par Audrey Le Meur | 27 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Distinctions
François Asselin a présenté le nouveau Comité exécutif (COMEX) de la CPME : une équipe féminisée aux champs d’action élargis, que rejoint Pierre Kuchly, désormais vice-président en charge de la coordination des unions territoriales. Réélu le 7 janvier 2020 à la présidence de la Confédération des PME pour 5 ans, François Asselin a présenté le nouveau COMEX (très rajeuni et féminisé) de la CPME. Pierre Kuchly, ancien président de la CPM95, entretient avec le président de la CPME des relations privilégiées et de confiance.
Stéphanie Pauzat, gérante de Mil Eclair, entreprise de propreté, sera, à ses côtés, vice-présidente déléguée. Pierre Kuchly est en charge de la coordination des unions territoriales (gérant, LSI gestion des fluides intelligents). Le COMEX de la CPME accueille également en tant que nouveau membre Matthias Fekl. Ancien secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, aujourd’hui président des Brasseurs de France, il sera chargé des affaires internationales de la Confédération. Accéder à la liste complète du Comité exécutif : https://www.cpme.fr/sites/default/files/2020-02/COMEX_CPME_12022020.pdf
« Parallèlement à mon implication au sein de la CCI 95, je suis très honoré de prendre ces nouvelles responsabilités afin de porter la voix du Val d’Oise à haut niveau, et de défendre les intérêts des PME – PMI, aux côtés de François Asselin. Mon engagement sur le département en tant que président de la CCI 95 reste intact et il me tient à cœur de poursuivre les relations initiées avec l’ensemble des acteurs politico-économiques du département. » Fédérateur, Pierre Kuchly entend continuer à rassembler et à travailler avec tous les acteurs du territoire sur des sujets centraux (comme la concertation lancée à son initiative en début d’année autour de l’avenir du Triangle de Gonesse).
Le COMEX de la CPME compte 50% de femmes parmi les vice-présidents de la CPME, des artisans, des dirigeants de TPE/PME/ ETI engagés dans leurs territoires : 1 président de CMA, 1 président de Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), 2 présidents de CESER, 4 présidents de CPME territoriales, 5 présidents de fédérations professionnelles. 100% des dirigeants sont en activité dont 25% d’indépendants et de dirigeants de TPE de moins de 11 salariés et 20% de chefs d’entreprises de plus de 200 salariés.
par Audrey Le Meur | 26 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Innovations
Île-de-France Mobilités poursuit ses expérimentations pour proposer aux Franciliens des solutions simples pour faciliter les transports au quotidien. Depuis le début de l’année 2020, la STIVO (réseau de l’agglomération de Cergy- Pontoise qui dessert 14 communes par 22 lignes) offre la possibilité d’acheter un ticket d’accès à bord grâce à un SMS envoyé depuis n’importe quel téléphone portable utilisant les réseaux Orange, SFR ou Bouygues.
Île-de-France Mobilités poursuit sa politique de modernisation de la billettique pour faciliter la vie des Franciliens avec un nouveau service de billettique parfaitement sécurisé et accessible depuis son mobile (Samsung ou smartphone équipé de la technologie NFC), et qui permet d’implanter le ticket SMS dans le réseau STIVO. Les usagers des bus de ce réseau peuvent désormais obtenir un titre de transport sur leur téléphone mobile, quel que soit le type de leur portable, en envoyant un simple code STIVO au numéro 93100. Ils reçoivent alors leur titre de transport par SMS, dont le montant sera prélevé sur leur facture mobile à la fin du mois, au prix habituel du ticket vendu à bord (2€), sans surcoût.
Simple et pratique
Le ticket SMS est accessible à la plupart des usagers : il suffit d’avoir un téléphone portable, pour se procurer sont titre de transport. Une technologie simple, ouverte à un très large public, qui procure de nombreux avantages, pour les usagers comme pour le réseau :
- Fluidité / Gain de temps : acheter un ticket au conducteur retarde l’ensemble des passagers du bus puisque le conducteur ne peut pas se consacrer à sa mission première, à savoir, conduire le bus.
