Dirigeants : le dispositif SOS Entreprises toujours actif

Dirigeants : le dispositif SOS Entreprises toujours actif

Il est bon de réagir dès les premières difficultés. Face à une crise économique qui dure depuis 2008 et fragilise toutes les entreprises, des partenaires s’associent et créent en 2010 SOS ENTREPRISES VAL D’OISE : le Tribunal de Commerce de Pontoise, l’Ordre des Experts-comptables du Val d’Oise, l’Ordre des Avocats du Barreau du Val d’Oise et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise. Le dispositif perdure pour permettre au dirigeant d’anticiper les difficultés qu’il rencontre et ainsi mieux en maîtriser les effets.

En cas de baisse de chiffre d’affaires marquée, découvert bancaire chronique, difficulté pour honorer les échéances fiscales ou sociales et payer ses factures…, un RDV peut être pris avec la cellule SOS Entreprises Val d’Oise. Plus les difficultés sont traitées en amont, plus les solutions sont efficaces.

Le dirigeant est reçu par 4 experts :

– un juge honoraire du Tribunal de Commerce,

– un expert-comptable,

– un avocat,

– et un conseiller économique de la CMA95

Ils analysent la situation et accompagnent le dirigeant dans la recherche de solutions. Quelles que soient les difficultés, des solutions existent ! SOS ENTREPRISES traite tous les sujets ayant un impact marqué sur le fonctionnement de l’entreprise : du litige commercial au problème de bail, en passant par l’augmentation des dettes, le découvert bancaire …

Informations pratiques :

Lieu des rendez-vous : Chambre de métiers et de l’artisanat du Val d’Oise, 1 avenue du Parc à Cergy.

Permanence gratuite et confidentielle 2 fois par mois, le jeudi après-midi, sur RDV.

Contact : CMA du Val d’Oise, Service Développement Économique, 01 34 35 80 00

 

 

 

 

Budget départemental : économies et hausse d’impôts en 2016

Budget départemental : économies et hausse d’impôts en 2016

Budget départemental : économies et hausse d’impôts en 2016

Le vote du rapport du budget 2016 du Conseil départemental s’est tenu le 19 février dernier. Ce budget 2016 s’inscrit dans un environnement toujours plus complexe, affecté par l’adoption de la loi NOTRe. Dans ce contexte, le département doit arbitrer et définir ses priorités budgétaires. Les élus entendent poursuivre la maîtrise du fonctionnement et de la dette pour continuer à investir dans les grands équipements dont le Val d’Oise a besoin pour son développement économique et social. « Nos entreprises ont besoin de remplir leurs carnets de commande et que je préfère 1 euro d’investissement à 1 euro de RSA », a-t-il ajouté. Pour maintenir l’équilibre, le président a annoncé le principe d’une hausse du taux de la taxe sur le foncier bâti indiquant « n’avoir plus aucune marge de manœuvre ».

« La baisse de la DGF (dotation globale de fonctionnement) et l’accroissement toujours moins compensé des charges, notamment dans le domaine social, nous étranglent. L’Etat campe sur des positions inacceptables, à savoir une renationalisation du RSA au cours de l’année 2017 sur la base des dépenses constatées en 2016 et avec transfert vers l’Etat d’une part significative de nos ressources fiscales.

L’insuffisance de compensation pour le seul Val d’Oise a fait économiser à l’Etat 139 millions d’euros en 2015 et 983 millions depuis la décentralisation de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie). Près d’un milliard, à peu de chose près le montant de notre dette. Certains ploient sous les dépenses de RSA, d’autres sous celles de l’APA. Certains sont surtout frappés par la baisse des concours de l’Etat. »

Les priorités :

« Dans l’action en matière budgétaire et fiscale, nous avons tous annoncé être contraints de relever le taux de la taxe foncière du fait du désengagement de l’Etat et de son incapacité totale à faire baisser le nombre d’allocataires du RSA. La baisse de nos ressources et la hausse de nos dépenses depuis plusieurs années ne peuvent en aucun cas être compensées par notre plan d’économies. Bien que ce dernier ai été engagé dès 2011 et régulièrement amplifié au prix de décisions douloureuses, bien qu’il atteigne aujourd’hui un niveau de 70 millions d’euros annuels, soit l’équivalent de 4,4 points de produit de taxe foncière, la hausse de nos dépenses obligatoires et les coupes dans nos ressources sont plus rapides, sont trop rapides. »

« Deuxième priorité budgétaire : notre endettement qui est un des voire le plus élevé de France et que nous ne pouvons en aucun cas nous permettre de le laisser filer, au risque de compromettre pour de bon notre accès aux financements dont nous avons besoin. »

