par Audrey Le Meur | 12 Oct, 2022 | A la une, Actualitēs, Evenement
Le 6 octobre dernier s’est tenue la 10° soirée des Lauréats du Réseau Entreprendre au Théâtre des Louvrais – Points Communs. Cet événement phare de l’association a permis de mettre en avant les 14 lauréats de l’année passée et de mieux faire connaitre l’association.
L’histoire de Réseau Entreprendre débute en 1986 lorsqu’André Mulliez, industriel du Nord de la France confronté à des licenciements massifs dans son entreprise Phildar, lance cette maxime visionnaire et pleine de bon sens : « Pour créer des emplois, créons des employeurs ». Son idée : faire réussir des entrepreneurs à potentiel de création d’emplois en leur transmettant le savoir-être et l’expérience de chefs d’entreprise en activité, au travers d’échanges de pairs à pairs.
Aujourd’hui, avec son offre basée à 100% sur des méthodes d’entreprise, Réseau Entreprendre accompagne tous les créateurs d’emplois, à tous les stades de développement et de croissance de l’entreprise. Cette méthodologie est d’autant plus primordiale que dans ce monde qui change, avec de nouveaux modèles économiques et sociaux, les entrepreneurs ont plus que jamais besoin d’être accompagnés par des pairs, dont l’expérience leur est essentielle pour réussir.
Lors de cette soirée, le réseau a mis en avant 14 jeunes dirigeants d’entreprise :
Cosmecode : Sarah MELLOUKI / Cosmecode est une start-up beautytech qui digitalise l’outil de conversion le plus puissant dans le domaine de la beauté : le conseil personnalisé.
Skraps : Peniel MATETA et Josué NGOM / La marketplace sociale 100% bricolage où particuliers et professionnels peuvent acheter, vendre ou donner surplus de chantiers, matériels et produits de bricolage d’occasion et également partager conseils et bonne pratiques de bricolage écoresponsables.
Mama Bears : Nathalie MOYSAN / Plateforme numérique à destination des mamans solos pour créer un réseau d’entraide, avoir accès à des ateliers en ligne et bénéficier d’une plateforme d’échange de maisons entre les participantes.
Syderal : Franck LONGIERAS / Installation et entretien de tous vos systèmes de retransmission d’alarmes : téléalarmes ascenseurs, téléalarmes techniques ou sécurité télésurveillance, vidéo surveillance et contrôle d’accès…
Petit Bloom : Stéphanie AUTRET / Marque éthique et engagée d’éveil et d’art de vivre pour les petits de 0 à 6 ans. L’objectif est de faciliter l’apprentissage des petits, éveiller leur imagination et leur offrir un univers naturel et animalier complet avec des produits made in France et qui respecte l’environnement.
Dry 4 good : Jean-Gabriel DIJOUD et Romaric JANSSEN / Dry4Good propose des ingrédients déshydratés aux qualités nutritionnelles et organoleptiques naturelles inégalées pour les professionnels de l’alimentation, industriels et indépendants.
ByCol.ai : Yossef ABOUKRAT / Enceinte avec un assistant vocal conçue pour l’hôtellerie, axée sur la confidentialité des données des utilisateurs. En l’absence de cloud, chaque donnée est traitée en local.
Ergoneo : Audrey ANTONI / Formations innovantes et adaptées dédiées aux nouveaux recruteurs, qu’ils soient dans des cabinets de recrutement, en entreprise ou à leur compte.
Garage de l’avenir : Cédric RICORDEAU / Garage automobile
Alyzeos : Frédéric NOUCHI / Bureau d’études et intégrateur de solutions IoT dans le domaine du smart building et smart city.
Cartoonely : Davy MARTIAL / La plateforme met en relation illustrateurs et clients pour leur permettre d’accéder à des portraits et des illustrations personnalisées.
CBS : Aurélien FERY / Carrosserie industrielle
CONTACT : Jacqueline Lioux – Directrice – Réseau Entreprendre Val d’Oise 32 Boulevard du Port 95015 Cergy-Pontoise – valdoise@reseau-entreprendre.org 01 34 40 65 61 – Tél. : 06 69 92 19 68
par Audrey Le Meur | 12 Oct, 2022 | A la une, Actualitēs, Institutionnels, Investissements
100 millions € d’investissement dans les bâtiments et une baisse de 10% des consommations d’énergie : pour faire face à la crise des énergies et pour lutter contre le réchauffement climatique, le Département du Val d’Oise engage des mesures de maitrise de sa consommation d’énergie et poursuit ses investissements pour l’avenir. L’objectif global consiste à faire baisser les consommations d’énergie de 10% d’ici décembre 2023, soit plus d’un million euros d’économies (8 000 MWh).
Les dépenses annuelles en énergie (électricité, gaz, carburant) du Département s’élèvent à environ 9,7 millions d’euros (2021). Le marché de chauffage des collèges, conclu à prix fixe avant la flambée des cours (2020-2025), préserve temporairement le Département d’une explosion de sa facture énergétique. Malgré tout, les dépenses énergétiques dans leur globalité devraient attendre 16 millions d’euros en 2023, soit une augmentation de près de 70%.