- Lutte contre la fraude : le ticket SMS supprime l’excuse du manque de monnaie et permet au conducteur de rester concentré sur la vérification des titres de transports de l’ensemble des passagers montant dans le bus.
- Le ticket SMS poursuit sa route en Île-de-France
Île-de-France Mobilités continue donc son expérimentation avec la STIVO (le réseau de l’agglomération de Cergy-Pontoise). Depuis septembre 2018, il s’agit du 7ème réseau à adopter le ticket SMS : Versailles (Keolis-Phébus), Beauchamp (Cars Lacroix), Roissy (Keolis-Filéo), Evry (TICE), Nemours (Transdev) et la Vallée de l’Oise (Ceobus) ont déjà mené cette opération avec succès. Le ticket SMS a été développé par la société Atsukè, leader de la distribution de tickets de transport unitaires.
Ticket SMS, mode d’emploi
- Avant de monter dans le bus : l’usager envoie un code par SMS (ex : STIVO – à Cergy). Ce SMS est facturé au prix du ticket acheté à bord d’un bus (2€). Il est valable 1h à compter de l’envoi du SMS. Le service est disponible sur les réseaux Orange, SFR et Bouygues.
- Réception du titre de transport : une fois le code envoyé, l’usager reçoit en retour sur son téléphone portable un titre de transport complet.
- En montant dans le bus : l’usager présente son titre de transport sur téléphone au conducteur.
par Audrey Le Meur | 26 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Investissements
Après 10 ans d’ouverture à Pontoise (depuis le 6 mars 2010), GO Park, complexe intérieur de 10 000 m2, a déjà reçu près d’un million de joueurs, venus pratiqués le paintball, le foot en salle, le foot en bulle, le combat de sumos, le tir à l’élastique, le babyfoot humain ou encore le rodéo mécanique et extérieur. Go Park dispose également d’un parc de 8 ha avec 7 terrains de paintball outdoor à 15 mn de Pontoise (sa toute première activité créée il y a 22 ans, avant que l’enseigne ne développe de nouvelles activités complémentaires). L’équipe ne compte pas en rester là et va continuer à diversifier son offre loisirs. De nouvelles pratiques insolites arrivent sur le site avec le lancer de haches, qui promet d’être l’attraction de la saison 2020, mais aussi le trampoline et l’escalade ludique prévus pour cet été.

Pour ses 10 ans, GO PARK, dirigé par Christophe Tailliandier, se réinvente. L’ensemble des espaces va être réagencé pour optimiser encore mieux les infrastructures intérieures et intégrer de nouvelles activités. Dès le 1eravril, huit pistes de lancer de haches avec cibles seront inaugurées chez GO Park. Mais, il ne s’agira que d’un avant-goût, puisque le site évoluera encore cet été avec un espace de 2000 m2, dédiés aux trampolines sous toutes ses coutures. L’escalade ludique va également faire son entrée sur le site. Accessible à tous, adultes et enfants à partir de 4 ans, ces installations permettront de grimper en sécurité et en autonomie grâce à des systèmes d’auto-assurage. Un nouveau terrain de paintball type urbain verra le jour pour satisfaire une clientèle demandeuse d’ambiances immersives. Enfin, les espaces réceptifs seront aussi complètement repensés, pour accueillir les particuliers comme les entreprises, friandes du lieu pour l’organisation de leur team building ou soirées de fin d’année (+ de 2000 chaque année), dans les meilleures conditions. Les amateurs de sensations fortes ne sont pas au bout de leurs surprises.
