par Audrey Le Meur | 13 Nov, 2019 | A la une, Actualitēs, Emploi, Formation
Stéphane CLAUDEL fait partie du groupe d’industriels qui a participé à l’élaboration de cette « action territorialisée », qui s’inscrit dans le cadre du dispositif porté par la région Ile-de-France, piloté en lien avec de nombreux acteurs institutionnels (AVEC et sa plate-forme RH, la Direccte UD95, la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, Pôle Emploi…).
Cette action permet de former une douzaine de monteurs – ajusteurs dans les métiers de l’aéronautique, qui seront opérationnels au cours du premier semestre 2020 après 800 h de formation. Objectif : répondre à la pénurie de main d’oeuvre dans ces métiers. Les entreprises mobilisées (une dizaine parmi lesquelles NIMROD Technologies, CERPI, Berger Metal, FTS, Symag, Brozavia…), implantées sur le territoire d’Argenteuil, de Cergy-Pontoise et d’Andilly, se sont engagées à embaucher leurs futures recrues à l’issue de cette formation qualifiante.
Le dirigeant nous a reçus dans son entreprise pour évoquer tout l’enjeu de ce dispositif qui prend le problème à bras le corps en partant d’un vrai besoin « terrain ».
C’est une première dans le département. Dirigeant de plusieurs sociétés industrielles (AEG à Argenteuil, spécialisée dans le cintrage et l’emboutissage par l’automobile ; SGD Meca à Saint-Ouen l’Aumône, entreprise d’usinage industriel ; et Berger Metal à Saint-Ouen l’Aumône, qui fabrique des pièces aéronautiques), Stéphane CLAUDEL s’implique depuis de nombreuses années pour rapprocher les industriels et les mobiliser (il a pris part dès l’origine au comité mécanique Ile de France). Soucieux de jouer la carte de l’anticipation en matière de formation, il y voit un passage obligé pour assurer la relève et préparer l’avenir des PMI. « Former des jeunes est incontournable. Les entreprises ont toutes un rôle à jouer. Il ne faut pas attendre les bras croisés que les choses se fassent toutes seules. Au contraire, chacun doit se mobiliser face à l’absence de formations adéquates sur le marché. Il est nécessaire d’anticiper les besoins et de faire remonter nos attentes pour mieux cibler les actions à mettre en place. Il en va de même en matière d’apprentissage. Au sein des sociétés que je dirige, nous formons chaque année en moyenne deux apprentis. Nous les repérons souvent lors d’un premier stage et, s’ils se montrent intéressés pour continuer dans cette voie, nous leur proposons de revenir pour se former chez nous. Cela permet d’avoir un roulement permanent et de les embaucher par la suite, un pari que l’on fait sur le long terme, qui s’avère payant. »
Un projet sur-mesure pour les industriels
Depuis plus d’un an, le groupe travaille à l’élaboration d’un projet « cousu main » dont la vocation est de répondre, de façon parfaitement ciblée, aux besoins des chefs d’entreprise dans ces métiers et filières en tension.« Il faut du temps entre le lancement de l’idée et sa concrétisation. Tous les acteurs, privés comme publics, en lien avec la région, se sont assis autour de la table, poursuit Stéphane CLAUDEL. Cette mobilisation d’ensemble va déboucher très concrètement sur une formation qualifiante adaptée à nos problématiques territoriales. Les demandeurs d’emploi ont été approchés. Les entreprises ont participé à la sélection pour choisir les candidats. Pour devenir ajusteur-monteur, il n’y a pas de niveau requis, de limite d’âge, simplement savoir lire et écrire, être un peu manuel et surtout, avoir une bonne dose de motivation, une certaine rigueur de travail et de la méticulosité, les principales qualités attendues sur ce type de poste. »
Le sourcing effectué a permis d’identifier une vingtaine de candidats potentiels. En septembre, une journée de présentation a été organisée afin d’expliquer le cursus aux participants, de répondre aux questions et de retenir in fine une douzaine de personnes pour intégrer la formation. Les cours sont dispensés au lycée Jean Jaurès d’Argenteuil, qui dispose d’un plateau technique. Des périodes de stage en entreprise permettront de ponctuer les apprentissages théoriques pour mettre en application les acquis. En avril, à l’issue de la formation, les stagiaires intégreront les entreprises qui se sont engagées à les embaucher.