« Enfin, notre investissement, que nous nous refusons à sacrifier. Parce que nous avons le devoir d’investir dans notre patrimoine aujourd’hui. Parce que nous devons accompagner le développement de nos territoires en matière de collèges, de route. Parce que nous devons poursuivre l’équipement du département aux côtés des si nous touchons à la taxe foncière, c’est avec un absolu contre-cœur. C’est simplement que, comme une trentaine d’autres départements dont tous ceux de la Grande Couronne, nous estimons qu’on ne nous laisse pas d’autre choix que d’endosser l’impopularité fiscale en lieu et place des véritables responsables, qui sont ceux qui se défaussent de leurs responsabilités sur les collectivités locales. »

Un mot sur la loi NOTRe

Votée en août 2015, la loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) conforte le rôle des Départements en matière de solidarités humaines et territoriales. Elle prévoit le transfert des compétences transports interurbain et scolaire, et la fin de l’essentiel de leurs possibilités d’intervention en matière de développement économique.

 

BioRécif : un élevage de coraux d’exception pousse dans le Val d’Oise

BioRécif : un élevage de coraux d’exception pousse dans le Val d’Oise

C’est une activité plutôt inattendue que développe depuis 2015 Biorécif, située à Montmorency : la commercialisation de coraux de culture, reproduits dans ses cuves d’élevage. L’entreprise a pour vocation de préserver l’environnement en évitant la collecte des populations de coraux sauvages. Les particuliers amateurs peuvent ainsi acquérir des coraux d’exception et les placer dans leur aquarium. L’offre se destine également aux chercheurs et aux aquariums publics souhaitant obtenir différents spécimens exceptionnels.

A l’origine de BiORécif, se cache un trio aux profils très complémentaires. Il y a Pascale Azzoulai, à la fois docteur en pharmacie et biologiste marin, passionnée depuis plus de 20 ans par les récifs coralliens. Elle a effectué différents voyages : Galapagos, Océan Indien, Mer Rouge, Caraïbes, participe a des études scientifiques sur le milieu marin en relation avec différents organismes de renommées internationales. Par son intermédiaire, outre la commercialisation des espèces de coraux durs, mous, et asymbiotiques, BiORécif a aussi pour vocation de participer à des programmes de recherche sur l’amélioration de la maintenance des espèces, la coloration, la croissance, la durée de vie… A ses côtés son époux, Jean-Michel Azzoulai, passionné par l’aquariophilie marine depuis plus de 20 ans, spécialiste de l’entretien et l’élevage des coraux, mais aussi gestionnaire, organisateur et coordinateur de la société. Le troisième associé, Gilles, technicien expert en aquariologie, travaille depuis plus de 15 ans dans la commercialisation des espèces marines et récifales. Ensemble, ils sont à l’origine de cette activité plutôt atypique.

BiORécif, s’approvisionne via ses réseaux internationaux, de coraux exceptionnels à partir desquels l’équipe réalise une reproduction asexuée. Toutes les espèces sont collectées légalement, cultivées (par reconstitution du phénomène naturel) et élevées dans le respect de leur biotope d’origine. A ce jour, seules quelques entreprises en France ont recours à ce processus de reproduction. À partir d’animaux dits « géniteurs », venus d’ailleurs, des gros spécimens sont bouturés, telles des plantes. Ils se régénèrent tous seuls dans une eau à 25°C avec un éclairage à LED maîtrisé qui reproduit la lumière du jour avec un modulateur pour simuler les passages nuageux et la nuit comme sous les tropiques.

A des milliers de kilomètres des eaux tropicales, l’eau du robinet est transformée en eau de mer grâce à un osmoseur. Chaque espèce (une centaine au total, choisie pour leur couleur notamment) grandit à son rythme. BiORécif dispose actuellement dans ses locaux de 5000 litres répartis dans 7 cuves, chacune ayant un fonctionnement indépendant afin de reconstituer différents biotopes spécifiques à chaque groupe d’espèce. La société a opté pour un mode de commercialisation originale puisque la vente se fait en ligne via son site. Les amateurs peuvent aussi trouver sur le site des aquariums et toute sorte de matériel dédié à l’aquariophilie.