Contact : Cécile Fichten au 01 34 42 68 05 – cecile@gopark.fr – https://gopark.fr
par Audrey Le Meur | 26 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Evenement, Institutionnels
Quatre agriculteurs ont été soutenus par le département et ont reçu une aide des mains de la présidente du Conseil départemental, lors du salon de l’agriculture ce lundi, qui leur permettra d’acquérir du matériel agricole, plus précisément des bineuses. Parmi eux, Laurent Châtelain (SCEA Châtelain Maraichage), Edouard Degremont (SCEA des Vanneaux), Florian Dezobry (EARL Dezobry Frères) et Guillaume Moret (EARL Moret). Au total, le département aura contribué à hauteur de 19 500 euros pour aider ces agriculteurs entreprenants, en quête d’évolutions permanentes dans leurs activités.
Diminuer les apports chimiques et les doses de produits phytosanitaires : voici le point commun entre ces quatre exploitants valdoisiens, soucieux de la préservation de leur environnement. Difficile encore aujourd’hui de les éradiquer complètement et de basculer vers du 100 % bio, qui impliquerait un changement de pratique et de process complet, très complexe à mettre en oeuvre. Pour autant, tous pratiquent une agriculture raisonnée, qui prend en considération le respect du bien-être animal, de l’environnement et de la santé du consommateur. Le concept a pris de l’ampleur ces dernières années et offre un bon équilibre entre productivité et environnement.
Laurent Châtelain, premier récipiendaire, va pouvoir acquérir, grâce à l’aide du Conseil départemental, une bineuse pour le maraichage bio (40 à 50 légumes différents sur 6 ha), diversification qu’il a opéré il y a quelques années. Il est également céréalier traditionnel au Thillay et pépiniériste sur 100 ha de terre (le plus grand d’Ile-de-France).
Florian Dezobry, qui cultive des céréales, des betteraves et des légumes, a reçu une aide de 8858,75 euros pour l’acquisition de trois bineuses « passe-pieds » à Villiers-le-Sec. Il développe en parallèle une nouvelle structure baptisée le Bon Plan, qui propose des fruits & légumes en vente directe & circuit court, couplée à une conserverie de légumes, à la préparation et distribution de plats cuisinés dans l’optique de fournir les consommateurs toute l’année. Ce projet rassemble plusieurs jeunes exploitants autour de Florian, tous investis par l’envie d’innover, de faire évoluer le métier et le rapport au consommateur. Le jeune agriculteur a remercié les services du département pour leur soutien et leur présence, notamment en 2016, année très compliquée pour la profession.
Enfin, Edouard Degremont (SCEA des Vanneaux à Presles), a reçu une aide de 4251,80 et Guillaume Moret (céréales et fraises au Plessis Gassot), la somme de 4814,10 euros.

par Audrey Le Meur | 26 Fév, 2020 | A la une, Actualitēs, Evenement
Le conseil départemental du Val d’Oise réitère sa participation au salon de l’agriculture qui se tient toute cette semaine, à Paris-Porte de Versailles. Le département entend mettre à l’honneur ses filières agricoles et agroalimentaires sur son stand (Hall 3, allée F, stand 13). Le Val d’Oise compte plus de 55 000 hectares de terres agricoles, 615 exploitations et près de 50% du territoire sont dédiés au monde agricole ! Ce lundi, la présidente du Conseil départemental, Marie-Christine Cavecchi, accompagnée d’une délégation d’élus, s’est rendue sur le salon et a pu s’entretenir longuement avec les jeunes agriculteurs valdoisiens sur les enjeux de la profession, les problématiques inhérentes au métier et leurs projets de développement. La présidente a également rencontré les exploitants du département exposant sur le salon comme la Champignonnière de la Marianne (Méry sur Oise), la Ferme brasserie du Vexin et l’Huilerie avernoise, avant de remettre une aide départementale à quatre exploitants agricoles du territoire, pour l’achat de matériel leur permettant de limiter l’apport de produits phytosanitaires.