« Il y a des attentes, qu’il s’agisse des entreprises, parfois contraintes de refuser certaines commandes car elles n’ont pas les ressources en interne pour les réaliser ou des personnes en recherche d’emploi, souvent sans qualification, qui peinent à trouver un job. Grâce à cette action, elles auront accès à une formation sur-mesure, qui leur offrira des perspectives d’avenir intéressantes, en termes de salaire et d’évolution de poste.
Pour plus de renseignements : Anna KUJAWA Responsable du service d’appui aux entreprises – Plateforme d’Appui RH / 12 avenue des Béguines – Immeuble Le Cervier B – 95800 Cergy / Tél. : 01 34 41 70 70 – 06 98 78 86 74
Encadré :
Un métier mal connu : le monteur – ajusteur doit être capable de lire et d’analyser des plans, de maitriser les machines d’usinage conventionnelles etnumériques, de savoir contrôler les pièces assemblées ou ajustées, de réaliser des soudures et des alésages. Il réceptionne d’abord toutes les pièces du système mécanique (rivets, écrous, vis, molettes…) à réaliser. Il les ajuste et les assemble les unes aux autres selon un ordre qu’il détermine lui-même ou en suivant les instructions d’un document technique pour qu’elles forment un ensemble qui répond aux exigences du client. Quand tout l’équipement est assemblé, il en contrôle le bon fonctionnement par une série de tests et d’essais. Il procède alors aux ultimes réglages et aux mises au point qui s’imposent.
MEMO :
En savoir plus sur le Dispositif de financement « actions territorialisées » de la région Ile de France
MEMO : en savoir plus sur le Dispositif de financement « actions territorialisées » de la région Ile de France
par Audrey Le Meur | 13 Nov, 2019 | A la une, Actualitēs, Emploi
Mix Job est une plateforme de recherche d’emploi à la frontière entre le site de rencontres et de coaching. Son fondateur, Michael Mesere, lauréat du Réseau Entreprendre, a fait ses armes dans le domaine du marketing digital, avant de lancer son propre projet et d’installer ses quartiers à Cergy, immeuble Ordinal.
L’objectif de Mix job est d’aller plus loin qu’un job board classique en faisant matcher l’offre et la demande (beaucoup d’offres sont non pourvues et 8 millions de personnes cherchent chaque année à changer de poste). L’idée est de mettre en contact les entreprises et les candidats ayant le plus de points communs et un maximum d’axes de convergence. Au contraire, si la candidature ne correspond pas, elle est écartée. La plateforme s’appuie sur un algorithme prenant en compte de nombreux critères.« Lorsque le candidat crée son profil, explique Michael Mesere, on lui demande qui il est, quels sont ses savoir-faire, ses qualités, les langues qu’il parle, ses centres d’intérêt, où il habite afin de privilégier la proximité… »
Après analyse de toutes ces données, la plate-forme délivre un coefficient d’employabilité qui s’avère être un outil très efficace d’aide à la décision. L’entreprise peut aussi indiquer au préalable qu’elle souhaite prioritairement recruter une personne résidant à moins de 30 mn de l’entreprise par exemple, un critère qui aura plus de poids. La plateforme peut également suggérer des profils de candidats au recruteur. De son côté, la personne en recherche d’emploi est accompagnée dans ses démarches par un coach digital qui l’encourage au quotidien à booster sa réactivité. Elle reçoit régulièrement des messages pour l’aider à avancer dans ses recherches… Candidats et recruteurs peuvent même entrer en contact directement et échanger avant de se rencontrer.

https://www.mixjob.fr
par Audrey Le Meur | 25 Oct, 2019 | A la une, Actualitēs
Joëlle Castro a reçu le 22 octobre dernier la légion d’honneur des mains de Geoffroy Roux de Bezieux, président du MEDEF, au Shangri-La Hotel. Directeur général délégué et administrateur du groupe Mobilitas, elle a été honorée pour sa vie de contributions professionnelles et de promotion des femmes dans les affaires à travers le monde. Beaucoup de monde l’entourait pour vivre ce moment exceptionnel, et notamment les femmes de la délégation FCE 95, qu’elle a présidée deux ans et largement contribué à dynamiser.