Le Département entend les mesures imposées par l’Etat concernant la régulation du chauffage dans les bâtiments départementaux. A l’exception des centres de PMI et ceux de dépistages et de soins (CDDS), le Département maintient la température à 19° dans ses sites occupés (bâtiments administratifs, centres sociaux, collèges, agences routières). Le Département se réserve le droit de définir la date de redémarrage du chauffage de ses sites ces prochaines semaines selon l’évolution des températures ressenties sur le territoire. Au total, près de 200 000 euros devraient être économisés d’ici 2023.
Les agents départementaux sont également sensibilisés aux écogestes et des mesures internes sont prises : extinction du chauffage et de l’éclairage dans les bureaux vides, blocage des climatisations réversibles, réduction de l’usage des radiateurs d’appoint, réduction par 10 des imprimantes individuelles, parc des copieurs en mode éco, et extinction des écrans et de l’éclairage des bureaux sur la pose méridienne et à la sortie des bureaux en fin de journée.
Extinction de l’éclairage public sur la voirie depuis juin 2022
Depuis juin 2022, le Département optimise les consommations des installations d’éclairage public sur son réseau de voirie départementale (1100km). Un programme d’extinction des équipements est mis en œuvre de 1h30 à 5h30, à l’exception des secteurs nécessitant une vigilance particulière (passages souterrains, ouvrages d’art, points particuliers). Plus de 100 000 euros seront économisés sur une année. En parallèle, le Département renforce la signalisation horizontale réfléchissante à haute intensité.
Ce mois-ci un programme de remplacement des éclairages publics sur son réseau de voirie (3800 points lumineux) été lancé pour mettre en place des lampes à basse consommation (LED). 2,5 millions d’euros sont investis dans ce programme d’ici fin 2024. Aujourd’hui, seulement 2% de son parc sont équipés des dernières technologies d’éclairage public. Enfin, le Département poursuit ses investissements dans le renouvellement de sa flotte automobile. L’objectif est de disposer d’un parc avec 100% de véhicules légers hybrides en 2028.
100 millions d’euros d’investissement dans les bâtiments
Le Département va fixer un objectif de haute performance énergétique (supérieur aux préconisations environnementales réglementaires) dans son programme de réhabilitation des 4 collèges annoncé le mois dernier : René Descartes à Soisy-sous-Montmorency, Frania Eisenbach Haveland à Menucourt, Epine Guyon à Franconville et la Justice à Cergy.
Un appel à manifestation d’intérêt sera lancé par le Département pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments départementaux et en ombrière sur les espaces de stationnement. En parallèle, le Département va expérimenter la construction d’un bâtiment passif* en vue d’évaluer précisément le rapport surcoût induit et économie de fonctionnement réalisée. Cette opération sera menée sur le Centre routier départemental à Magny-en-Vexin en 2024. Cette démarche, si elle est concluante, pourrait être étendue aux prochains collèges en construction.
Dans le cadre de son plan pluriannuel d’investissements 2022-2028, le Département va investir 100 millions d’euros dans des opérations d’amélioration de la performance énergétique de ces bâtiments (collèges, bâtiments administratifs, services sociaux, PMI…). Il s’agira notamment de chantiers d’installation d’isolation en toiture, du remplacement des menuiseries extérieures, le traitement des façades et la modernisation des installations de distribution de chaleur.
*Un bâtiment passif est un concept de construction économe en énergie, confortable, et respectueux de l’environnement. Un bâtiment passif consomme 90% moins de chauffage qu’un bâtiment conventionnel dans le parc immobilier. Les besoins annuels en chauffage ne peuvent pas dépasser 15 kWh par an et par m² (contre 70-110kWh par an et par m² dans un bâtiment traditionnel).
par Audrey Le Meur | 3 Oct, 2022 | A la une, Actualitēs, Le Magazine
Ou en est le moral des dirigeants ? Certains ont le sourire, d’autres se montrent plus soucieux. Inflation, craintes sur l’approvisionnement énergétique cet hiver, tensions géopolitiques… difficile de rester sourds à ces nombreux motifs d’inquiétudes alors que beaucoup se remettent à peine des effets de la crise sanitaire, sur fond de guerre en Ukraine. Les problèmes de recrutement apparaissent également comme un frein au développement des PME et TPE. Qu’en est- il concrètement sur le terrain et dans les entreprises ? Les perspectives et les carnets de commande sont-ils en corrélation avec le climat anxiogène que nous relatent médias et instituts de prévision ? Les dirigeants nous donné leur sentiment en cette rentrée 2022.
Ce numéro présente également la société Leroux, basée à Ennery, qui intervient dans le domaine de la couverture et fait le portrait d’Eric et Claudine Corbel, dirigeants de la société TEP (Tôlerie Emboutissage Prototype), fraichement installée à Vigny, dans oublier les actualités économiques en seconde partie de magazine. Bonne lecture !