Contact : contact@biorecif.com, Tél. : 09 71 46 60 17

www.biorecif.com

 

 

Contact Entreprises dans tous les bureaux de Poste “Pro” du Val d’Oise

Contact Entreprises dans tous les bureaux de Poste “Pro” du Val d’Oise

La diffusion évolue pour encore plus de proximité. Contact Entreprises vient de mettre en place un partenariat avec la Poste, qui propose désormais notre support en libre service dans ses 15 bureaux de Poste Pro du territoire. Si vous souhaitez également tenir à la disposition de vos salariés ou clients le magazine Contact Entreprises, participer à sa diffusion dans le département, n’hésitez pas à nous contacter (vpaviot@mfpromotion.fr). Pour nous suivre au quotidien, rejoignez-nous aussi sur Facebook : https://www.facebook.com/ContactEntreprises95

 

Les bureaux de Poste partenaires :

Saint-Ouen / Méry : 21, avenue des gros chevaux (Saint Ouen l’Aumône)

Roissy Paris nord 2 : 14, rue de la Perdrix (Villepinte)

Tremblay Roissy : 2, rue du Té (Tremblay en France)

Eragny : 75 avenue du gris chêne

Goussainville : 1 rue Joseph Jacquard

Saint-Gratien : rue Hector Berlioz

Domont : 4 rue des Boisseliers

Herblay : 17 avenue Paul Langevin

Ermont : rue du centre technique

Groslay : rue des Ecricolles

Cormeilles en parisis : 29 rue du travers des Champs Guillaume

Luzarches : allée des cerisiers

L’isle Adam : boulevard Napoleon

Magny en Vexin : 23 rue Gutenberg

Cergy / Osny 3 rue du Petit Albi (Cergy)

 

Banque de France : Michel Ortiz commente les grandes tendances

Banque de France : Michel Ortiz commente les grandes tendances

Le nouveau directeur de la succursale départementale de la Banque de France, a convié les entreprises, le 17 février dernier, à un petit-déjeuner organisé à l’appart Hôtel Olivarius, pour dresser le bilan économique de l’année écoulée et évoquer les perspectives en 2016. Dans un contexte de stabilisation des économies avancées et du ralentissement des économies émergentes, la croissance devrait être encore positive cette année et en 2017, après avoir enregistré une hausse de +1,5 point en 2015. Dans l’ensemble, le climat des affaires se redresse légèrement même si certains indicateurs restent encore préoccupants.

Au niveau mondial, on note de nombreuse incertitudes macro-économiques conjoncturelles  extérieures à l’Europe : l’inquiétude qui plane sur la Chine, les bouleversements sur les marchés financiers, la dépréciation des monnaies émergentes… Le recul du prix du pétrole a quant à lui eu un impact favorable sur la balance commerciale, l’inflation reste à la baisse et devrait avoisiner les 2%. D’autres facteurs positifs vont dans le bon sens : change favorable au niveau de l’Euro, taux d’intérêt faible, politique budgétaire moins contrainte. Michel Ortiz a indiqué que l’amélioration pour la zone euro était incontestable, mais que la France bénéficiait moins favorablement que les autres de cette phase d’expansion, avec une hausse moins rapide du PIB qu’en Allemagne par exemple. « La liquidité bancaire est bonne, mais ne trouve pas à se placer auprès des entreprises. La BCE fait tout pour soutenir le crédit aux entreprises et faire baisser les taux. La moitié du taux de croissance a ainsi été induite par la politique monétaire qui permet une plus grande facilité de crédit. »

Autre points négatifs pour la France : le coût du travail, qui reste stable sur la période, mais freine toujours la compétitivité. Si la situation relative en France s’améliore, la perte de compétitivité antérieure reste. La dette publique ne cesse de croître alors qu’elle est en forte baisse en Allemagne. Un véritable handicap pour notre économie et un défi à relever. Le déficit de la balance commercial est lui aussi toujours très important (-46 milliards d’euros en 2015), avec une légère amélioration, mais insuffisante, qui repose sur les 120 000 entreprises exportatrices françaises. L’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, sont en excédent. D’après la Banque de France, 87% des dirigeants d’ETI envisagent une hausse de leur chiffre d’affaires en 2016.

Zoom sur l’Ile-de-France

Suite à l’enquête annuelle réalisée auprès d’un panel d’entreprise, la Banque de France publie chaque année les grandes tendances en Ile-de-France. En 2016, dans l’industrie, le chiffre d’affaires global devrait peu évoluer, le dynamisme du secteur des équipements électriques et électroniques compensant la baisse d’activité dans la fabrication de matériel de transport. Les effectifs seraient stables dans l’ensemble mais la part des intérimaires dans les effectifs totaux devrait, toutefois, décroître légèrement. La rentabilité pourrait augmenter ou se stabiliser pour la majorité des entreprises et les industriels pensent poursuivre leur effort d’investissement notamment dans le matériel de transport et les équipements électriques et électroniques.

Du côté des services marchands, le rythme de croissance devrait s’amplifier (+2,9%) dans presque tous les secteurs surtout grâce à l’export. Les chefs d’entreprise prévoient de concrétiser de nouvelles embauches, notamment dans le conseil pour les affaires et la gestion, le conseil en publicité et l’ingénierie technique.