Joelle Castro s’est adressée aux nombreuses personnalités, amis et membres de sa famille présents, venus assister à cette belle cérémonie. « Je tiens à vous dire que ce soir je suis particulièrement émue et touchée de voir une si belle assemblée dans ce magnifique salon Napoléon de l’hôtel SHANGRI-LA. Vous avez toutes et tous très vite répondu présents pour assister à cette remise des insignes de Chevalier dans l’ordre national de la légion d’Honneurqui consacre mes décennies d’engagement à l’international. »
Joelle Castro avait à ses côtés Sarah Rosette Taieb, sa mère, qui, avec André Isaac Taieb, s’est lancée dans l’aventure entrepreneuriale pour ouvrir une petite société de transport et déménagement national en 1974 sous le nom d’AGS. Son père conduisait son camion, sa mère était au bureau et s’occupait de l’administratif et du développement commercial en distribuant des flyers très tôt le matin dans tout Paris. Les 4 enfants (Serge, Alain, Gilles et Joëlle), sont entrés au fur et à mesure dans l’entreprise familiale pour en assurer le développement et faire de cette petite SARL, l’ETI patrimoniale internationale qu’elle est aujourd’hui.
« Nous étions dotés chacun à notre niveau de la bonne boite à outil et des qualités entrepreneuriales nécessaires pour développer et faire prospérer cette entreprise. Mes parents nous ont transmis leurs valeurs morales, le gout de l’effort et du travail bien fait, un sens aigu du commerce, et l’ambition de réussir. Nous avons très vite compris que pour pérenniser l’entreprise, se développer rapidement, mais durablement, il fallait se tourner vers l’international et c’est ce que nous avons entrepris. Nous avons un visionnaire dans la famille, mon frère Alain, Président du Conseil de surveillance qui a toujours su montrer la bonne voie et la bonne impulsion pour le groupe. Nous avons donc suivi tous ensemble cette nouvelle trajectoire et en 45 ans, MOBILITAS est devenu une belle ETI internationale avec près de 5000 personnes collaboratrices et collaborateurs, répartis sur 203 filiales dans le monde avec des implantations totalement opérationnelles en Afrique, en Asie, en Europe au Moyen-Orient, et dans les Caraïbes. »
La feuille de route du groupe, en constante évolution, adaptation, consolidation depuis des décennies a conduit l’entreprise à s’implanter dans toutes les zones ciblées, soit en créant Ex nihilo des filiales soit en jouant de l’accélérateur de la croissance externe. Aujourd’hui, le groupe MOBILITAS poursuit son développement et ses acquisitions dans le secteur du déménagement international de la gestion globale de la mobilité et de l’archivage, physique, numérique et patrimonial. La troisième génération est déjà aux commandes du groupe, avec Cédric Castro, actuellement Président du Directoire qui a hérité du Virus MOBILITAS et donne les nouvelles accélérations.
« Ces activités, projets, constructions, acquisitions, développements, renforcements nous occupent 365 jours sur 365 mais surtout : ils préparent et installent l’arrivée de la troisième voire quatrième génération de notre famille aux affaires, confirmant encore plus s’il le fallait le caractère ETI patrimoniale de MOBILITAS. »
Pour finir, Joëlle Castro a prononcé quelques mots sur son parcours et ses missions internationales au sein du groupe : « J’ai consacré toute ma carrière à la promotion du savoir-faire français dans le monde. Mon ADN de « business développeur » alliant une volonté de fort développement à l’international a permis à mon groupe familial de rejoindre le rang des ETI patrimoniales, champions mondiaux dans leur secteur. Après avoir créé le service international en 1991, mis en place et géré les équipes import-export et commerciales, AGS/MOBILITAS se devait d’être reconnu dans le monde ; j’ai donc pris mon bâton de pèlerin pour parcourir le monde pendant des décennies, et rejoint le CNCCEF pour mettre ce savoir-faire acquis tout au long de ces années au profit d’autres entreprises. J’ai pu créer des réseaux d’une grande richesse et atteindre ainsi les objectifs que je m’étais fixés. »
par Audrey Le Meur | 21 Oct, 2019 | A la une, Actualitēs, Evenement, Formation
Le club ACE a organisé le 17 octobre une rencontre à l’ESSEC afin de découvrir cette grande école de l’intérieur, à l’invitation de Nicolas BURCKEL, directeur du pôle entreprises ESSEC et de son équipe, qui a évoqué l’impact global et l’ancrage local de cette business school, qui partage les mêmes enjeux qu’une entreprise, se veut créatrice d’emplois et de valeurs sur le territoire. A cette occacion, le club avait également convié Isabelle POINSON (Isactive), conférencière dynamique et passionnante, qui est intervenu sur le thème “La gestuelle : un puissant outil de négociation !”. Son intervention interactive et cocasse a permis à chacun d’apprendre à décrypter et comprendre nos attitudes et gestes inconscients, de mieux lire les émotions.