Pour télécharger le journal, c’est par ici :
https://www.contact-entreprises.net/wp-content/uploads/2022/10/Contact178-2.pdf
par Audrey Le Meur | 3 Oct, 2022 | A la une, Actualitēs, Emploi
Colas, leader de la construction et de l’entretien des infrastructures de transport, recrute plus de 6 000 collaborateurs, dont 3 000 en France. Pour atteindre cet objectif, le Groupe lance une grande campagne de recrutement multicanale valorisant l’esprit de famille qui règne chez Colas.
Colas fait face à des besoins de recrutement non seulement dans les métiers historiques du Groupe (chef de chantier, conducteur de travaux, géomètre projeteur, etc.), mais aussi dans d’autres fonctions en lien avec le digital, la RSE ou l’innovation. Le groupe a ainsi collaboré avec les agences Babel et Zcomme pour développer une campagne mettant en valeur les carrières de ses collaborateurs et les atouts du Groupe : un esprit familial, une soif d’apprendre et de transmettre, ainsi que des perspectives d’évolution. Cette campagne multicanale est déclinée sur les réseaux sociaux, à la radio, dans l’espace urbain via des affiches, et dans la presse en France. L’objectif est de recruter 3 000 nouveaux collaborateurs en 2022 en France, en mettant l’accent sur la diversité, qu’il s’agisse du parcours, de l’origine, de la culture, du genre, etc. Le Groupe mène par exemple des actions pour développer la mixité de ses équipes, en participant notamment à la promotion des métiers du BTP auprès des jeunes filles dans les collèges et les lycées avec l’association Elles Bougent.
Le Groupe s’appuie également sur les recommandations de ses collaborateurs. Plus de 85% d’entre eux expriment leur fierté d’appartenir au groupe Colas et contribuent à attirer de nouveaux talents à travers un premier programme de cooptation, qui les encourage à recommander Colas à leur entourage. « Lorsqu’un candidat entre chez nous pour un emploi, nous espérons qu’il y fera carrière. Chez Colas, nous nous efforçons de développer les talents, et nous offrons à celles et ceux qui nous rejoignent la possibilité d’atteindre leur plein potentiel. Notre ambition est de créer un environnement de travail inclusif dans lequel chacun peut se sentir entendu et valorisé. Grâce à notre implantation internationale, nous offrons des opportunités au niveau local, régional et international », souligne Amelia Irion, Directrice des Ressources Humaines du Groupe.
Colas, filiale du groupe Bouygues, a pour mission d’imaginer, de construire et d’entretenir des infrastructures de transport de façon responsable. Implanté dans plus de 50 pays sur les cinq continents, à travers un réseau de 800 unités d’exploitation de travaux et 3 000 unités de production de matériaux, Colas rassemble 55 000 collaborateurs engagés dans leur territoire pour relier les hommes et faciliter les échanges dans le monde d’aujourd’hui et de demain. L’ambition de Colas est d’être le leader mondial des solutions de mobilité innovantes et responsables. En 2021, Colas a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 13,2 milliards d’euros, dont 54% à l’international.
par Audrey Le Meur | 3 Oct, 2022 | A la une, Actualitēs, Evenement, Investissements
Olivier Dussopt, Ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, s’est rendu vendredi à Argenteuil, sur le site de l’entreprise Univeira, pour un déplacement consacré aux enjeux de recrutement et de formation. Le Ministre était accompagné de Thibaut GUILLUY, haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises, chargé de préfigurer France Travail. La société Univeira est spécialisée dans la production d’outils sur-mesure dédiés à la maintenance aéronautique et ferroviaire. Son dirigeant, Frédéric de Oliveira, directeur général de l’entreprise, porte un projet de création d’une école de production à l’horizon 2023, destinée à la formation de jeunes du territoire au métier de technicien d’usage (CAP et BAC Pro).
Depuis 2016, la société travaille les plus grandes entreprises françaises du ferroviaire et de l’aéronautique (SNCF, RATP, Airbus ou Safran). Depuis le départ, la société s’est impliquée dans une démarche d’insertion par l’activité économique, soucieuse de l’amélioration des conditions de travail des salariés. Frédéric de Oliveira, directeur général de l’entreprise, est déjà engagé dans la création d’une première école de production, Iron Académy à Stains, qui forme des jeunes à 15 à 18 ans au CAP Métallerie, et dont il est trésorier. La volonté commune, portée par plusieurs entreprises argenteuillaises (comme Safim, CFP), est de créer une seconde antenne pour former des techniciens d’usinage. Les dirigeants impliqués planchent depuis un an et demi sur ce projet, soutenus par les collectivités, la région et l’Etat, comme en témoigne la visite ministérielle de vendredi, avec l’objectif de pouvoir démarrer en septembre 2023. Des locaux ont déjà été identifiés au Val d’Argent. Le processus de création est en cours et si le dossier est entériné en octobre, le chantier pourra être rapidement lancé. « Ce sont des métiers en tension, souligne Frédéric de Oliveira. Nous voulons proposer à ces jeunes de suivre un cursus beaucoup plus opérationnel et adapté, avec un maître formateur, dont les deux tiers du temps seront consacrés à la pratique. Un premier groupe d’une douzaine de jeunes sera concerné. Nous souhaitons également, à travers cette future école, montrer une image plus attractive de ces métiers. «