Marie-Christine Cavecchi a passé la journée sur le salon, la plus grande foire agricole de France, rendez-vous incontournable qui enregistre pas moins de 630 000 visiteurs chaque année. Julien Sarazin a ouvert la marche en accueillant la délégation dans le pavillon 1, qui rassemble les bovins, porcins, ovins… Le jeune exploitant élève des Charolaises (les bovins de race charolaises sont élevés pour leur viande) à Chaussy et développe en parallèle la polyculture (céréales, betteraves, lin, luzerne, épeautre…), dont une partie se destine à l’alimentation du cheptel. La ferme emploie 5 personnes. Issu d’une famille d’éleveurs depuis 4 générations, Julien n’a jamais envisagé de faire un autre métier, une passion depuis qu’il est enfant.
Il élève une cinquantaine de vaches charolaises (sur un total de 350 bêtes), qui donnent chaque année naissance à des veaux, vendus vers l’âge de 6 mois comme broutards pour l’engraissement. Il s’implique depuis 2007 au sein du syndicat des jeunes agriculteurs d’Ile de France. Depuis quelques années, la famille a développé la vente en directe avec le particulier, un mode de commercialisation sans intermédiaire bien plus avantageux et valorisant. Faute d’infrastructures, les Sarazin sont obligés d’aller à l’abattoir de Neubourg (27). La viande y est travaillée par un boucher qui prépare des caissettes d’environ 15 à 20 kg, ensuite vendues à des clients réguliers et fidèles des environs, ce qui assure un revenu régulier tout au long de l’année. Le jeune homme a également mentionné le manque réel de vétérinaires dans les campagnes et les difficultés que pose cette pénurie en cas d’urgence.
La visite s’est poursuivie avec les céréaliers. Nicolas Hervin, 24 ans, qui a repris l’exploitation céréalière (blé, orge, colza, betterave sucrière) de son père à Bellefontaine, a fraichement été élu à la présidence de la Chambre des jeunes agriculteurs du Val d’Oise. Contrairement aux générations précédentes, celle de Nicolas doit faire face à de nouveaux enjeux : les aléas climatiques, mais aussi la concurrence de pays comme la Russsie, qui, avec des productions massives, font baisser les cours des prix du blé de façon significative. « Quand il a commencé, explique-t-il, mon père savait en semant son blé combien il le vendrait. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ». Comme beaucoup de ses confrères jeunes et moins jeunes, Nicolas a dû diversifier son activité au moment de prendre la succession de son père. « J’ai lancé une production d’asperges blanches en vente directe. La diversification est presque devenue obligatoire. Il y a tellement de risques de tomber sur une mauvaise année qu’on ne peut plus concentrer notre activité sur une seule production. »
Et l’usage des produits phytosanitaires, qu’en est-il ? A l’heure du bio et des préoccupations liées au développement durable, la question est prégnante. Les jeunes agriculteurs tendent plutôt vers une agriculture raisonnée : une utilisation réduite au minimum des engrais, un ciblage plus précis, pour limiter les maladies et conserver un rendement acceptable. « Si toute le monde se met au bio, la production baissera et on n’arrivera plus à produire assez. » Comme ses confrères, Nicolas exploite environ 200 ha de terres et revend son blé à la coopérative Agora, engagée pour la promotion d’une agriculture responsable et acteur incontournable de l’agriculture de l’Oise et de la filière céréales du Nord de Paris. Pour l’achat des machines, dont le ticket d’entrée avoisine les 200 000 euros, les agriculteurs mutualisent leurs investissements ou passent par des CUMA, Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole, leur permettant de mettre en commun leurs ressources afin d’acquérir du matériel agricole.
La visite s’est poursuivie avec la Champignonnière de la Marianne (Méry sur Oise), la Ferme brasserie du Vexin de Denis Sargeret et l’Huilerie avernoise. Des temps d’échanges sympathiques, qui ont permis à chacun de faire passer des messages auprès des élus, notamment les difficultés rencontrées pour travailler avec les collectivités et ainsi privilégier dans les écoles par exemple, la consommation de produits sains et locaux.