Des salles de cours ouvertes, qui correspondent aux nouveaux formats de pédagogie, des tableaux interactifs… même dans ce domaine, l’ESSEC est à la pointe des évolutions. Avec de gros projets immobiliers en cours pour développer son campus et revoir l’ensemble des modes de circulation, l’ESSEC se positionne comme une école « monde » avec des racines locales, implanté à Cergy depuis 1974. « Il est vrai que la sélection pour entrer à l’ESSEC est exigeante, souligne Nicolas BURCKEL. Nous expliquons à nos étudiants, que leurs futures responsabilités les conduiront à avoir un impact sur la société et qu’il est donc essentiel pour eux d’intégrer certaines dimensions, notamment sociétales et environnementales. Les 160 professeurs de l’école font à la fois de l’enseignement et de la recherche. Ils sont dans une logique permanente de compréhension du monde et des enjeux actuels, qu’ils restituent aux étudiants. » Très tourné vers l’entreprenariat, l’ESSEC travaille avec beaucoup d’entreprises, plus de 2000, donc une centaine avec lesquelles elle a des relations co-construites et des interactions sur mesure. Chaque année, elle répertorie plus de 60 000 offres de stage. Elle est aussi la première école Bac + 5 à avoir ouvert la voie de l’apprentissage et compte environ 20% de boursiers.
Isabelle Poinson a ensuite pris la parole tout en s’inspirant des gestes et des attitudes de ses interlocuteurs pour dynamiser son intervention. « Tous ces codes amènent un vrai plus dans la vente et la négociation, cela fonctionne vraiment ! Mais il ne faut pas non se laisser déconcentrer et chercher à interpréter le moindre mouvement ! »
Essec : 01 34 43 30 00 – relations-entreprises@essec.edu
Isabelle Poinson – Isactive : 06 64 67 20 09 – ipoinson@isactive.fr
par Audrey Le Meur | 18 Oct, 2019 | A la une, Actualitēs, Evenement
Les FCE 95 ont organisé jeudi dernier leur soirée Prestige à l’Abbaye de Royaumont. Un moment très convivial dans un cadre magique, qui a rassemblé près de 150 personnes. L’association, qui regroupe une quarantaine d’adhérentes, fédèrent des femmes chefs d’entreprise, qui mènent de nombreuses actions tout au long de l’année pour soutenir des causes qui leur tiennent à cœur, sensibiliser les plus jeunes à l’entreprenariat, et pousser les femmes à la tête de leur société à prendre des mandats au sein des instances décisionnelles. Le fil conducteur de l’année 2019 était la création artistique dans l’entreprise.
Carole Gratzmuller, qui préside cette année les FCE 95, a présenté le bilan 2019, une année ponctuée par de nombreux ateliers artistiques (tels que la création d’un parfum) animés par Pauline Dumail (Feel by Smell). En 2020, l’association soutiendra le Judo Club Escales d’Argenteuil, qui prépare de jeunes sportifs telles que Clarisse Agbegnenou aux Jeux Olympiques de Tokyo, et cherche des financements pour payer ce long voyage.
Pour illustrer le thème de cette année, les FCE 95 avaient convié Nelly Rodi, très belle société de conseil en innovation et en création. Basée à Paris, Tokyo et New-York, elle est une référence mondiale de la prospective appliquée aux industries et aux services, et accompagne les marques (textile, prêt à porter), les fonds d’investissements, les organismes collectifs dans leur développement stratégique, marketing, produit et digital. La dirigeante a évoqué son parcours, réussissant à s’imposer dans un milieu d’homme, en misant sur la singularité, l’agilité, l’engagement, la transparence et l’expérience… Cette soirée a été ponctuée d’autres interventions (théâtre et chant) requérant la participation du public, avant d’ouvrir le buffet.
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