans le cadre du plan d’action mise en place par la Région Ile-de-France de lutte contre le Covid19 mobilisée pour aider tous les Franciliens (vous pouvez retrouver le détail de ce plan sur le site www.iledefrance.fr) ».
par Audrey Le Meur | 27 Mar, 2020 | A la une, Actualitēs, Conjoncture
Dans le contexte de l’épidémie de coronavirus, les entreprises et artisans du bâtiment en capacité de maintenir leur activité doivent s’assurer d’établir un plan de continuité d’activité (PCA). Les mesures barrières doivent être respectées et adaptées selon l’activité. Pour permettre aux entreprises du bâtiment et des travaux publics d’y voir plus clair, l’OPPBTP vient d’éditer un document d’aide. Comme l’explique Denis Silio, vice-président à la FFB95, « les entreprises restent très vigilantes dans ce contexte car la protection des salariés reste la priorité absolue. Elle est au cœur de toutes les préoccupations. La sécurité du travail sur les chantiers doit être assurée à travers des procédures adaptées. »
Réalisé en lien avec les professionnels intervenant sur les chantiers et avec l’appui des experts de l’Organisme professionnel de prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP) et préalablement validé par les Ministères du Travail et des Solidarités et de la Santé, ce guide donne, pour toutes les entreprises de toutes tailles, une série de recommandations pour assurer des conditions sanitaires satisfaisantes sur les chantiers et poursuivre les activités. Dans de nombreux cas, des réorganisations ou des ajustements des pratiques pourraient permettre la poursuite de l’activité. Selon le droit du travail, la responsabilité de l’employeur n’est engagée que s’il ne prend pas les mesures de prévention utiles pour la protection des salariés et qu’il s’agit d’une obligation de moyens.
“Chaque entreprise va pouvoir décider de reprendre ou pas ses activités s’il estime que les salariés sont suffisamment protégés, précise Denis Silio. Ces préconisations amènent un cadre supplémentaire, c’est une bonne chose. Encore faut-il disposer du matériel de protection suffisant. Nous gardons à l’esprit que nos personnels ne sont pas des machines. Ils représentent notre valeur ajoutée. A ce jour, au sein de mon entreprise, nous sommes à l’arrêt, en chômage partiel, mais avons décidé de maintenir un service d’astreinte. Nous sommes tous prêts à y aller en cas d’urgence, mais pas n’importe comment, chacun équipé de masque, de gel, et seul dans son véhicule. La période est compliquée pour les entreprises du bâtiment. Certaines subissent aussi des pressions des maitres d’ouvrage, qui menacent d’appliquer des pénalités de retard.”
Malgré les mesures de chômage partiel mises en place pour alléger ses charges, le chef d’entreprise, comme beaucoup de confrères, doit faire face à de nombreuses charges fixes (engins, matériel…). “Nous venons de solliciter un prêt BPI pour passer cette période et bénéficier d’un renforcement de trésorerie. Néanmoins, ces prêts BPI restent conditionnés à la cotation Banque de France… Pour déposer un dossier, il faut fournir un prévisionnel, alors que dans le contexte actuel, il est difficile de se projeter. On ne sait pas combien de temps va durer la crise. Certaines entreprises qui tournent bien, mais ont une cote dégradée, car fragilisées par les crises précédentes, ne pourront probablement pas en bénéficier.”
Le guide détaille :
- des conseils pour organiser le maintien de vos activités essentielles de gestion (via le PCA)
- les principales dispositions à respecter pour assurer la continuité des chantiers urgents ou de dépannages,
- la marche à suivre pour anticiper un arrêt des chantiers et assurer les tâches essentielles à la préservation du chantier, ou assurer une reprise partielle
- des conseils pour anticiper la reprise de l’activité.
Si les conditions de prévention ne sont pas remplies, l’OPPBTP recommande, conformément au protocole négocié avec les organisations professionnelles du secteur, l’arrêt des chantiers. Outre son guide, l’organisme met à disposition des entreprises du bâtiment une ligne d’information « en direct », accessible en ligne, par téléphone, ou sur rendez-vous.
https://www.lemondedesartisans.fr/sites/lemondedesartisans.fr/files/plan-de-continuite-des-activites-securite-prevention-salaries-pme-tpe-artisans-prevention-btp_1_0.pdf
par Audrey Le Meur | 26 Mar, 2020 | A la une, Actualitēs, Offres d'emploi
Depuis plus de 60 ans, SOS Villages d’Enfants accompagne des frères et sœurs dont la situation familiale nécessite le placement. Elle permet aux fratries de grandir ensemble, dans un cadre de vie de type familial, en s’appuyant sur une relation éducative et affective durable nouée avec une éducatrice familiale. L’association cherche à recruter des éducatrices, éducateurs familiaux pour son village d’enfants SOS de Persan (95) qui fêtera ses 10 ans cette année. Devenir éducateur ou éducatrice familiale à SOS Villages d’Enfants, c’est donner un nouveau sens, plus solidaire, à sa vie professionnelle au sein d’une des plus importantes associations de protection de l’enfance dans le monde.
La mission : accueillir des enfants placés sur décision de justice
La personne accueille dans une maison familiale d’un village d’enfants SOS des frères et sœurs (4 à 6 enfants) en difficulté sur les plans éducatif et affectif dont la situation familiale nécessite un placement de longue durée sur décision de justice. A ses côtés, une équipe de professionnels (directeur, éducateurs spécialisés, psychologues, aides familiales…) apporte un soutien psychologique et éducatif précieux aux enfants
Conjuguer valeurs personnelles et professionnelles
Trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle est primordial. Durant 258 jours par an, la mission s’effectue en journée continue 24h/24 sur un rythme de 3 semaines environ en village et 1 semaine de repos. Un aide familial H/F prend le relais lors de votre temps de repos.
Un accompagnement de qualité
La personne accompagne les enfants en leur permettant de grandir dans un climat d’affection. Elle est une figure d’attachement pour les enfants. Elle aide à reprendre confiance en eux et à s’engager dans le long travail de dépassement de leurs traumatismes antérieurs. Elle permet à l’enfant de vivre son histoire familiale et de la dépasser pour accéder à son autonomie.
Les offres d’emploi sont disponibles sur le site www.sosve.org/nous-rejoindre/
Les candidats doivent adresser un CV et une lettre de motivation sur le site ou par mail à cchabrier@sosve.org